JEAN 6 : 1 À 36 + *** JOHN 6 : 1 À 36 + NOTES DE JOHN MACARTHUR ***
08/07/2015 10:12JEAN 6 : 1 À 36 + ***
1 ¶ Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, de Tibériade.
Après cela. Il peut y avoir un certain laps de temps entre les ch. #Jn 5 et 6. Si la fête de 5:1 était celle des tabernacles, il s’était écoulé six mois (octobre à avril). S’il s’agissait de la Pâque, alors c’est même une année qui sépare les deux ch.
la mer de Galilée. Le ch. #Jn 6 possède une structure très similaire à celle du ch. #Jn 5, puisque les deux se déroulent pendant une fête juive et qu’ils débouchent tous les deux sur un discours visant à démontrer la divinité de Jésus. Si le ch. #Jn 5 se passe au sud, en Judée, le 6 évoque ce qui arriva au nord, en Galilée. La conclusion de ces deux ch. est la même: Jésus est rejeté au sud comme au nord.
6:1-14 L’histoire de la nourriture distribuée aux 5000 est le 4e signe fourni par Jean pour démontrer que Jésus était le Messie et le Fils de Dieu. C’est le seul miracle rapporté dans les quatre Évangiles (#Mt 14:13-23 ; #Mr 6:30-46 ; #Lu 9:10-17). Puisque Jean écrivit vraisemblablement dans le but de compléter les Évangiles synoptiques en apportant des informations qui ne s’y trouvent pas, le fait qu’il rapporte, lui aussi, ce miracle souligne son importance particulière. Cette importance est double:
1° il démontre plus que tout autre le pouvoir créateur de Jésus;
2° il est une preuve incontournable de la divinité de Jésus et sert ainsi le but que Jean s’était fixé, tout en constituant une transition naturelle avec le discours où Jésus se définit comme « le pain de vie » (vv. #Jn 6:22-40).
Il est intéressant de remarquer que les deux miracles créateurs de Jésus, l’eau changée en vin (#Jn 2:1-10) et la multiplication des pains (vv. #Jn 6:1-14), parlent des éléments principaux de la cène (v. #Jn 6:53).
2 Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miracles qu’il opérait sur les malades.
elle voyait les miracles. Les foules suivaient Jésus non par foi en lui mais par curiosité devant les miracles qu’il accomplissait (v. #Jn 6:26). Cependant, malgré leurs motivations grossières, Jésus avait compassion d’elles, et c’est pourquoi il guérissait leurs malades et les nourrissait (cf. #Mt 13: 14 ; #Mr 6:34).
3 Jésus monta sur la montagne, et là il s’assit avec ses disciples.
4 Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.
5 Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésus dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à manger ?
6 Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire.
7 Philippe lui répondit : Les pains qu’on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu.
deux cents deniers. Un denier représentait une journée de travail d’un ouvrier agricole; 200 deniers équivalaient donc à 8 mois de salaire environ. La foule était cependant si nombreuse que cette somme n’aurait pas suffi à nourrir tout le monde.
8 Un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit:
9 Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ?
10 Jésus dit : Faites-les asseoir. Il y avait dans ce lieu beaucoup d’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
cinq mille. Le nombre de 5000 hommes n’incluait pas les femmes et les enfants, ce qui porte le nombre réel à environ 20 000.
11 Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent.
12 Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.
13 Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinq pains d’orge, après que tous eurent mangé.
14 Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète qui doit venir dans le monde.
le prophète. La foule faisait allusion au « prophète » de #De 18: 15. Il est triste de constater que leurs commentaires, provoqués par les guérisons et la multiplication des pains, indiquent que ces gens désiraient un Messie apte à combler leurs besoins physiques plutôt que spirituels. Visiblement, personne n’avait conscience de la nécessité de se repentir et de préparer le royaume (#Mt 4:17). Ils désiraient un Messie terrestre, un politicien capable de satisfaire tous leurs besoins matériels et de les délivrer de l’oppression romaine. Leur réaction est typique de celle de nombre de nos contemporains: ils désirent un Christ qui n’attende rien d’eux (cf. #Mt 10:34-39 ; #Mt 16:24-26), mais qui réponde à toutes leurs exigences personnelles.
