JEAN 2 : 1 À 25 *** + JOHN 2 : 1 À 25 + NOTES DE JOHN MACARTHUR ***

21/06/2015 17:41

JEAN 2 : 1 À 25 *** + 

 

1 ¶  Trois jours après, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là,

Trois jours après. Expression qui renvoie au dernier événement relaté, c’est-à-dire à l’appel de Philippe et de Nathanaël (#Jn 1:43).

noces. Une cérémonie de ce genre pouvait durer toute une semaine dans la région. La charge financière en incombait au marié (vv. #Jn 2:9-10). Manquer de vin à cette occasion aurait causé au marié un embarras considérable vis-à-vis de ses invités, au point que la famille de la mariée aurait été en droit de le poursuivre en justice.

Cana en Galilée. Nathanaël était originaire de Cana (#Jn 21: 2). On ne sait pas où cette ville se situait exactement. Il est probable qu’il s’agit de Khirbert Qana, village actuellement en ruine, à environ 15 km au nord de Nazareth.

2:1-11 Jean raconte le premier grand signe opéré par Jésus pour démontrer sa divinité: il changea de l’eau en vin. Dieu seul peut créer quelque chose à partir du néant. Jean identifie dans son Évangile huit miracles qui constituent autant de signes (sens littéralement du terme grec qu’il emploie pour « miracle ») ou de confirmations de la véritable identité de Jésus. Chacun des huit miracles est différent, aucun ne ressemble à un autre (cf. v. #Jn 2:11).

2  et Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.

Jésus fut aussi invité …  avec ses disciples. Puisque Jésus, sa mère et ses disciples assistaient à ce mariage, c’était sans doute celui d’un proche ou même d’un membre de la famille de Jésus. Les disciples qui accompagnaient Jésus sont les cinq qui apparaissent au ch. #Jn 1: André, Simon Pierre, Philippe, Nathanaël, et un disciple anonyme (#Jn 1:35), sans doute Jean, qui témoigna de ce miracle.

3  Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin.

vin. Le vin servi se mettait à fermenter rapidement. Dans l’Antiquité, cependant, on diluait le vin avec de l’eau pour lui faire perdre un tiers à un dixième de sa teneur en alcool, afin de pouvoir assouvir sa soif sans devenir soûl. A cause du climat et des circonstances, le vin, même « nouveau », fermentait facilement et montait rapidement à la tête si l’on ne le diluait pas (#Ac 2:13). Comme il manquait également de moyens techniques de purification de l’eau, il était plus sûr de boire du vin que de l’eau. La Bible condamne l’ébriété, mais jamais elle ne s’oppose à la consommation modérée de vin (#Ps 104:15 ; #Pr 20: 1 ).

4  Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue.

Femme. Terme qui n’est pas obligatoirement impoli mais qui a indéniablement pour effet de créer une distance entre Jésus et sa mère, et donc entre lui et sa requête. L’équivalent français pourrait être « Madame ».

qu’y a-t-il entre moi et toi? Cette expression, courante dans les langues sémitiques (#Jug 11:12 ; #2S 16:10), établit toujours une distance entre les deux parties en présence, et le ton qu’on y mettait pouvait traduire le reproche, comme ici. Jésus ne s’adressa pas à sa mère avec grossièreté, mais il se montra abrupt. Par cette expression, on mettait en doute ce que les deux parties avaient en commun. L’essentiel de cette répartie de Jésus servait à montrer qu’il avait entamé sa mission divine sur terre, et que toutes ses activités devaient donc se subordonner à son accomplissement. Marie était ainsi invitée à ne plus tant considérer Jésus comme le fils qu’elle avait élevé, mais comme le Messie qu’on lui avait annoncé, le Fils de Dieu. Cf. #Mr 3:31-35.

