JEAN 7 : 25 À 53 + *** JOHN 7 : 25 à 53 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

11/07/2015 09:35

 

JEAN 7 : 25 À 53 + ***

25 
Quelques habitants de Jérusalem disaient : N'est-ce pas là celui
qu'ils cherchent à faire mourir ?

7:25-36 Dans
cette section, Jean renouvelle les affirmations de Jésus concernant son
identité de Messie et de Fils de Dieu. Il insiste sur son origine et sa
citoyenneté divines. Alors que certains crurent en lui dès ce moment-là (v. #Jn
7:31), les chefs religieux furent de plus en plus remontés contre lui et
décidèrent de mettre à exécution leurs sombres projets de meurtre (v. #Jn
7:32). Jésus confrontait les gens à trois problèmes rapportés dans ces vv.:

1° une
confusion totale (vv. #Jn 7:25-29);

2° des
convictions diverses (vv. #Jn 7:30-32);

3° une
conversion remise à plus tard (vv. #Jn 7:33-36).

Ces trois
problèmes plongeaient Jérusalem dans un état de désespoir absolu.

26 
Et voici, il parle librement, et ils ne lui disent rien ! Est-ce
que vraiment les chefs auraient reconnu qu'il est le Christ ?

il parle librement. Ce qui surprenait les masses,
c'était qu'en dépit des menaces que les autorités religieuses faisaient peser
sur lui (vv. #Jn 7:20, #Jn 7:32), Jésus persistait à proclamer son identité.

les chefs auraient reconnu. La question indique que les foules
et les chefs se trouvaient dans la plus grande confusion et la plus grande
incertitude quant à l'identité de Christ, puisqu'elle révèle leurs doutes et
leur incrédulité. Le fait que les autorités n'arrêtaient pas Jésus pour le
réduire au silence les laissait également perplexes, car cela les amenait à
douter qu'il soit réellement un imposteur. Une telle confusion faisait penser
au peuple que les autorités religieuses étaient convaincues, en leur for
intérieur, que Jésus était effectivement le Christ. Une confusion profonde
régnait parmi toutes les parties en présence au sujet de Jésus.

Christ. Ce terme est l'équivalent grec de
l'hébreux qui signifie « Messie ». Ce terme, de Messie, est la
transcription approximative d'un mot hébreu ou araméen qui signifie
« oint ». Il dérive d'un verbe signifiant « oindre »
quelqu'un pour le consacrer à une fonction particulière. D'abord appliqué au
roi d'Israël (« l'oint de l'Éternel », #1S 16:6), au souverain
sacrificateur (« sacrificateur ayant reçu l'onction », #Lé 4:3) et,
dans un passage, aux patriarches (« mes oints », #Ps 105:15), le
terme finit par désigner, avant tout, celui qui avait été annoncé comme étant
« celui qui vient » ou le « Messie », dans son rôle de
prophète, de sacrificateur et de roi. Le terme « Christ », mot grec
(adjectif verbal) qui vient du verbe signifiant « oindre », est
utilisé pour traduire le terme hébreu, si bien que les termes
« Messie » et « Christ » sont des titres, et non des noms
personnels de Jésus.

27 
Cependant celui-ci, nous savons d'où il est ; mais le Christ, quand
il viendra, personne ne saura d'où il est.

personne ne saura d'où il est. Seule l'information concernant le
lieu de naissance du Messie était révélée dans les Écritures (#Mi 5:1 ;
#Mt 2:5-6). Par ailleurs, une tradition s'était développée dans les cercles
juifs, selon laquelle le Messie apparaîtrait tout d'un coup. Cette
interprétation provenait d'une erreur d'interprétation d'#Esa 53:8 et #Mal 3:1.
Ainsi, cette phrase signifie vraisemblablement que l'identité du Messie devait
rester complètement secrète jusqu'à ce qu'il apparaisse soudain en Israël pour
accomplir la rédemption du peuple. Il était notoire, au contraire, que Jésus
avait vécu à Nazareth, et beaucoup le connaissaient, même superficiellement (v.
#Jn 7:28).

28 
Et Jésus, enseignant dans le temple, s'écria : Vous me connaissez,
et vous savez d'où je suis ! Je ne suis pas venu de moi-même : mais
celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.

s'écria. Jésus conféra une grande publicité
à cet enseignement important en parlant d'une voix plus forte (cf. v. #Jn
7:37 ; #Jn 1:15 ; #Jn 12:44).

Vous me connaissez, et vous savez
d'où je suis!