15 ¶ Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui seul.
l’enlever pour le faire roi. Jean compléta l’information qu’on trouve dans Mt et Mc en indiquant la raison pour laquelle Jésus renvoya les disciples et se retira de la foule: il savait de façon surnaturelle qu’ils avaient l’intention de le faire roi dans le seul but de bénéficier d’autres guérisons et multiplications des pains. La foule, excitée par l’enthousiasme populaire, était décidée à réaliser des projets politiques qui seraient allés à l’encontre de la volonté divine.
16 Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer.
6:16-21 L’histoire de Jésus marchant sur les eaux constitue le 5e des signes rapportés par l’Évangile de Jean pour démontrer que Jésus était le Fils de Dieu (#Jn 20:30-31), conformément à l’objectif poursuivi par l’auteur. Ce miracle démontre la divinité de Jésus en prouvant sa souveraineté sur les lois de la nature.
17 Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre à Capernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
à Capernaüm. #Mt 14: 22 et #Mr 6:45 indiquent que, dès qu’il eut nourri les foules, Jésus renvoya les disciples pour se diriger vers Capernaüm, à l’ouest (vv. #Jn 6:16-17).
18 Il soufflait un grand vent, et la mer était agitée.
Il soufflait un grand vent. Le lac de Tibériade se situe à 250 m en dessous du niveau de la mer. L’air frais qui descend très vite des montagnes au nord et des plateaux au sud arrive sur le lac et chasse l’air chaud et humide, ce qui entraîne une violente agitation des eaux.
19 Après avoir ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’approchant de la barque. Et ils eurent peur.
Jésus marchant sur la mer. Les synoptiques indiquent que, dans leur frayeur et à cause de l’obscurité, les disciples crurent voir un fantôme (#Mt 14: 26 ; #Mr 6:49). Le Fils de Dieu a créé le monde. Il pouvait donc maîtriser ces forces et, dans ce cas, il suspendit la loi de la gravitation universelle. Ce n’était pas un acte frivole de sa part, mais une spectaculaire leçon de choses pour prouver aux disciples son identité de Seigneur souverain de la création (cf. #Jn 1:3).
20 Mais Jésus leur dit : C’est moi ; n’ayez pas peur !
21 Ils voulaient donc le prendre dans la barque, et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient.
aussitôt la barque aborda. Cette formulation prouve qu’un autre miracle eut lieu: la barque arriva instantanément à son exacte destination dès que Jésus y mit le pied.
22 ¶ La foule qui était restée de l’autre côté de la mer avait remarqué qu’il ne se trouvait là qu’une seule barque, et que Jésus n’était pas monté dans cette barque avec ses disciples, mais qu’ils étaient partis seuls.
6:22-23 Les foules qui avaient assisté aux guérisons et à la multiplication des pains se trouvaient encore à l’endroit de ces miracles (à l’est du lac) et, leur curiosité ayant été aiguisée, elles désiraient revoir Jésus. D’autres barques étaient pleines de gens en provenance de Tibériade (rive nord-ouest du lac) qui avaient aussi entendu parler des miracles et cherchaient Jésus.
6:22-58 C’est le célèbre discours de Jésus sur le pain de vie. Le thème clé se lit au v. 35: « Je suis le pain de vie », qui représente la première des sept déclarations emphatiques, « Je suis », que prononce Jésus dans cet Évangile (#Jn 8:12 ; #Jn 10:7, #Jn 10:9, #Jn 10:11, #Jn 10:14 ; #Jn 11:25 ; #Jn 14: 6 ; #Jn 15: 1, #Jn 15: 5). Cette présentation de Jésus comme « pain de vie » renforce le thème de sa messianité (#Jn 20:30-31). Jean rapporte les miracles de Jésus pour prouver sa divinité, mais il passe immédiatement au discours concernant les réalités spirituelles de sa personne pour définir correctement quelle était son identité: pas un simple faiseur de miracles mais le Fils de Dieu, venu sauver l’humanité de son péché (#Jn 3:16). Ce discours fut prononcé dans l’enceinte de la synagogue à Capernaüm (v. #Jn 6:59).
23 Le lendemain, comme d’autres barques étaient arrivées de Tibériade près du lieu où ils avaient mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâces,
24 les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là, montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à la recherche de Jésus.
