JEAN 3 : 1 À 21 + *** JOHN 3 : 1 À 21 + NOTES DE JOHN MACARTHUR ***

23/06/2015 07:51

JEAN 3 : 1 À 21 + ***

 

1 ¶  Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs,

pharisiens. Les pharisiens étaient peu nombreux (environ 6000) et formaient une secte juive légaliste réputée pour son attachement rigide aux menus détails de la loi cérémonielle. Leur nom signifie « séparés ». Les rapports de Jésus avec les pharisiens furent généralement conflictuels. Il leur reprocha leur usage de la tradition humaine pour annuler l’Écriture (#Mt 15:3-9) et, par-dessus tout, leur hypocrisie flagrante (#Mt 15:7-8 ; #Mt 22: 18 ; #Mt 23: 13, #Mt 23: 23, #Mt 23: 25, #Mt 23: 29 ; #Lu 12: 1).

Le terme pharisien dérive probablement du verbe hébreu signifiant « séparer » et désigne donc ceux qui ont été « mis à part ». Ce n’étaient pas des séparatistes au sens d’isolationnistes, mais au sens où ils faisaient preuve d’un zèle hors du commun pour la pureté religieuse et rituelle définie par la loi mosaïque ainsi que pour leurs propres traditions, qu’ils ajoutaient à la loi de l’A.T. Leur origine reste mystérieuse, mais on pense qu’ils représentent une branche des hassidim ou « hommes pieux » du temps des Maccabées. Ils étaient le plus souvent issus de la classe moyenne juive, et la plupart étaient des laïcs (hommes d’affaires) plutôt que des sacrificateurs ou des Lévites. Ils représentaient le noyau dur du judaïsme orthodoxe et exerçaient une influence prépondérante sur le petit peuple d’Israël. Selon Flavius Josèphe, ils étaient 6000 au temps d’Hérode le Grand. Jésus les condamna pour leur préoccupation envers les signes extérieurs de la religion (règles et lois) plutôt qu’envers la transformation spirituelle intérieure.

Nicodème. C’était un pharisien, et son nom, d’origine grecque, signifie « vainqueur du peuple ». On ne sait rien des origines familiales de cet homme en vue, membre du sanhédrin. Il finit par croire en Jésus (#Jn 7:50-52) et mit en péril sa réputation, voire sa vie, en contribuant à donner à Jésus une sépulture décente (#Jn 19:38-42).

un chef des Juifs. Allusion au sanhédrin, l’institution dirigeante juive la plus importante d’Israël.  Le sanhédrin, le tribunal suprême d’Israël, était constitué de 71 membres sous la présidence du souverain sacrificateur. Ce tribunal se réunissait chaque jour au temple, excepté les jours de sabbat et d’autres  jours festifs. En principe, il n’avait pas le pouvoir de condamner à la peine capitale (#Jn 18: 31), mais, comme dans le cas d’Etienne, cette restriction n’empêchait pas les lapidations d’avoir lieu (cf. #Ac 6:12-14 ; #Ac 7:58-60). Les gouverneurs romains trouvaient souvent leur intérêt à ignorer de tels incidents. Dans le cas de Jésus, les hommes qui le jugeaient étaient ceux-là mêmes qui avaient préalablement comploté contre lui (cf. #Jn 11:47-50). Sorte de cour suprême juive ou de gouvernement, il était probablement né pendant la période perse. Au temps du N.T., le sanhédrin était composé du souverain sacrificateur (président), des chefs des sacrificateurs, des anciens (chefs de famille) et des scribes, pour un total de 71 personnes. Ces dignitaires recevaient leur fonction de façon héréditaire ou politique. Ils étaient en charge de la juridiction civile et pénale conforme aux lois juives. Cependant, les condamnations à mort devaient être ordonnées par les autorités romaines (#Jn 18:30-32). Après 70 apr. J.-C. et la destruction de Jérusalem, le sanhédrin fut aboli pour être remplacé par le beth-din (cour de jugement), composé de scribes dont les décisions avaient seulement une autorité morale et religieuse.

3:1-10 On peut diviser ce dialogue entre Jésus et Nicodème en trois parties:

1° Nicodème cherche à savoir qui est Jésus (vv. #Jn 3:1-3);

2° Jésus lit dans le cœur de Nicodème (vv. #Jn 3:4-8);

3° Jésus remet en question l’assurance de Nicodème (vv. #Jn 3:9-10).