Mon heure n’est pas encore venue. Cette expression revient constamment en rapport avec la mort de Jésus et son exaltation (#Jn 7:30 ; #Jn 8:20 ; #Jn 12:23, #Jn 12:27 ; #Jn 13: 1 ; #Jn 17: 1). Il se trouvait engagé dans un programme divin décrété par Dieu avant la fondation du monde. Les prophètes ayant présenté l’âge messianique comme un temps où le vin coulerait à flot (#Jér 31:12 ; #Os 14: 7 ; #Am 9:13-14), Jésus faisait probablement allusion au fait que les nécessités de la croix devaient passer avant les réjouissances du millénium.

5  Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira.

6  Or, il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures.

purifications des Juifs. Les six amphores à eau étaient faites en pierre parce que ce matériau était moins perméable que la terre et moins susceptible de s’infecter. Cela les rendait, par conséquent, plus adaptées aux ablutions cérémonielles (cf. #Mr 7:3-4).

7  Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vases. Et ils les remplirent jusqu’au bord.

8  Puisez maintenant, leur dit-il, et portez-en à l’ordonnateur du repas. Et ils en portèrent.

9  Quand l’ordonnateur du repas eut goûté l’eau changée en vin,-ne sachant d’où venait ce vin, tandis que les serviteurs, qui avaient puisé l’eau, le savaient bien, — il appela l’époux,

10  et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon après qu’on s’est enivré ; toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent.

11  Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

miracles. Jean utilisait un mot grec signifiant littéralement « signes » pour désigner des démonstrations de puissance significatives, qui attiraient l’attention, au-delà d’elles-mêmes, sur des réalités divines plus profondes, celles que l’on ne voit qu’avec les yeux de la foi. Il voulait dire que les miracles n’étaient pas seulement des démonstrations de puissance mais contenaient une signification plus profonde que les actes en eux-mêmes.

12 ¶  Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours.

Après cela. Dans les Évangiles, l’expression grecque traduite « après cela » sert fréquemment à relier deux histoires différentes #Jn 3:22 ; #Jn 5:1, #Jn 5:14 ; #Jn 6:1 ; #Jn 7:1 ; #Jn 11:7, #Jn 11:11 ; #Jn 19: 28, #Jn 19: 38). Ce v. est placé ici par Jean pour faire transition et expliquer les déplacements de Jésus entre Cana en Galilée et Capernaüm et finalement son arrivée à Jérusalem, pour la célébration de la Pâque. Capernaüm se trouvait sur la rive nord-ouest du lac de Galilée, à environ 25 km au nord-est de Cana.

13  La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem.

La Pâque des Juifs. C’est la première des trois Pâques mentionnées par Jean (v. #Jn 2:13 ; #Jn 6:4 ; #Jn 11:55). Le dix du mois de Nisan, les Juifs sélectionnaient l’agneau, et ils fêtaient la Pâque, le 14e jour du mois (pleine lune à la fin de mars ou au début d’avril). Ils sacrifiaient l’agneau entre 3 et 6 heures de l’après-midi, le soir où devait se dérouler la fête. La Pâque commémore la libération vécue par les Hébreux de l’Égypte où ils étaient retenus esclaves: l’ange exterminateur passa, sans les toucher, à côté des maisons des Hébreux dont les linteaux avaient été badigeonnés de sang, mais frappa les maisons des Égyptiens (#Ex 12:23-27).

Jésus monta à Jérusalem. Ce voyage à Jérusalem pour la Pâque constituait un rite annuel habituel pour tout homme juif pieux de plus de 12 ans (#Ex 23:14-17). A l’occasion de cette fête, la plus importante pour les Juifs, Jérusalem débordait de pèlerins.

2:13-17 Le récit des actions de Jésus dans le temple servit à Jean à apporter une première preuve de la divinité de Jésus: son sens aigu de la révérence. Dieu seul peut exercer le droit de régler les formes de son adoration.