25 Et l’ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent : Rabbi, quand es-tu venu ici ?
26 Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
parce que vous avez mangé. Jésus n’était pas dupe: les foules ne le suivaient que par désir superficiel de nourriture, non parce qu’elles avaient compris la véritable signification spirituelle de sa personne et de sa mission (#Jn 8:14-21 ; #Mr 6:52).
27 Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau.
nourriture qui périt. Jésus reprocha aux foules leur conception purement matérialiste du royaume messianique (cf. v. #Jn 6:26 ; #Jn 4:15). Le royaume du Messie sera certes, un jour, physique au sens littéral, mais les gens n’arrivaient pas à comprendre l’immense portée spirituelle et la bénédiction que constitue la « vie éternelle » accordée sur-le-champ à ceux qui croient au témoignage de Dieu à son Fils.
subsiste pour la vie éternelle. La suite du discours indique que Jésus faisait là allusion à lui-même (v. #Jn 6:35).
28 ¶ Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ?
œuvres de Dieu. Ils pensaient, à tort, que Jésus leur demandait de faire des œuvres destinées à leur valoir la vie éternelle, et ils s’en croyaient capables.
29 Jésus leur répondit: L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.
L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez. Les foules comprirent de travers l’interdiction prononcée par Jésus au v. 27, ce qui le poussa à leur rappeler qu’il est faux de rechercher exclusivement les bénédictions matérielles. La seule œuvre qu’exige Dieu, c’est que l’on ait confiance, que l’on croie que Jésus est le Messie et le Fils de Dieu (cf. #Mal 3:1). Le seul « travail » exigé par Dieu, c’est la foi en son Fils (cf. #Jn 5:24).
30 Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ?
Quel miracle fais-tu donc. Cette question prouve la stupidité et l’aveuglement spirituel de la foule, de même que sa curiosité égoïste et superficielle. La multiplication des pains en faveur des 20 000 (v. #Jn 6:10) constituait un signe suffisamment fort de la divinité de Christ (cf. #Lu 16: 31).
31 Nos pères ont mangé la manne dans le désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger.
Nos pères ont mangé la manne. La logique de la foule semble avoir été que la multiplication de la nourriture n’était qu’un piètre miracle qui ne soutenait pas la comparaison avec ce que Moïse avait fait. Pour croire en Jésus, ils avaient besoin de le voir nourrir toute la nation d’Israël avec la même abondance que Dieu lorsqu’il avait envoyé la manne afin de nourrir la nation d’Israël tout entière pendant les 40 ans d’errance dans le désert (#Ex 16:11-36). Comme condition de leur foi en lui, ils exigeaient, en citant #Ps 78:24, que Jésus se montre plus fort que Moïse.
32 Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel ;
le vrai pain du ciel. La manne que Dieu donna n’était que provisoire, elle disparut un jour et ne représentait qu’une ombre de ce que Dieu leur offrait dans le vrai pain, Jésus-Christ, qui donne la vie éternelle et spirituelle à toute l’humanité (« monde »).
33 car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.
le pain de Dieu. Expression synonyme de « pain du ciel » (v. #Jn 6:32).
34 Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce pain.
Seigneur, donne-nous toujours ce pain. Déclaration qui démontre, une fois de plus, l’aveuglement de la foule, car les gens avaient toujours envie d’un pain matériel et ne comprenaient pas encore les implications spirituelles que Jésus voulait leur transmettre: c’est Jésus lui-même qui est ce « pain » (cf. #Jn 4:15).
35 Jésus leur dit : Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Je suis le pain de vie. L’incompréhension manifeste constatée par Jésus au v. 34 l’obligea à dire explicitement qu’il parlait de lui-même.
Les « Je suis » de Jésus
Dans le texte grec de cet Évangile, on trouve 23 fois en tout la déclaration significative « je suis » (egô eimi, en grec) dans la bouche de Jésus (#Jn 4:26 ; #Jn 6:20, #Jn 6:35, #Jn 6:41, #Jn 6:48, #Jn 6:51 ; #Jn 8:12, #Jn 8:18, #Jn 8:24, #Jn 8:28, #Jn 8:58 ; #Jn 10:7, #Jn 10:9, #Jn 10:11, #Jn 10:14 ; #Jn 11:25 ; #Jn 13: 19 ; #Jn 14: 6 ; #Jn 15: 1, #Jn 15: 5 ; #Jn 18:5-6, #Jn 18: 8). Dans plusieurs d’entre elles, il accompagne ce « je suis » de puissantes métaphores qui expriment son œuvre de salut en faveur du monde.