3:1-21 L’histoire de Jésus et de Nicodème renforce les thèmes récurrents chez Jean: Jésus est le Messie et le Fils de Dieu (apologétique), et il est venu offrir le salut aux hommes (évangélisation). #Jn 2:23-24 sert en fait d’introduction à l’épisode de Nicodème, puisque le ch. #Jn 3 apporte la preuve de la divinité de Jésus en démontrant sa capacité à lire dans les cœurs. Jésus présenta aussi le plan du salut à Nicodème, prouvant ainsi qu’il était le messager de Dieu, dont l’œuvre rédemptrice offre le salut promis à son peuple (v. #Jn 3:14). Ce ch. peut être divisé en deux parties:

1° le dialogue de Jésus et de Nicodème (vv. #Jn 3:1-10);

2° le discours de Jésus au sujet du plan du salut (vv. #Jn 3:11-21).

2  qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.

vint …  de nuit. Certains considèrent cette visite nocturne comme symbolique de l’obscurité spirituelle du cœur de Nicodème (cf. #Jn 1:5 ; #Jn 9:4 ; #Jn 11:10 ; #Jn 13: 30) ou supposent qu’il avait décidé de venir à un moment où Jésus serait plus disponible pour passer du temps avec lui. Or, l’explication la plus probable est que Nicodème, en tant que responsable juif, craignait les implications, pour lui, d’une association publique avec Jésus. Il choisit de venir de nuit pour s’entretenir clandestinement avec lui plutôt que de risquer de tomber en disgrâce auprès de ses collègues pharisiens qui n’appréciaient pas Jésus.

3  Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

naît de nouveau. Ou « naît d’en haut ». Jésus répondait ici à une question que Nicodème ne lui avait même pas posée, car il avait lu dans son cœur et connaissait le nœud du problème: la nécessité d’une régénération et d’une transformation spirituelles par le Saint-Esprit. La nouvelle naissance est un acte divin par lequel la vie éternelle est accordée au croyant (#2Co 5:17 ; #Tit 3:5 ; #1Pi 1:3 ; #1Jn 2:29 ; #1Jn 3:9 ; #1Jn 4:7 ; #1Jn 5:1, #1Jn 5:4, #1Jn 5:18). Le ch. #Jn 1:12-13 indique que cette expression implique aussi l’idée de devenir « enfant de Dieu » au moyen de la foi en la Parole incarnée.

ne peut voir le royaume de Dieu. D’après le contexte, cela fait d’abord allusion à la participation au royaume du millénium à la fin des temps, ce que les pharisiens et tous les autres Juifs attendaient avec impatience. Les pharisiens attendaient avec enthousiasme la résurrection prophétisée des saints et l’institution du royaume messianique (#Esa 11:1-16 ; #Da 12: 2). Le problème, c’est qu’ils pensaient qu’il suffisait pour y entrer d’appartenir à la bonne lignée généalogique et de respecter les signes extérieurs de leur religion, sans passer par la régénération spirituelle que prônait Jésus (cf. #Jn 8:33-39 ; #Ga 6:15). La venue du royaume à la fin des temps peut être décrite comme la régénération du monde (#Mt 19: 28), mais chaque individu doit passer par une régénération personnelle avant la fin du monde pour avoir le droit d’entrer dans le royaume.

4  Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?

Étant lui-même un enseignant, Nicodème comprenait bien la méthode rabbinique qui consistait à recourir au langage figuré pour enseigner une vérité spirituelle. Il relevait simplement le symbolisme employé par Jésus.

5  Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

naît d’eau et d’Esprit. Jésus ne parle pas ici littéralement de l’eau mais du besoin de purification (p. ex. #Ez 36:24-27). Dans l’A.T., l’eau désigne habituellement au figuré le renouvellement ou la purification spirituelle, surtout si l’« Esprit » y est associé (#No 19:17-19 ; #Ps 51:11-12 ; #Esa 32:15 ; #Esa 44:3-5 ; #Esa 55:1-3 ; #Jér 2:13 ; #Joe 2:28-29). Jésus faisait ainsi allusion à la purification spirituelle de l’âme, accomplie par le Saint-Esprit au travers de la Parole de Dieu au moment du salut (cf. #Ep 5:26 ; #Tit 3:5) et nécessaire pour appartenir au royaume.

6  Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit.

7  Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau.

8  Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit.