Ces mots sont l'antithèse de 8:19 où Jésus dit à ses ennemis qu'ils ne le
connaissent pas plus lui que son Père. C'est l'indice qu'il fait preuve ici
d'une ironie mordante. Ce que Jésus voulait dire, c'est que, contrairement à ce
qu'ils pensaient, ils n'avaient aucune compréhension véritable de son identité.
Ils ne le connaissaient que sur le plan terrestre, mais pas spirituellement,
car ils ne connaissaient pas Dieu non plus.

vous ne le connaissez pas. Ils se croyaient capables d'un
grand discernement spirituel, mais leur rejet de Jésus prouvait leur faillite
dans ce domaine (#Ro 2:17-19).

29 
Moi, je le connais ; car je viens de lui, et c'est lui qui m'a
envoyé.

30 
Ils cherchaient donc à se saisir de lui, et personne ne mit la main sur
lui, parce que son heure n'était pas encore venue.

son heure n'était pas encore venue. Indique la raison pour laquelle ils
ne pouvaient l'arrêter: ce n'était pas encore le moment prévu dans le plan et
l'horaire de Dieu.

31 
Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient : Le
Christ, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait
celui-ci ?

Plusieurs ...  crurent. Le peuple avait des opinions
diverses et contraires au sujet de Jésus. Certains désiraient son arrestation,
mais il existait un petit reste de croyants sincères. La question posée dans ce
v. implique une réponse négative: le Messie ne pourrait jamais faire de
miracles plus grands que ceux de Jésus.

32 
Les pharisiens entendirent la foule murmurant de lui ces choses. Alors
les principaux sacrificateurs et les pharisiens envoyèrent des huissiers pour
le saisir.

les principaux sacrificateurs et les
pharisiens
. Ces
deux groupes n'avaient jamais eu de bonnes relations. La plupart des principaux
sacrificateurs étaient des sadducéens, qui étaient les adversaires politiques
et religieux des pharisiens. Dans son Évangile, Jean cite souvent ces deux
groupes ensemble (voir aussi v. 45; 11:47, 57; 18:3) pour souligner que leur
coopération n'était motivée que par leur haine commune de Jésus. Ils furent
inquiets de la foi des personnes mentionnées au v. 31 et, pour éviter toute
vénération de Jésus comme Messie, ils essayèrent sans succès de l'arrêter (v.
#Jn 7:30).

huissiers. Les gardes du temple servaient de
force de police officieuse, composée de Lévites chargés de maintenir l'ordre
aux alentours du temple. Le sanhédrin faisait aussi appel à ses services
au-delà de l'enceinte du temple, pour régler les querelles religieuses qui
n'affectaient pas la politique romaine.

33 
Jésus dit : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis je
m'en vais vers celui qui m'a envoyé.

34 
Vous me chercherez et vous ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir
où je serai.

vous ne pouvez venir où je serai. Jésus évoque ici son retour, après sa
crucifixion, vers le ciel d'où il était parti et vers son Père (voir #Jn 17: 15).

35 
Sur quoi les Juifs dirent entre eux : Où ira-t-il, que nous ne le
trouvions pas ? Ira-t-il parmi ceux qui sont dispersés chez les Grecs, et
enseignera-t-il les Grecs ?

enseignera-t-il les Grecs? Probable allusion aux prosélytes,
des païens convertis au judaïsme. Quand Jean rapporta cette expression, il y
mit sans doute beaucoup d'ironie, car l'Évangile fut effectivement prêché plus
tard aux païens, en raison du rejet manifesté par les Juifs envers le Messie
qui leur était destiné.

7:35-36 Jean
souligne de nouveau que les Juifs ne comprenaient pas les paroles de Jésus. Ils
les citaient avec l'intention de se moquer de lui.

36 
Que signifie cette parole qu'il a dite : Vous me chercherez et vous
ne me trouverez pas, et vous ne pouvez venir où je serai ?

37 ¶ 
Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s'écria :
Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive.

7:37

Le dernier jour. Suggère que cet incident se déroula
un autre jour que la controverse des vv. 11-36.

Si quelqu'un a soif. Au cours des derniers siècles avant
la venue de Jésus, une tradition s'était développée qui voulait que, pendant
les sept jours de la fête des tabernacles, un récipient en or rempli d'une eau
prise au réservoir de Siloé soit porté en procession vers le temple par le
souverain sacrificateur. Quand la procession atteignait la porte de l'Eau, sur
le côté sud de l'enceinte intérieure du temple, trois coups de trompette
résonnaient pour marquer la joie que ressentait le peuple qui, à cette
occasion, récitait #Esa 12:3: « Vous puiserez de l'eau avec joie aux
sources du salut. » Arrivés au temple, les sacrificateurs défilaient
autour de l'autel sous les regards du peuple, en portant le récipient d'eau, au
son du Hallel chanté par le chœur du temple (#Ps 113:1-118:2). L'eau était
offerte à Dieu avec le sacrifice du matin. L'utilisation de l'eau symbolisait
la bénédiction que représentaient des chutes de pluie suffisantes pour assurer
de bonnes récoltes. Jésus utilisa cet événement pour en faire une leçon de
choses et une occasion de lancer, le dernier jour du festin, une invitation
publique à son peuple de l'accepter lui-même comme l'eau vive. Ses paroles
rappellent #Esa 55:1.

soif ...  vienne ... 
boive
. Ces trois
mots résument l'invitation de l'Évangile. Reconnaître que l'on a un besoin
conduit à s'approcher de la source de ces bénédictions et à recevoir ce qui est
nécessaire. Ceux qui ont soif, les âmes dans le besoin, ressentent le désir
ardent de venir au Sauveur et de boire, c'est-à-dire de recevoir le salut
offert à tous.