2:13-25 Jean utilisa cette partie où Jésus fait le ménage dans le temple, poussé par une juste indignation, pour renforcer le thème principal de son Évangile: Jésus était bien le Messie, le Fils de Dieu. Dans cette section, il souligne trois des attributs de Jésus qui confirment sa divinité:

1° son sens aigu de la révérence (vv. #Jn 2:13-17),

2° son pouvoir de résurrection (vv. #Jn 2:18-22),

3° sa façon de percevoir la réalité (vv. #Jn 2:23-25).

14  Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis.

les vendeurs …  les changeurs. Pendant les célébrations de la Pâque, les fidèles venaient à Jérusalem de toutes les parties de l’Empire romain et d’Israël. Comme la plupart avaient de longues distances à parcourir, il leur était difficile d’emmener avec eux les animaux à sacrifier. Des marchands opportunistes virent là une façon de gagner de l’argent facile, en sommes considérables. Ils s’étaient installés dans les parvis extérieurs du temple pour offrir leurs services aux pèlerins en mal d’animaux. Quant aux changeurs, ils étaient indispensables à cause de l’impôt payé annuellement par tout Juif consciencieux âgé de 20 ans et plus (#Ex 30:13-14 ; #Mt 17:24-27), et dont on devait s’acquitter en monnaie juive ou tyrienne (du fait de sa haute teneur en argent). Les étrangers devaient donc échanger leur monnaie pour payer l’impôt dans la monnaie en vigueur. Les changeurs se servaient largement au passage. Il y avait tellement de voyageurs, et la célébration durait si peu de temps chaque année, que les vendeurs d’animaux et les changeurs exploitaient outrageusement la situation pour s’enrichir rapidement (« caverne de voleurs », #Mt 21: 13). La religion était devenue une affaire sordide et purement matérielle.

15  Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ;

Alors que Jean situe cette purification du temple au début du ministère de Jésus, les Évangiles synoptiques rapportent une purification du temple à la fin du ministère de Jésus, pendant la semaine de la dernière Pâque, juste avant la crucifixion (#Mt 21:12-17 ; #Mr 11:15-18 ; #Lu 19:45-46). Les circonstances historiques et les contextes littéraires de ces deux purifications du temple sont si différents qu’il est impossible de faire cadrer ensemble ces deux sources. En outre, la notion de deux purifications distinctes est tout à fait cohérente avec le contexte global, puisque la nation juive, dans son ensemble, ne reconnut jamais l’autorité de Jésus comme Messie (#Mt 23:37-39). Ils rejetèrent au contraire son message autant que sa personne, ce qui rend la répétition du grand ménage de Jésus dans le temple tout à fait vraisemblable (et, de plus, nécessaire).

il les chassa tous du temple. Quand la sainteté et l’adoration de Dieu étaient en jeu, Jésus se mettait en action sans tarder et sans ménagement. « Tous » signifie qu’il chassa non seulement les hommes mais aussi tous les animaux. Cela ne veut pas dire que son action fut exécutée avec cruauté, mais seulement avec énergie. La modération de son acte est prouvée par le fait qu’il n’entraîna pas d’émeute; sinon, la réaction ne se serait pas fait attendre de la part de l’importante garnison romaine en poste à Jérusalem, d’autant plus forte que c’était la période de la Pâque et qu’elle avait été placée dans la forteresse Antonia qui dominait le temple. Les actions de Jésus pour purifier le temple constituaient le premier accomplissement d’une prophétie ayant trait à la purification par le Messie du culte rendu à Dieu par son peuple (#Mal 3:1-3 ; #Za 14:20-21) et renvoyant fondamentalement aux actions de Jésus pendant le millénium.

16  et il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.

ne faites pas. La force de l’impératif grec serait mieux traduite par « arrêtez de faire ». Jésus leur demandait de cesser ce qu’ils étaient en train de faire. La sainteté de Dieu exige que lui soit rendu un culte saint.

mon Père. En reprenant ces paroles de Jésus, Jean donnait un indice subtil de sa divinité, de sa filiation divine et de son statut de Messie (voir #Jn 5:17-18).

maison de trafic. Peut-être Jésus faisait-il un jeu de mots. Le terme évoque une maison de commerce remplie de marchandises.