« Je suis le pain de vie » (#Jn 6:35, #Jn 6:41, #Jn 6:48, #Jn 6:51)
« Je suis la lumière du monde » (#Jn 8:12)
« Je suis la porte pour les brebis » (#Jn 10:7, #Jn 10:9)
« Je suis le bon berger » (#Jn 10:11, #Jn 10:14)
« Je suis la résurrection et la vie » (#Jn 11:25)
« Je suis le chemin, la vérité et la vie » (#Jn 14: 6)
« Je suis le vrai cep » (#Jn 15: 1, #Jn 15: 5)
36 Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point.
JOHN 6 : 1 À 36 + NOTES DE JOHN MACARTHUR ***
1 ¶ After this, Jesus went across the Sea of Galilee, Tiberias.
After that. There may be a period of time between c. #Jn 5 and 6. If the party of 5: 1 was that of tabernacles, he had passed six months (October to April). If it was Passover, so it's even a year separating the two bedrooms.
the Sea of Galilee. The CH. #Jn 6 has a structure very similar to that of ch. #Jn 5, since both take place during a Jewish holiday and they open both on a speech to demonstrate the divinity of Jesus. If the c. #Jn 5 goes south, Judea, 6 evokes what happened in the north, in Galilee. The conclusion of both ch. is the same: Jesus is rejected in the south and north.
6: 1-14 The story of the food distributed in 5000 is the 4th sign provided by John to show that Jesus was the Messiah and the Son of God. It is the only miracle recorded in all four Gospels (#Mt 14: 13-23; #Mr 6: 30-46; #Lu 9: 10-17). Since John probably wrote in order to complement the Synoptic Gospels by providing information that is not there, that it refers, too, this miracle emphasizes its importance. This importance is twofold:
1. it demonstrates more than anything else the creative power of Jesus;
2 ° it is an inescapable proof of the divinity of Jesus and thus serves the purpose that John had set, while providing a natural transition to the discourse in which Jesus defines himself as "the bread of life" (vv. 6 #Jn : 22-40).
It is interesting that the two creators miracles of Jesus, the water changed into wine (#Jn 2: 1-10) and the Feeding (#Jn vv. 6: 1-14), speaking of the main elements the Supper (v. #Jn 6:53).
2 A great multitude followed him, because they saw the miracles he wrought upon the sick.
she saw the signs. The crowds followed Jesus not by faith in him but curiosity about the miracles he was doing (v. #Jn 6:26). However, despite their rude motivations, Jesus had compassion on them, and that's why he healed their sick and fed them (cf. #Mt 13: 14; #Mr 6:34).
3 Jesus went up the mountain, and there he sat with his disciples.
4 Now the Passover was near, the feast of the Jews.
5 Having looked up, and saw a great crowd coming toward him, Jesus said to Philip, Whence shall we buy bread, that these may eat?
6 He said this to test him, for he himself knew what he would do.
7 Philip answered him, Loaves for two hundred denarii are not enough for everyone to take a little.
Two hundred pennyworth. A denarius was a day's work of a farm worker; 200 denier therefore equivalent to about 8 months of salary. The crowd was so large, however, that this amount would not be enough to feed everyone.
8 One of his disciples, Andrew, Simon Peter's brother, said:
9 There is a boy here who has five barley loaves and two fish; but what are they among so many?
10 Jesus said, Make the men sit down. There was in this place a lot of grass. They sat down, in number about five thousand.
five thousand. 5000 The number of men did not include women and children, bringing the actual number at about 20,000.
11 Jesus took the loaves, gave thanks, and distributed them to those who were seated; He gave them also the fish, as much as they would.
12 When they were filled, he said to his disciples: Gather up the fragments that remain, that nothing be lost.
13 Therefore they gathered them and filled twelve baskets with the fragments that remained of the five barley loaves, that had eaten.
14 These people saw the miracle that Jesus did, said, This is truly the prophet who comes into the world.
the Prophet. The crowd was referring to the "prophet" of # of 18: 15. It is sad that their comments, caused by the cures and the loaves, indicate that these people wanted a Messiah able to meet their physical needs rather than spiritual . Obviously, no one was aware of the need to repent and prepare for the kingdom (#Mt 4:17). They wanted an earthly Messiah, a politician able to satisfy all their material needs and to deliver them from Roman oppression. Their reaction is typical of that of many of our contemporaries: they want a Christ who does not expect anything from them (cf. #Mt 10: 34-39; #Mt 16: 24-26), but that meets all their personal requirements.