Le vent souffle où il veut. Jésus voulait dire que, tout comme le vent ne saurait être maîtrisé ni compris par les hommes, qui en ressentent pourtant les effets, de même le Saint-Esprit ne peut être maîtrisé ni compris, alors même qu’on peut constater les preuves de son œuvre. Là où œuvre le Saint-Esprit, on voit des preuves indéniables et évidentes de son action.

9  Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ?

10  Jésus lui répondit : Tu es le docteur d’Israël, et tu ne sais pas ces choses !

le docteur. L’utilisation de l’article défini « le » indique que Nicodème était un enseignant renommé de la nation d’Israël, une autorité religieuse reconnue. La réponse de Jésus soulignait la faillite spirituelle de la nation à l’époque, puisque même l’un des plus grands docteurs juifs n’était pas capable de reconnaître que cet enseignement sur la purification spirituelle et la transformation personnelle reposait clairement sur l’A.T., qu’il était censé connaître (cf. v. #Jn 3:5). Cette conversation démontre que la pratique extérieure d’une religion peut émousser complètement la compréhension spirituelle qu’on en a.

11  En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu ; et vous ne recevez pas notre témoignage.

vous ne recevez pas notre témoignage. Le pluriel « vous » fait ici écho au « nous » du v. 2, où Nicodème parlait en tant que représentant de la nation d’Israël (« nous savons »). Au v. 11, Jésus répond d’un « vous » qui signale que l’incrédulité de Nicodème est typique de celle de la nation tout entière.

3:11-12 Jésus se concentre sur le thème de l’incrédulité comme cause de l’ignorance. Au fond, l’incapacité de Nicodème à comprendre les paroles de Jésus tenait moins à une incapacité intellectuelle qu’à son refus de croire au témoignage de Jésus.

3:11-21 Ces vv. n’ont plus trait à Nicodème mais au discours de Jésus sur le véritable sens du salut. Le terme central de ces vv. est « croire », employé 7 fois. Le croyant doit s’approprier la nouvelle naissance au travers de la foi. Alors que les vv. #Jn 3:1-10 expriment le fait que le salut est le fruit de l’initiative de Dieu, les vv. #Jn 3:11-12 soulignent la nécessité d’une réponse de l’homme à l’œuvre divine de régénération. Les vv. #Jn 3:11-21 constituent une section qu’on peut diviser en trois parties:

1° le problème de l’incrédulité (vv. #Jn 3:11-12);

2° la réponse à l’incrédulité (vv. #Jn 3:13-17); et

3° le résultat de l’incrédulité (vv. #Jn 3:18-21).

12  Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ?

13  Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel.

Personne n’est monté au ciel. Ce v. contredit les prétentions des autres religions d’avoir reçu des révélations de la part de Dieu. Jésus insista sur le fait que personne n’avait pu monter au ciel et en revenir pour rapporter aux autres ce qu’il avait vu des réalités célestes (cf. #2Co 12:1-4). Il possédait sa résidence permanente dans le ciel avant son incarnation et, par conséquent, il est le seul à pouvoir prétendre détenir la vérité concernant la sagesse divine (cf. #Pr 30:4).

14  Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé,

il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé. Cf. #Jn 8:28 ; #Jn 12: 32, #Jn 12: 34 ; #Jn 18:31-32. Prédiction voilée de la mort de Jésus sur la croix, avec une allusion à l’histoire de #No 21:4-9, où les Israélites qui regardaient le serpent élevé par Moïse étaient guéris de leurs maladies. L’important dans cette analogie est le « soit élevé ». De même que, lorsque Moïse élevait le serpent sur le poteau, ceux qui le regardaient vivaient physiquement, de même ceux qui regardent à Christ, qui fut « élevé » sur la croix, vivront spirituellement et éternellement.

15  afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.

vie éternelle. C’est la première d’une dizaine de références à la « vie éternelle » dans l’Évangile de Jean, une cinquantaine dans le N.T. La vie éternelle ne désigne pas seulement une vie d’une longueur infinie mais aussi d’une qualité supérieure. Littéralement cela signifie « la vie de l’âge à venir », et cela renvoie donc à la résurrection et à l’existence céleste dans la gloire et la sainteté parfaites. Cette vie, les croyants en font déjà l’expérience ici-bas, avant même d’arriver au paradis. Avoir la « vie éternelle », essentiellement, signifie partager la vie éternelle de la Parole vivante, Jésus-Christ. C’est la vie de Dieu dans chaque croyant, qui ne sera rendue complètement manifeste qu’à la résurrection des morts (#Ro 8:19-23 ; #Ph 3:20-21).