17  Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.

Citation de #Ps 69:10 indiquant que Jésus ne saurait tolérer aucune marque d’irrespect envers Dieu. Lorsque David rédigea ce psaume, il était persécuté du fait de son zèle pour la maison de Dieu et de sa défense de l’honneur divin. Les disciples craignaient que ce genre de démonstration n’entraîne le même type de persécution. Paul cita en #Ro 15: 3 la seconde moitié de ce v., ce qui indique clairement la nature messianique de ce psaume aux yeux de l’Église primitive.

18  Les Juifs, prenant la parole, lui dirent : Quel miracle nous montres-tu, pour agir de la sorte ?

Les Juifs. Il s’agissait, selon toute vraisemblance, des autorités du temple ou de représentants du sanhédrin (cf. #Jn 1:19).

miracle. Les Juifs demandaient à Jésus de leur montrer un signe miraculeux pour leur prouver son autorité et justifier ainsi les initiatives dont il venait de faire preuve dans le temple. Par cette exigence, ils montraient qu’ils n’avaient pas compris les remontrances de Jésus, qui visaient à leur faire sentir le besoin d’adopter des attitudes correctes et saintes dans leur culte rendu à Dieu. Or, cette initiative en soi constituait un signe suffisamment éloquent de la personne de Jésus et de son autorité. En outre, ils exigeaient de Jésus un miracle, comme s’il s’était agi d’un numéro de cirque à la demande du public, ce qui mettait encore plus en évidence leur incrédulité.

2:18-22 La deuxième façon pour Jean de démontrer la divinité de Christ dans le récit de la purification du temple consista à montrer sa puissance sur la mort au travers de la résurrection. C’est un droit réservé à Dieu seul.

19  Jésus leur répondit: Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.

A son procès, les autorités accusèrent Jésus (#Mr 14: 58 ; cf. #Mr 15: 29) d’avoir fait des déclarations menaçant l’intégrité du temple, révélant ainsi qu’elles ne comprenaient pas la réponse de Jésus. Une fois de plus, l’Évangile de Jean fournit un complément aux autres Évangiles en indiquant que Jésus fit énigmatiquement allusion à sa résurrection. Comme d’habitude avec les paraboles, Jésus s’exprimait de façon volontairement obscure pour ne révéler la vérité qu’à ses disciples et laisser dans leur ignorance ceux qui mettaient en doute sa légitimité (#Mt 13:10-11). Ce n’est qu’après sa résurrection, cependant, que les disciples comprirent le sens réel de cette déclaration (v. #Jn 2:22 ; cf. #Mt 12:40). Il est important de noter que par la mort et la résurrection de Christ, le culte dans le temple de Jérusalem fut détruit (cf. #Jn 4:21) et ré-institué dans le cœur de ceux qui furent édifiés pour former un temple spirituel, l’Église (#Ep 2:19-22).

20  Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras !

quarante-six ans pour bâtir ce temple. Ce n’est pas une allusion au temple de Salomon, puisqu’il avait été détruit pendant la conquête babylonienne en 586 av. J.-C. Quand les exilés revinrent de Babylone, Zorobabel et Josué se mirent à reconstruire le temple (#Esd 1:1-4:2). Encouragés par les prophètes Aggée et Zacharie (#Esd 5:1-6:18), les Juifs achevèrent les travaux en 516 av. J.-C. En 20/19 av. J.-C., Hérode le Grand commença la reconstruction et l’expansion du temple. Les ouvriers achevèrent la plus grande partie de ce projet en dix ans, mais les autres parties étaient toujours en travaux, même au moment où Jésus purifia le temple. Il est intéressant de noter que les finitions du temple étaient encore en cours le jour où il fut détruit, pendant le sac de Jérusalem par les Romains en 70 apr. J.-C. Le célèbre « mur des lamentations » repose en partie sur les fondations du temple d’Hérode.