15 ¶ And Jesus knew that they would come and take him to make him king, withdrew again to the mountain by himself.
remove it to make him king. John completed the information found in Mt and Mc indicating why Jesus sent the disciples and withdrew from the crowd: he supernaturally knew that they intended to make the king the sole purpose to benefit other healings and multiplication of the loaves. The crowd, excited by the popular enthusiasm, was determined to achieve political projects that would have gone against God's will.
16 When evening came, his disciples went down to the sea.
6: 16-21 The story of Jesus walking on the water is the fifth signs reported by the Gospel of John to show that Jesus was the Son of God (#Jn 20: 30-31), in accordance with objective pursued by the author. This miracle demonstrates the divinity of Jesus by proving its sovereignty over the laws of nature.
With 17 got into a boat, and went over the sea to Capernaum. It was already dark, and Jesus had not yet come.
in Capernaum. #Mt 14: 22 and 6:45 #Mr indicate that as soon as he fed the crowds, Jesus sent the disciples headed for Capernaum, west (vv #Jn. 6: 16-17).
18 It was blowing a gale and the sea was rough.
It was blowing a gale. The Sea of Galilee is 250 m below the level of the sea. The fresh air that descends rapidly mountains to the north and south plateaus happens on the lake and hunting warm moist air, resulting violent agitation of the water.
19 Having rowed about three or four miles, they saw Jesus walking on the sea and approaching the boat. And they were afraid.
. Jesus walking on the sea Synoptic indicate that in their fright, and because of the dark, the disciples thought they saw a ghost (#Mt 14: 26; #Mr 6:49). The Son of God created the world. He could then control these forces, and in this case, he suspended the law of universal gravitation. It was not a frivolous act on his part, but a dramatic object lesson to the disciples to prove his identity sovereign Lord of creation (cf. #Jn 1: 3).
20 But Jesus said to them: It is I; do not be afraid!
21 They wanted to take him into the boat, and immediately the boat was at the land whither they went.
immediately the ship. This formulation shows that another miracle occurred: the boat instantly reached its exact destination when Jesus set foot there.
¶ 22 The crowd that stood on the other side of the sea saw that there was only one boat there, and that Jesus had not entered the boat with his disciples, but they were only parties.
6: 22-23 The crowds who attended the cures and the loaves were still in the place of these miracles (East Lake), and their curiosity has been sharpened, they wanted to see Jesus. Other boats were full of people from Tiberias (northwest shore of the lake), who had also heard about the miracles and sought Jesus.
6: 22-58 This is the famous Jesus' discourse on the bread of life. The key theme reads in v. 35: "I am the bread of life", which represents the first of seven emphatic statements, "I am" pronounced by Jesus in the Gospel (8:12 #Jn; #Jn 10: 7, #Jn 10: 9, #Jn 10:11 #Jn 10:14; 11:25 #Jn; #Jn 14: 6; #Jn 15: 1, #Jn 15: 5). The presentation of Jesus as the "bread of life" reinforces the theme of his Messiahship (#Jn 20: 30-31). John records Jesus' miracles to prove his divinity, but he immediately goes speech about spiritual realities of person to define properly what his identity not just a miracle but the Son of God who came to save humanity his sin (#Jn 3:16). This speech was made within the walls of the synagogue in Capernaum (v. #Jn 6:59).
23 The following day, other boats from Tiberias came near the place where they ate the bread after the Lord had given thanks,
24 people in the crowd saw that neither Jesus nor his disciples were there, they themselves got into the boats and came to Capernaum looking for Jesus.
25 And when they found beyond the sea, they said unto him, Rabbi, when did you come here?
26 Jesus answered them, Verily, verily, I say to you, you seek me, not because you saw signs, but because you ate the loaves and have been filled.
because you ate. Jesus was not fooled: the crowds followed him only by superficial desire for food, not because they had understood the true spiritual meaning of his person and his mission (#Jn 8: 14-21; #Mr 6: 52).
