JEAN 12 : 1 à 50

23/01/2022 00:04

JOUR 84 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT

JEAN 12

JEAN 12 : 1 à 50 +
ÉTUDES EXPLICATIVES SUR LES VERSETS

1 ¶  Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie, où était Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.

Six jours avant la Pâque. C’était probablement le samedi avant la Pâque, qui aurait lieu du jeudi soir au lever du soleil le vendredi.

12:1-50 Ce ch. se concentre sur les réactions d’amour et de haine, de foi et de rejet vis-à-vis de Christ, alors qu’il marche vers la crucifixion.

 

2  Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec lui.

3  Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum.

une livre d’un parfum de nard pur de grand prix. Le terme traduit par « livre » désignait en fait un poids d’environ 3/4 de livre (environ 3,5 dl). Le nard était extrait d’une plante qui poussait en Inde.

oignit les pieds de Jésus. Du fait que les convives étaient couchés le long des tables, les pieds étaient en arrière, ce qui permit à Marie d’oindre facilement les pieds de Jésus. Par cette action, elle lui exprimait son humble dévouement et son amour pour lui.

 

4  Un de ses disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit:

5  Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ?

trois cents deniers. Un denier représentait le salaire d’une journée de travail d’ouvrier agricole. « Trois cents » équivalaient donc à une année de salaire (on ne gagnait pas d’argent les jours de sabbat ni les autres jours fériés).

 

6  Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait.

voleur. L’altruisme de Judas n’était en fait qu’une façade cachant sa cupidité personnelle. Du fait de sa fonction de trésorier des apôtres, il pouvait piller les ressources collectives pour son enrichissement personnel.

7  Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture.

garder ce parfum pour le jour de ma sépulture. Marie agit ainsi pour exprimer son amour mais, comme dans le cas de Caïphe (#Jn 11:49-52), son acte prit une signification bien plus importante. Au Ier siècle, on dépensait des sommes colossales pour les funérailles d’un proche, notamment pour l’achat de parfums très chers destinés à couvrir l’odeur de décomposition.

 

8  Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours.

Cela ne signifie pas que les aumônes ne doivent pas être distribuées aux pauvres (#De 15: 11), mais c’était un rappel que les pauvres existeraient toujours, alors que Jésus ne serait plus avec eux avant longtemps. Voir #Mt 26:11 ; #Mr 14: 7.

 

9  Une grande multitude de Juifs apprirent que Jésus était à Béthanie ; et ils y vinrent, non pas seulement à cause de lui, mais aussi pour voir Lazare, qu’il avait ressuscité des morts.

10  Les principaux sacrificateurs délibérèrent de faire mourir aussi Lazare,

11  parce que beaucoup de Juifs se retiraient d’eux à cause de lui, et croyaient en Jésus.

se retiraient d’eux …  croyaient. Désigne autant un éloignement conscient et délibéré de la religion des autorités qu’un mouvement authentique vers la foi en Jésus, Messie et Fils de Dieu.

 

12 ¶  Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem,

Le lendemain. Le dimanche, le jour qui suivit la visite de Jésus à Béthanie.

12:12-19 Cette section évoque l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem (jour des Rameaux). C’est l’un des rares événements de la vie de Jésus qui soit rapporté dans chacun des Évangiles (#Mt 21:1-11 ; #Mr 11:1-11 ; #Lu 19:29-38). Il se présenta ainsi de façon officielle à la nation comme Messie et Fils de Dieu. Le sanhédrin et les autres chefs religieux juifs ne pouvaient le tuer en pleine célébration de la Pâque, car ils craignaient la réaction des foules auprès desquelles il était populaire (#Mt 26:5 ; #Mr 14: 2 ; #Lu 22: 2). Jésus entra dans la ville, cependant, au moment qu’il avait décidé lui, et il fit en sorte que tout se passe le jour de la Pâque exactement, car c’était celui où les agneaux étaient sacrifiés. Comme le disent les Écritures, « Christ, notre Pâque, a été immolé » (#1Co 5:7 ; #1Pi 1:19). A l’heure parfaitement fixée par Dieu (voir #Jn 7:30 ; #Jn 8:20), à l’heure précise prévue de toute éternité, il se présenta pour mourir (v. #Jn 12:23 ; #Jn 10:17-18 ; #Jn 17: 1 ; #Jn 19:10-11 ; cf. #Ac 2:23 ; #Ac 4:27-28 ; #Ga 4:4).