21  Mais il parlait du temple de son corps.

22  C’est pourquoi, lorsqu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

23 ¶  Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait.

2:23-24

plusieurs crurent en son nom …  Mais Jésus ne se fiait point à eux. Jean utilisa par deux fois le verbe grec « croire ». Ce v. révèle la vraie nature de la foi d’un point de vue biblique. En raison de ce qu’ils avaient vu Jésus faire, beaucoup se mirent à croire en lui. Cependant Jésus ne se fia jamais vraiment à eux car il connaissait leur cœur. Le v. 24 indique qu’il recherchait une conversion véritable plutôt qu’un enthousiasme superficiel pour ses miracles spectaculaires. Il mit en doute la réalité de la conversion de certains (cf. #Jn 8:31-32). Ce contraste entre les vv. 23 et 24 en termes de foi révèle, par conséquent, que « croire en son nom » signifie plus qu’un accord intellectuel: cela implique un engagement total, enthousiaste et durable à vivre en disciple de Jésus (cf. #Mt 10:37 ; #Mt 16:24-26).

2:23-25 La troisième façon pour Jean de démontrer la divinité de Jésus dans le récit de la purification du temple consista à montrer sa perception de la réalité: seul Dieu peut vraiment connaître le cœur de l’homme.

24  Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous,

25  et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme.

 

JOHN 2 : 1 À 25 + NOTES DE JOHN MACARTHUR ***

 

¶ 1 Three days later there was a wedding in Cana of Galilee. The mother of Jesus was there,

Three days later. An expression that refers to the last reported event, that is to say the call of Philip and Nathanael (#Jn 1:43).

nuptials. A ceremony like this could last a whole week in the region. The financial burden rested with the groom (#Jn vv. 2: 9-10). Running out of wine at that time would have caused considerable embarrassment to the groom vis-à-vis its guests, so that the bride's family would have been entitled to sue him.

Cana in Galilee. Nathanael was from Cana (#Jn 21: 2). It is not known when this town was located exactly. It is likely that these Khirbert Qana, a village now in ruins, about 15 km north of Nazareth.

2: 1-11 John tells the first great sign wrought by Jesus to demonstrate his divinity: he changed water into wine. Only God can create something from nothing. John identifies eight miracles in his Gospel which are all signs (literally meaning the Greek term he uses for "miracle") or confirmation of the true identity of Jesus. Each of the eight miracles is different, none resembles another (cf. v. #Jn 2:11).

2 and Jesus also was invited to the wedding with his disciples.

Jesus was called, and his disciples .... Since Jesus, his mother and his disciples attended this wedding, it was probably that of a relative or even a member of the family of Jesus. The disciples who accompanied Jesus are the five that appear c. #Jn 1: Andrew, Simon Peter, Philip, Nathanael and an unnamed disciple (#Jn 1:35), probably John, who bore witness to this miracle.

3 wanted wine, the mother of Jesus said to him: They have no wine.

wine. The wine served began to ferment quickly. In ancient times, however, the wine is diluted with water to make him lose a third to a tenth of its alcohol content, to quench his thirst without becoming drunk. Because of the climate and circumstances, wine, even "new" ferment easily and quickly rose to the head if we do not diluted (#AC 2:13). As he also lacked the technical means of water purification, it was safer to drink wine than water. The Bible condemns drunkenness, but she never opposed the moderate consumption of wine (#PS 104: 15; #Pr 20: 1).