27 Do not labor for the food which perishes, but for that which endureth unto everlasting life, which the Son of Man will give you; for it is he whom the Father, God has set His seal.
food that perishes. Jesus rebuked the crowds their purely materialistic conception of the Messianic kingdom (cf. v #Jn 6:26;. #Jn 4:15). The kingdom of the Messiah will certainly one day, literally physical, but people could not understand the immense spiritual significance and blessing that is the "eternal life" agreed on the spot to those who believe in testimony of God in His Son.
endures to eternal life. Following the speech indicates that Jesus was referring to himself (v. #Jn 6:35).
28 ¶ And they said unto him, What must we do to do the works of God?
works of God. They thought, wrongly, that Jesus asked to do works for them assert eternal life, and they thought they could get.
29 Jesus answered them, God's work is that you believe in him whom he has sent.
The work of God is that you may believe. Crowds realized through the banning of Jesus in v. 27, which prompted him to remind them that it is wrong to exclusively look for material blessings. The only work required by God is that we have confidence that we may believe that Jesus is the Messiah and Son of God (cf. #Mal 3: 1). The only "work" required by God is faith in His Son (cf. #Jn 5:24).
30 What then do you do so, they said, that we may see, and we believe you? What do you do?
What sign do you do so. This question proves the stupidity and spiritual blindness of the crowd, as his selfish and superficial curiosity. The loaves in favor of 20,000 (v. #Jn 6:10) was a strong enough sign of the divinity of Christ (cf. #Lu 16: 31).
31 Our fathers ate the manna in the desert; as it is written: He gave them bread from heaven to eat.
Our fathers ate the manna. The logic of the crowd seems to have been the multiplication of food was only a paltry miracle which did not support the comparison with what Moses had done. To believe in Jesus, they needed to see him feed the entire nation of Israel with the same abundance when God sent manna to feed the whole nation of Israel during the 40 years of wandering in the Desert (#Ex 16: 11-36). As a condition of their faith in him, they demanded, citing #PS 78:24, Jesus is more powerful than Moses.
32 Jesus answered them, Verily, verily, I say unto you, Moses gave you not bread from heaven, but my Father giveth you the true bread from heaven;
the true bread from heaven. The manna that God gave was only temporary, she disappeared one day and was only a shadow of what God gave them the true bread, Jesus Christ, who gives eternal and spiritual life to all mankind ( "world").
33 For the bread of God is that which comes down from heaven and gives life to the world.
the bread of God. Expression synonymous with "bread from heaven" (v. #Jn 6:32).
34 They said to him: Lord, give us this bread.
Lord, give us this bread. Declaration demonstrates, once again, the blindness of the crowd, as people had always wanted a bread material and do not understand the spiritual implications that Jesus wanted to convey to them is Jesus himself who is This "bread" (cf. #Jn 4:15).
35 Jesus said to them: I am the bread of life. Whoever comes to me will never hunger, and whoever believes in me shall never thirst.
I am the bread of life. The apparent misunderstanding proven by Jesus in verse. 34 obliged to say explicitly that he was talking about himself.
The "I" of Jesus
In the Greek text of this Gospel, we find 23 times in all the significant statement "I am" (ego eimi in Greek) in the mouth of Jesus (#Jn 4:26; 6:20 #Jn, #Jn 6: 35, #Jn 6:41, 6:48 #Jn, #Jn 6:51; #Jn 8:12, 8:18 #Jn, #Jn 8:24, 8:28 #Jn, #Jn 8:58; #Jn 10: 7, #Jn 10: 9, 10:11 #Jn, #Jn 10:14; 11:25 #Jn; #Jn 13: 19; #Jn 14: 6; #Jn 15: 1, #Jn 15: 5; #Jn 18: 5-6, #Jn 18: 8). In several of them he accompanied the "I am" of powerful metaphors that express his work of salvation for the world.
"I am the bread of life" (6:35 #Jn, #Jn 6:41, 6:48 #Jn, #Jn 6:51)
"I am the light of the world" (8:12 #Jn)
"I am the gate for the sheep" (#Jn 10: 7, #Jn 10: 9)
"I am the good shepherd" (10:11 #Jn, #Jn 10:14)
"I am the resurrection and the life" (#Jn 11:25)
"I am the way, the truth and the life" (#Jn 14: 6)
"I am the true vine" (#Jn 15: 1, #Jn 15: 5)
36 But I have told you, you have seen me, and believe not.
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