 

13  prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël !

prirent des branches de palmiers. Il ne manquait pas de palmes de dattiers; ces arbres poussent toujours aussi abondamment à Jérusalem. Depuis environ deux siècles, agiter des palmes de dattier était devenu un symbole national, voire nationaliste, signalant l’espoir fervent de l’arrivée d’un libérateur messianique (#Jn 6:14-15).

Hosanna! Transcription d’un mot hébreu signifiant « sauve donc ». C’était un terme d’acclamation ou de louange que l’on trouve au #Ps 118:25, psaume familier à tout Juif puisqu’il faisait partie du Hallel (#Ps 113:1-118:2). Ces psaumes étaient chantés chaque matin par le chœur du temple pendant la fête des tabernacles (#Jn 7:37), associés à la fête de la Dédicace (#Jn 10:22) et surtout à la Pâque. Après avoir crié « Hosanna », les foules hurlèrent le #Ps 118:26 ; il est significatif que le contexte original du #Ps 118 puisse avoir été celui d’une bénédiction en faveur d’un roi davidique. Les commentaires juifs au sujet du psaume ont interprété ces vv. comme porteurs d’implications messianiques. « Celui qui vient au nom du Seigneur » renvoie au Messie, surtout associé à l’expression « roi d’Israël », bien que ce titre messianique ne figure pas dans le #Ps 118.

 

14  Jésus trouva un ânon, et s’assit dessus, selon ce qui est écrit:

12:14-15 Les Évangiles synoptiques donnent plus d’informations ici au sujet du choix de l’âne (voir #Mt 21:1-9 ; #Mr 11:1-10 ; #Lu 19:29-38). Ils font comprendre que Jésus voulait se présenter à la nation de cette façon, car il désirait accomplir la prophétie messianique de #Za 9:9 (citée ici). Les mots « ne crains point » ne se trouvent pas dans ce passage de Zacharie mais proviennent d’#Esa 40:9. Ce n’est qu’après l’ascension de Jésus que les disciples comprirent la signification de cette entrée triomphale (cf. #Jn 14: 26).

 

15  Ne crains point, fille de Sion ; Voici, ton roi vient, Assis sur le petit d’une ânesse.

16  Ses disciples ne comprirent pas d’abord ces choses ; mais, lorsque Jésus eut été glorifié, ils se souvinrent qu’elles étaient écrites de lui, et qu’ils les avaient accomplies à son égard.

17  Tous ceux qui étaient avec Jésus, quand il appela Lazare du sépulcre et le ressuscita des morts, lui rendaient témoignage ;

18  et la foule vint au-devant de lui, parce qu’elle avait appris qu’il avait fait ce miracle.

19  Les pharisiens se dirent donc les uns aux autres : Vous voyez que vous ne gagnez rien ; voici, le monde est allé après lui.

le monde est allé après lui. « Le monde » signifie le peuple en général, par opposition aux individus en particulier. Il est clair que la plupart des gens ne connaissaient même pas Jésus ce jour-là, et beaucoup en Israël n’avaient pas foi en lui. Le mot « monde » est souvent utilisé dans ce sens général (v. #Jn 12: 47 ; #Jn 1:29 ; #Jn 3:17 ; #Jn 4:42 ; #Jn 14: 22 ; #Jn 17: 9, #Jn 17: 21).

 

20 ¶  Quelques Grecs, du nombre de ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête,

12:20-21 Il s’agit probablement de païens convertis au judaïsme qui étaient venus pour la Pâque et qui, dans leur désir de voir Jésus, adoptaient une position diamétralement opposée à celle des dirigeants nationaux, désireux quant à eux de l’éliminer. Au moment même où les autorités juives complotaient pour tuer Jésus, les païens commençaient à réclamer son attention.