4 Jesus answered, Woman, what he was between me and you? My hour has not yet come.

Woman. Term that is not necessarily rude but undeniably the effect of creating a distance between Jesus and his mother, so between him and his request. The French equivalent might be "Madame".

what do he was between me and you? This expression, common in Semitic languages ​​(#Jug 11:12; # 2S 16:10), always establishes a distance between the two parties, and the tone was put therein could bring reproach, as here. Jesus did not speak to his mother with rudeness, but he showed abrupt. This expression is doubted that the two sides had in common. Most of this was used to spread Jesus show that he had begun his divine mission on earth, and that all its activities must therefore be subordinated to fulfillment. Mary was thus invited to consider not so much Jesus as the son she had raised, but as the Messiah announced that he, the Son of God. See #Mr 3: 31-35.

My hour has not yet come. This phrase recurs constantly in connection with the death of Jesus and his exaltation (#Jn 7:30; 8:20 #Jn; #Jn 12:23, 12:27 #Jn; #Jn 13: 1; #Jn 17: 1 ). He was engaged in a divine plan decreed by God before the foundation of the world. The prophets who submitted the messianic age as a time when the wine would flow afloat (# Jer 31:12; #Os 14: 7; #AM 9: 13-14), Jesus was probably referring to the fact that the necessities of Cross had to pass before the celebrations of the millennium.

5 His mother said to the servants: Do whatever he tells you.

6 Now there were six stone water jars, the purifying of the Jews, each containing two or three measures.

purifying of the Jews. The six water jars were made of stone because the material was less permeable than the earth and less likely to become infected. This made them, therefore, more suitable for ceremonial ablutions (cf. #Mr 7: 3-4).

7 Jesus said to them, Fill the jars with water. And they filled them to the brim.

8 Draw out now, 'he said, and take it to the headwaiter. And they took it.

9 When the headwaiter tasted the water that had become wine, and did not know where it came from, though the servants who had drawn the water knew well - he called the bridegroom,

10 and said: Everyone serves the good wine first and then the cheaper wine after we got drunk; thou hast kept the good wine until now.

11 Such was at Cana in Galilee, the first of miracles did Jesus. He revealed his glory, and his disciples believed in him.

miracles. Jean used a Greek word literally meaning "signs" to indicate significant power demonstrations, which attracted attention beyond themselves, on deeper divine realities, those that we see with the eyes of faith. He meant that miracles were not only demonstrations of power but contained a deeper meaning as the acts themselves.

12 ¶ After this he went down to Capernaum, with his mother, his brothers and his disciples, and they stayed there a few days.

After that. In the Gospels, the Greek expression translated "after that" frequently used to connect two different stories #Jn 3:22; #Jn 5: 1, 5:14 #Jn; #Jn 6: 1; #Jn 7: 1; #Jn 11: 7, 11:11 #Jn; #Jn 19: 28, #Jn 19: 38). This v. Jean is placed here to make transition and explain the movements of Jesus between Cana in Galilee and Capernaum, and finally his arrival in Jerusalem to celebrate the Passover. Capernaum was located on the northwest shore of Lake Galilee, about 25 km northeast of Cana.

13 The Passover of the Jews was near, Jesus went up to Jerusalem.

The Passover of the Jews. This is the first of three Passovers mentioned by John (v #Jn 2:13; #Jn. 6: 4; #Jn 11:55). The tenth of the month of Nisan, Jews were selecting the lamb, and they celebrated the Passover on the 14th day of the month (full moon in late March or early April). They sacrificed lamb between 3 and 6 o'clock in the afternoon, the evening that was to take place the party. Passover commemorates the liberation experienced by the Hebrews from Egypt, where they were held slaves: the destroying angel passed without touching them, next to the houses of the Hebrews whose lintels were smeared with blood, but struck the houses of the Egyptians (#Ex 12: 23-27).

Jesus went up to Jerusalem. This journey to Jerusalem for the Passover was an annual rite usual for all pious Jewish man over 12 years (#Ex 23: 14-17). On the occasion of this celebration, the most important for the Jews, Jerusalem was overflowing with pilgrims.

2: 13-17 The story of Jesus' actions in the temple served to John to make a first proof of the divinity of Jesus, his keen sense of reverence. God alone can exercise the right to adjust the forms of his worship.