16  Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Car Dieu a tant aimé le monde. La mission du Fils est entièrement motivée par l’amour suprême de Dieu pour un monde méchant et pécheur (cf. #Jn 6:32, #Jn 6:51 ; #Jn 12: 47, qui est en rébellion contre lui. « Tant » souligne l’intensité et la force de cet amour. Le Père a offert son Fils unique et bien-aimé pour qu’il meure en faveur d’hommes pécheurs.

17  Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

18  Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

cru au nom. Cette expression signifie plus qu’un simple assentiment intellectuel aux vérités de l’Évangile. Il s’agit de faire confiance à Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur et de s’engager à ses côtés. On reçoit alors une nouvelle nature (v. #Jn 3:7) qui produit un changement dans le cœur et permet d’obéir au Seigneur.

19  Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

20  Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ;

21  mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.

 

JOHN 3 : 1 À 21 + NOTES DE JOHN MACARTHUR  ***

 

1 ¶ But there came a man of the Pharisees named Nicodemus, a ruler of the Jews

Pharisees. The Pharisees were few (about 6000) and formed a legalistic Jewish sect known for its rigid attachment to the minute details of the ceremonial law. Their name means "separated." Jesus' relations with the Pharisees were generally conflicting. He rebuked them for their use of human tradition to cancel Scripture (#Mt 15: 3-9) and, above all, their blatant hypocrisy (#Mt 15: 7-8; #Mt 22: 18; #Mt 23: 13, #Mt 23: 23 #Mt 23: 25 #Mt 23: 29; #Lu 12: 1).

The term Pharisee probably derived from the Hebrew verb meaning "separate" and thus refers to those who have been "set apart". These were not separatists in the sense of isolationism, but in the sense that they showed uncommon zeal for religious and ritual purity defined by the Mosaic law and to their own traditions, they added to the OT law Their origin remains mysterious, but are thought to represent a branch of Hasidim or "pious" time of the Maccabees. They were mostly from the Jewish middle class, and most of them lay people (businessmen) rather than priests or Levites. They represented the hard core of Orthodox Judaism and exerted a major influence on the common people of Israel. According to Josephus, they were 6000 in the days of Herod the Great. Jesus condemned them for their preoccupation with the trappings of religion (rules and regulations) rather than to the inner spiritual transformation.

Nicodemus. He was a Pharisee, and name, of Greek origin, meaning "conqueror of the people". Nothing is known of the family origins of this man in sight, member of the Sanhedrin. He came to believe in Jesus (#Jn 7: 50-52) and put at risk its reputation or even his life, helping to give Jesus a proper burial (#Jn 19: 38-42).

a ruler of the Jews. Allusion to the council, the most important Jewish leader institution of Israel. The Sanhedrin, the supreme court of Israel, consisted of 71 members under the chairmanship of the high priest. The tribunal met every day in the temple, except the Sabbath and other festive days. In principle, he had no power to condemn to death (#Jn 18: 31), but, as in the case of Stephen, this restriction did not prevent the stoning to take place (see # Acts 6: 12-14; #AC 7: 58-60). Roman governors often find their interest to ignore such incidents. In the case of Jesus, men who were considered the very people who had previously conspired against him (cf. #Jn 11: 47-50). Sort of Jewish supreme court or government, he was probably born during the Persian period. At the time of the NT, the Sanhedrin was made up of the high priest (Chair), the chief priests, elders (parents) and scribes, for a total of 71 people. These dignitaries received their hereditary function or political way. They were in charge of the civil and criminal jurisdiction in compliance with Jewish laws. However, death sentences must be ordered by the Roman authorities (#Jn 18: 30-32). After 70 AD. BC and the destruction of Jerusalem, the council was abolished and replaced by the beth din (court judgment), composed of scribes whose decisions had only moral and religious authority.