 

21  s’adressèrent à Philippe, de Bethsaïda en Galilée, et lui dirent avec instance : Seigneur, nous voudrions voir Jésus.

22  Philippe alla le dire à André, puis André et Philippe le dirent à Jésus.

23  Jésus leur répondit: L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.

L’heure. C’est-à-dire l’heure de la mort, de la résurrection et de l’exaltation de Jésus (v. #Jn 12: 27 ; #Jn 13: 1 ; #Jn 17: 1). Jusqu’à ce moment-là, l’heure de Jésus avait toujours été future (#Jn 2:4 ; #Jn 4:21, #Jn 4:23 ; #Jn 7:30 ; #Jn 8:20).

Fils de l’homme. C’est le titre de prédilection de Jésus qui l’employa pour se désigner lui-même plus de 80 fois. Dans le N.T., il est exclusivement réservé à Jésus et apparaît principalement dans les Évangiles (cf. #Ac 7:56). Dans le quatrième Évangile, l’expression se répète 13 fois, et elle est le plus souvent associée aux thèmes de la crucifixion et de la souffrance (#Jn 3:14 ; #Jn 8:28) ou de la révélation (#Jn 6:27, #Jn 6:53), mais aussi à l’autorité eschatologique (#Jn 5:27). Bien que pouvant parfois évoquer l’humanité de la personne ou fonctionner en tant que simple substitut pour « je » (#Jn 6:27 ; cf. #Jn 6:20), elle prend une signification eschatologique en rapport avec #Da 7:13-14 où un « fils de l’homme », le Messie, vient en gloire pour recevoir le royaume des mains de l’« Ancien des jours », c’est-à-dire le Père.

 

24  En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.

De même que le grain semé doit mourir pour porter beaucoup de fruits, la mort de Christ aura pour résultat le salut de beaucoup.

 

25  Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle.

12:25-26 Ce principe de mort n’est pas seulement applicable à Jésus (voir v. 24), mais aussi à ses disciples. Eux aussi risquent de perdre la vie au service de Jésus et dans leur témoignage pour lui (voir #Mt 10:37-39 ; #Mt 16:24-25).

 

26  Si quelqu’un me sert, qu’il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.

27 ¶  Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? …  Père, délivre-moi de cette heure ? …  Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure.

mon âme est troublée. Le terme utilisé ici est très fort et signifie l’horreur, l’anxiété, l’agitation. La perspective de prendre sur lui la colère de Dieu contre les péchés du monde révulsait le Sauveur sans péché (cf. #2Co 5:21).

 

28  Père, glorifie ton nom ! Et une voix vint du ciel : Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore.

glorifie ton nom! Cette requête incarnait le principe qui animait la vie de Jésus autant que sa mort. Voir #Jn 7:18 ; #Jn 8:29, #Jn 8:50.

Je l’ai glorifié, et je le glorifierai. Le Père répondit au Fils d’une voix audible. Cela ne se produisit que trois fois au cours du ministère de Jésus (cf. #Mt 3:17, lors de son baptême; 17: 5, lors de la transfiguration).

 

29  La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre. D’autres disaient : Un ange lui a parlé.

30  Jésus dit : Ce n’est pas à cause de moi que cette voix s’est fait entendre ; c’est à cause de vous.

31  Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors.

le prince de ce monde. Allusion à Satan (voir #Jn 14: 30 ; #Jn 16: 11 ; cf. #Mt 4:8-9 ; #Lu 4:6-7 ; #2Co 4:4 ; #Ep 2:2 ; #Ep 6:12). Alors que la croix pouvait passer pour le signe le plus éclatant de la victoire de Satan sur Dieu, elle marquait en fait sa défaite définitive (cf. #Ro 16: 20 ; #Hé 2:14).

 

32  Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.