2: 13-25 John used this section where Jesus is cleaning the temple, driven by righteous indignation, to reinforce the main theme of his Gospel: Jesus was indeed the Messiah, the Son of God. In this section, it emphasizes three attributes of Jesus that confirm his divinity:

1 his keen sense of reverence (vv #Jn 2: 13-17.)

2 ° his resurrection power (vv #Jn 2. 18-22)

3 ° his way of perceiving reality (vv #Jn 2: 23-25.).

14 He found in the temple those that sold oxen and sheep and doves, and the changers of money sitting.

sellers ... changers. During the celebrations of Easter, the faithful came to Jerusalem from all parts of the Roman Empire and Israel. Since most had long distances, it was difficult to take with them to sacrifice animals. Opportunistic traders saw this as a way to earn easy money in large sums. They had settled in the outer court of the temple to offer their services to pilgrims in search of animals. As for changers, they were essential because of the tax paid annually by every conscientious Jew aged 20 and over (#Ex 30: 13-14; #Mt 17: 24-27), and which we had to pay in Jewish or Tyrian currency (due to its high silver content). Foreigners should therefore exchange their currencies to pay tax in the currency in force. Changers are widely used in the process. There were so many travelers, and the celebration lasted such a short time each year, that animal vendors and moneychangers outrageously exploited the situation to get rich quick ("den of thieves", #Mt 21: 13). Religion had become a sordid affair and purely material.

15 made a whip of cords, he drove them all out of the temple, both the sheep and the oxen; he poured out the changers' money, and overthrew the tables;

While John is the cleansing of the temple at the beginning of Jesus 'ministry, the Synoptic Gospels report a cleansing of the temple at the end of Jesus' ministry, during the week of the last Passover, just before the crucifixion (#Mt 21: 12- 17; #Mr 11: 15-18; #Lu 19: 45-46). Historical circumstances and literary contexts of both purification of the temple are so different that it is impossible to fit together these two sources. Furthermore, the notion of two separate purifications is entirely consistent with the overall context, since the Jewish nation as a whole, never recognized the authority of Jesus as Messiah (#Mt 23: 37-39). They rejected the contrary his message as much as his person, making the repetition of sprucing of Jesus in the temple quite likely (and, moreover, necessary).

he drove them all out of the temple. When holiness and worship of God were involved, he was gone forth into action immediately and unceremoniously. "All" means that drove not only men but also all animals. This does not mean that his action was executed with cruelty, but only with energy. The moderation of his act is proved by the fact that it did not lead to riot; otherwise the reaction would not have been expected from the large Roman garrison stationed in Jerusalem, much stronger than it was the time of Passover and had been placed in the Antonia fortress dominated the temple. The actions of Jesus to cleanse the temple were the first fulfillment of prophecy relating to the purification of the Messiah God the worship by his people (#Mal 3: 1-3; #Za 14: 20-21) and basically referring to the actions of Jesus during the millennium.

16 and said to the doves, Take these things hence; make not my Father's house a house of merchandise.

do not make. The strength of the Greek imperative would be better translated as "stop doing". Jesus asked them to stop what they were doing. The holiness of God requires that he be made a saint worship.

my father. By taking these words of Jesus, John gave a subtle hint of his divinity, his divine sonship and his status as Messiah (see #Jn 5: 17-18).

traffic home. Perhaps Jesus it was a pun. The term evokes a trading house full of goods.

17 His disciples remembered that it was written, The zeal of thine house hath eaten me up.

Quote #PS 69:10 indicating that Jesus did not tolerate any sign of disrespect to God. When David wrote this psalm, he was persecuted because of his zeal for the house of God and his defense of the divine honor. The disciples were afraid that this kind of demonstration does not involve the same type of persecution. Paul quoted in #Ro 15: 3 the second half of this verse, which clearly indicates the Messianic nature of this Psalm in the eyes of the early Church..