3: 1-10 We can divide this dialogue between Jesus and Nicodemus in three parts:

1. Nicodemus asks who is Jesus (vv #Jn. 3: 1-3);

2. Jesus reads in the heart of Nicodemus (vv #Jn. 3: 4-8);

3. Jesus challenges the insurance Nicodemus (vv #Jn. 3: 9-10).

3: 1-21 The story of Jesus and Nicodemus reinforces the recurring themes in John: Jesus is the Messiah and Son of God (apologetic), and he came to offer salvation to men (evangelism). #Jn 2: 23-24 actually serves as an introduction to the episode of Nicodemus, since c. #Jn 3 provides proof of Jesus' divinity by demonstrating his ability to read hearts. Jesus also presented the plan of salvation to Nicodemus, thus proving that he was the messenger of God, whose redemptive work offers salvation promised his people (v. #Jn 3:14). This c. can be divided into two parts:

1 dialogue of Jesus and Nicodemus (vv #Jn 3. 1-10);

2. Jesus' discourse about the plan of salvation (vv #Jn. 3: 11-21).

2 This man came to him to Jesus by night and said to him, Rabbi, we know that thou art a teacher come from God: for no man can do these miracles that thou doest, except God be with him.

... came at night. Some consider this nocturnal visit as symbolic of the spiritual darkness of the heart of Nicodemus (cf. #Jn 1: 5; #Jn 9: 4; 11:10 #Jn; #Jn 13: 30) or assume it had decided coming at a time when Jesus would be available to spend time with him. But the most likely explanation is that Nicodemus, as a Jewish leader, feared the implications for him of a public association with Jesus. He chose to come at night to talk secretly with him rather than risk falling out of favor with his colleagues Pharisees did not like Jesus.

3 Jesus answered, Verily, verily, I say unto thee, Except a man be born again, he can not see the kingdom of God.

born again. Or "born from above". Here Jesus was answering a question that Nicodemus had not even asked him, for he had read in his heart and knew the crux: the need for regeneration and spiritual transformation by the Holy Spirit. The new birth is a divine act by which eternal life is given to the believer (# 2Co 5:17; #Tit 3: 5; 1 Peter # 1: 3; 1 John 2:29 #; # 1 John 3: 9; 1 Jn 4 # : 7; 1 John 5 # 1, # 1 John 5: 4, # 1 Jn 5:18). Ch. #Jn 1: 12-13 indicates that this expression also implies the idea of ​​becoming "children of God" through faith in the Word Incarnate.

can not see the kingdom of God. From the context, it makes reference to the first participation in millennial kingdom at the end of time, what the Pharisees and all the other Jews were waiting impatiently. The Pharisees were waiting enthusiastically prophesied resurrection of the saints and the institution of the Messianic kingdom (#Esa 11: 1-16; #Da 12: 2). The problem is that they thought it was enough to enter to belong to the good breeding line and respect the trappings of religion, not through spiritual regeneration advocated by Jesus (cf. 8 #Jn : 33-39; #Ga 6:15). The coming of the kingdom at the end of time can be described as the regeneration of the world (#Mt 19: 28), but each individual must go through a personal regeneration before the end of the world for the right to enter the realm.

4 Nicodemus saith unto him, How can a man be born when he is old? Can he enter into his mother's womb and be born?

Being a teacher himself, Nicodemus well understood rabbinic method was to use the imagery to teach spiritual truth. He simply raised the symbolism used by Jesus.

5 Jesus answered, Verily, verily, I say unto thee, Except a man be born of water and the Spirit, he can not enter the kingdom of God.

born of water and the Spirit. Jesus did not literally talking here of the water but the need for purification (eg #Ez. 36: 24-27.). In the OT, the water usually refers figuratively renewal or spiritual cleansing, especially if the "Spirit" is associated (#No 19: 17-19; #PS 51: 11-12; 32 #Esa: 15; #Esa 44: 3-5; #Esa 55: 1-3; Jer 2:13 #; #Joe 2: 28-29). Jesus was referring to spiritual purification of the soul, accomplished by the Holy Spirit through the Word of God at salvation (cf. 5:26 #EP; #Tit 3: 5) and needed to belong to the kingdom.

6 That which is born of the flesh is flesh, and that which is born of the Spirit is spirit.

7 Marvel not that I said to you, You must be born again.

8 The wind blows where it wishes, and you hear its sound; but canst not tell whence it cometh, and whither it goeth. It is with everyone who is born of the Spirit.

The wind blows where it will. Jesus meant that, just as the wind can not be controlled or understood by men, who are feeling the effects yet, so the Holy Spirit can not be contained or included, even though we can see evidence of its work. Where work the Holy Spirit, we see undeniable and obvious evidence of its action.

9 Nicodemus said to him: How can this be?

10 Jesus answered him: Art thou a master of Israel, and knowest not these things!

the doctor. The use of the definite article "the" indicates that Nicodemus was a renowned teacher of the nation of Israel, a religious authority recognized. Jesus' response emphasized the spiritual bankruptcy of the nation at the time, since even one of the largest Jewish doctors were not able to recognize that this teaching on spiritual purification and personal transformation clearly based on the AT that he was supposed to know (cf. v #Jn 3: 5.). This conversation shows that the external practice of religion can completely dull the spiritual understanding that we are.