élevé de la terre. Cela renvoie à la crucifixion (v. #Jn 12: 33 ; #Jn 18: 32). Il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé. Cf. #Jn 8:28 ; #Jn 12:32, #Jn 12:34 ; #Jn 18:31-32. Prédiction voilée de la mort de Jésus sur la croix, avec une allusion à l’histoire de #No 21:4-9, où les Israélites qui regardaient le serpent élevé par Moïse étaient guéris de leurs maladies. L’important dans cette analogie est le « soit élevé ». De même que, lorsque Moïse élevait le serpent sur le poteau, ceux qui le regardaient vivaient physiquement, de même ceux qui regardent à Christ, qui fut « élevé » sur la croix, vivront spirituellement et éternellement.

 

33  En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir. -

34  La foule lui répondit : Nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement ; comment donc dis-tu : Il faut que le Fils de l’homme soit élevé ? Qui est ce Fils de l’homme ?

demeure éternellement. Le terme de « loi » désignait, au sens large, non seulement les cinq livres de Moïse (Pentateuque) mais aussi l’A.T. tout entier (voir #Ro 10:4). Peut-être, avaient-ils à l’esprit #Esa 9:6, qui promettait que le royaume du Messie serait éternel, ou #Ez 37:25, où Dieu promit que le dernier David serait prince d’Israël pour toujours (voir aussi #Ps 89:36-38).

35  Jésus leur dit : La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va.

12:35-36

Jésus leur dit. Cette dernière invitation de Jésus fut rapportée par Jean en rapport avec son thème de la foi au Fils de Dieu et Messie (voir #Jn 20:30-31).

 

36  Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla, et se cacha loin d’eux.

37 ¶  Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui,

12:37-40 Dans ces vv., Jean donna l’explication scripturaire d’une incrédulité aussi énorme que catastrophique de la part de la nation juive: cette incrédulité était non seulement prévue dans les Écritures, mais exigée par elles. Au v. 38 Jean cite #Esa 53:1, et au v. 40 il cite #Esa 6:10 (voir #Ro 10:16), qui soulignent tous deux que Dieu, dans son plan souverain, endurcit les cœurs en Israël en guise de jugement (cf. l’argumentation de Paul en #Ro 9:1-11:2). Même si un tel jugement correspondait à une décision de Dieu, il n’était pas sans rapport avec la responsabilité et la culpabilité de l’homme (voir #Jn 8:24).

 

38  afin que s’accomplît la parole qu’Esaïe, le prophète, a prononcée : Seigneur, Qui a cru à notre prédication ? Et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ?

39  Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore:

40  Il a aveuglé leurs yeux ; et il a endurci leur cœur, De peur qu’ils ne voient des yeux, Qu’ils ne comprennent du cœur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.

41  Esaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui.

Esaïe …  vit sa gloire …  parla de lui. Allusion à #Esa 6:1. Jean assimile sans ambiguïté Jésus à Dieu, l’Éternel (ou Yahvé) de l’A.T. . Par conséquent, puisque le v. 41 renvoie à Jésus, il fait de lui l’auteur de l’endurcissement judiciaire d’Israël. Cela convient à son rôle de juge (voir #Jn 5:22-23, #Jn 5:27, #Jn 5:30 ; #Jn 9:39).

 

42 ¶  Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue.

12:42-43 La mise à l’index des vv. 37-41 est suivie des exceptions des vv. 42-43 (voir #Jn 1:10-11 / 1:12-13). Le peuple semblait faire confiance à Jésus avec beaucoup plus de candeur et de ferveur que ceux des chefs d’Israël qui croyaient en lui: ils faisaient preuve d’une foi inadéquate, irrésolue, et même suspecte. Leur foi était si faible qu’ils refusèrent de s’engager dans un sens qui menacerait leur position dans la synagogue. C’est l’une des plus tristes déclarations qui soit à propos de responsables spirituels: ils préférèrent les louanges des hommes à celles de Dieu, dans leur refus de reconnaître publiquement Jésus comme le Messie et le Fils de Dieu.

 

43  Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

44 ¶  Or, Jésus s’était écrié: Celui qui croit en moi croit, non pas en moi, mais en celui qui m’a envoyé ;

45  et celui qui me voit, voit celui qui m’a envoyé.

46  Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.

47  Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.

48  Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour.

49  Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.

50  Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites.

 

 

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