18 The Jews answered and said unto him, What sign do you show us for doing so?

Jews. It was, in all likelihood, the temple authorities or representatives of the Sanhedrin (cf. #Jn 1:19).

miracle. The Jews asked Jesus to show them a miraculous sign to prove their authority and thus justify the initiatives which he had to show in the temple. For this requirement, they showed that they had not understood the admonitions of Jesus, which were designed to make them feel the need to adopt correct attitudes and holy in their worship of God. Now this initiative itself constituted a sufficiently eloquent sign of the person of Jesus and his authority. In addition, they demanded a miracle of Jesus, as if it were a sideshow to public demand, which again placed more prominently unbelief.

2: 18-22 The second way for John to demonstrate the divinity of Christ in the story of the cleansing of the temple was to show his power over death through the resurrection. It is a right reserved for God alone.

19 Jesus answered them, Destroy this temple, and in three days I will raise it.

At his trial, the authorities accused Jesus (#Mr 14: 58; cf. #Mr 15: 29) to have made statements threatening the integrity of the temple, revealing they did not understand Jesus' answer. Once again, the Gospel of John provides a complement to other Gospels stating that Jesus did cryptically alluding to his resurrection. As usual with the parables, Jesus spoke of deliberately obscure way to not reveal the truth to his disciples in their ignorance and let those who questioned its legitimacy (#Mt 13: 10-11). Only after his resurrection, however, that the disciples understood the real meaning of this statement (v #Jn 2:22;. #Mt Cf. 12:40). It is important to note that through the death and resurrection of Christ, worship in the temple of Jerusalem was destroyed (see #Jn 4:21) and re-established in the heart of those that were built into a spiritual temple The Church (#EP 2: 19-22).

20 The Jews said, It took forty-six years to build this temple, and you, in three days you raise it!

forty-six years to build this temple. This is not an allusion to Solomon's temple, as he had was destroyed during the Babylonian conquest in 586 BC. AD When the exiles returned from Babylon, Zerubbabel and Joshua began to rebuild the temple (#Esd 1: 1-4: 2). Encouraged by the prophets Haggai and Zechariah (#Esd 5: 1-6: 18), the Jews finished them work in 516 BC. In AD 20/19 av. BC, Herod the Great began the reconstruction and expansion of the temple. Workers completed the greater part of this project in ten years, but other parts were still in work, even when Jesus cleansed the temple. It is interesting to note that the finishing of the temple were still in the day it was destroyed during the sack of Jerusalem by the Romans in 70 AD. BC The famous "Wailing Wall" is based in part on the foundations of the temple of Herod.

21 But he spoke of the temple of his body.

22 Therefore, when he was raised from the dead, his disciples remembered that he had said this, and they believed the scripture and the word which Jesus had said.

23 ¶ While Jesus was in Jerusalem at the Passover feast, many believed in his name, seeing the miracles which he did.

2: 23-24

many believed in his name ... But Jesus did not trust himself to them. John used twice the Greek verb "believe". This v. reveals the true nature of faith from a biblical perspective. Because of what they had seen Jesus do, many began to believe in him. But Jesus did fia never really knew them because their heart. The V. 24 says he was looking for a true conversion rather than a superficial enthusiasm for the spectacular miracles. He doubted the reality of the conversion of some (cf. #Jn 8: 31-32). This contrast between vv. 23 and 24 in terms of faith reveals, therefore, that "believe in His name" means more than an intellectual agreement: this involves a total commitment, enthusiasm and sustainable living as a disciple of Jesus (cf. 10:37 #Mt ; #Mt 16: 24-26).

2: 23-25 ​​The third way for Jean to prove the divinity of Jesus in the story of the cleansing of the temple was to show his perception of reality: only God can truly know the heart of man.

24 But Jesus did not trust himself to them, because he knew all men,

25 and because he needed not that any should testify of man: for he himself knew what was in man.

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