11 Verily, verily, I say unto thee, We speak that we know, and we testify what we have seen; and you receive not our testimony.

you do not receive our testimony. The plural "you" here echoes the "we" of verse. 2 where Nicodemus spoke as a representative of the nation of Israel ("we know"). In v. 11 Jesus answered with a "you" which signals that the incredulity of Nicodemus is typical of that of the whole nation.

3: 11-12 Jesus focuses on the theme of infidelity as a cause of ignorance. Basically, the inability of Nicodemus to understand the words of Jesus was due less to an intellectual disability to his refusal to believe in the testimony of Jesus.

3: 11-21 These verses. no longer relate to Nicodemus but in Jesus' discourse on the true meaning of salvation. The central conclusion of these verses. is "believe", used 7 times. The believer must appropriate the new birth through faith. While vv. #Jn 3: 1-10 express the fact that salvation is the result of the initiative of God, vv. #Jn 3: 11-12 underscore the need for human response to God's work of regeneration. Vv. #Jn 3: 11-21 constitute a section which may be divided into three parts:

1 the problem of unbelief (vv #Jn 3: 11-12.);

2. the answer to unbelief (vv #Jn. 3: 13-17); and

3. the result of unbelief (vv #Jn. 3: 18-21).

12 If you do not believe when I told you earthly things, how will you believe if I tell you heavenly things?

13 No one has ascended into heaven except the one who descended from heaven, the Son of man which is in heaven.

No one has ascended to heaven. This v. contradicted the claims of other religions to have received revelations from God. Jesus insisted that no one had been able to ascend to heaven and back to report to others what he had seen of the heavenly realities (see # 2 Corinthians 12: 1-4). He had his permanent residence in heaven before his incarnation, and therefore, he is the only one who can claim to have the truth about divine wisdom (cf. #Pr 30: 4).

14 And as Moses lifted up the serpent in the wilderness, so must the Son of man be lifted up:

so must the Son of man be lifted up. See #Jn 8:28; #Jn 12: 32, #Jn 12: 34; #Jn 18: 31-32. Veiled prediction of Jesus' death on the cross, with an allusion to the story of #No 21: 4-9, where the Israelites who watched the serpent raised by Moses were healed of their diseases. The important thing in this analogy is the "be high". Just as when Moses held up the snake on the pole, those watching the live physically, so those who look to Christ, who was "high" on the cross, will live spiritually and eternally.

15 that whoever believes in him may have eternal life.

eternal life. This is the first of a dozen references to "eternal life" in the Gospel of John, fifty in the NT Eternal life means not only a life of infinite length but also of a higher quality . Literally it means "life of the age to come" and that therefore refers to the resurrection and heavenly existence in glory and perfect holiness. This life, believers are already experiencing down here, even before arriving in paradise. Have "eternal life" essentially means sharing the eternal life of the living Word, Jesus Christ. That's life of God in every believer, which will be made fully manifest until the resurrection of the dead (#Ro 8: 19-23; #Ph 3: 20-21).

16 For God so loved the world that he gave his only Son, that whoever believes in him should not perish, but have everlasting life.

For God so loved the world. The mission of the Son is fully driven by the supreme love of God for a wicked and sinful world (cf. 6:32 #Jn, #Jn 6:51; #Jn 12: 47, which is in rebellion against him "Both. "emphasizes the intensity and strength of this love. The Father gave his only Son and well-liked for him to die on behalf of sinners.

17 For God sent not his Son into the world to condemn the world; but that the world might be saved through him.

18 He that believeth on him is not condemned; but he that believeth not is condemned already, because he hath not believed in the name of the only Son of God.

believed in the name. This expression means more than just intellectual assent to the truths of the gospel. It is trusting Jesus Christ as Lord and Savior and commit to his side. It then receives a new nature (#Jn v. 3: 7) a change in the heart and helps to obey the Lord.

19 And this is the condemnation, that light is come into the world, and men loved darkness rather than light, because their deeds were evil.

20 For every one that doeth evil hateth the light, neither cometh to the light, lest his deeds should be reproved;

21 But he that doeth truth cometh to the light, that his deeds may be made manifest, that they are wrought in God.

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