7:37-52
Cette section énumère les réactions variées des gens qui entendaient ce que
Jésus proclamait à son propre sujet. Elles correspondent aux réactions
classiques des hommes de tous les temps vis-à-vis de Jésus. Cette section peut
être divisée entre les affirmations de Christ à son propre sujet (vv. #Jn
7:37-39) et les réactions qu'elles déclenchent (vv. #Jn 7:40-52). La deuxième
partie peut elle-même être divisée en cinq:

1° la
réaction de ceux qui se laissent convaincre (vv. #Jn 7:40-41a);

2° la
réaction des opposants (vv. #Jn 7:41b-42);

3° la
réaction de ceux qui sont hostiles (vv. #Jn 7:43-44);

4° la
réaction de ceux qui sont dans la confusion (vv. #Jn 7:45-46);

5° la
réaction des autorités religieuses (vv. #Jn 7:47-52).

38 
Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein,
comme dit l'Écriture.

fleuves d'eau vive. Le rite consistant à répandre l'eau
était aussi associé, dans la tradition juive, à une préfiguration des fleuves
eschatologiques d'eau vive d'#Ez 47:1-9 et #Za 13: 1. L'invitation de Jésus
tourne autour du fait qu'il accomplissait tout ce que la fête des tabernacles
préfigurait: c'était lui qui fournissait l'eau vive donnant la vie éternelle
aux hommes (cf. #Jn 4:10-11).

39 
Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en
lui ; car l'Esprit n'était pas encore, parce que Jésus n'avait pas encore
été glorifié.

Il dit cela de l'Esprit. La réception du Saint-Esprit est la
source de la vie spirituelle et éternelle.

40 
Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient :
Celui-ci est vraiment le prophète.

41 
D'autres disaient : C'est le Christ. Et d'autres disaient :
Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Christ ?

de la Galilée. Cela trahit la profonde ignorance
du peuple, puisque Jésus était né à Bethléhem en Judée, et non en Galilée (#Mi
5:1, cf. #Mt 2:6 ; #Lu 2:4). Les gens n'avaient même pas pris la peine de
se renseigner sur le lieu exact de sa naissance, démontrant ainsi leur total
désintérêt pour les preuves de la messianité de Jésus.

42 
L'Écriture ne dit-elle pas que c'est de la postérité de David, et du
village de Bethléhem, où était David, que le Christ doit venir ?

43 
Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule.

division. Voir #Mt 10:34-36 ; #Lu
12:51-53.

44 
Quelques-uns d'entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la
main sur lui.

45 ¶ 
Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et
les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne l'avez-vous pas
amené ?

les huissiers. Les huissiers n'avaient pas réussi
à arrêter Jésus quand ils s'étaient trouvés en face de lui et avaient entendu
ses puissants enseignements. Comme ils étaient instruits en matière de
religion, les paroles de Jésus leur allaient droit au cœur.

46 
Les huissiers répondirent : Jamais homme n'a parlé comme cet homme.

47 
Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous aussi, vous avez
été séduits ?

7:47-48 Les
pharisiens se moquèrent des huissiers pour des raisons non pas professionnelles
(en tant que fonctionnaires de police) mais religieuses (en tant que Lévites).
Ils leur reprochaient surtout de s'être laissé abuser par un imposteur
(c'est-à-dire Jésus) au contraire d'eux-mêmes; ils avaient assez d'arrogance
pour se croire assez justes, sages et érudits pour ne jamais se laisser abuser
par qui que ce soit.

48 
Y a-t-il quelqu'un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui ?

49 
Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits !

foule. Les pharisiens parlaient avec
mépris du peuple en employant le mot « foule » à son sujet. Les
rabbins considéraient les membres du peuple (ou gens des campagnes) comme
ignorants et impies, au contraire d'eux-mêmes. Cette ignorance consistait moins
dans leur ignorance des Écritures que dans leur manque de zèle vis-à-vis des
traditions orales des pharisiens.

maudits. Ils considéraient que le peuple
était sous la malédiction, puisqu'il n'appartenait pas à leur élite religieuse
et n'avait que faire de suivre leurs convictions au sujet de la loi.

50 
Nicodème, qui était venu de nuit vers Jésus, et qui était l'un d'entre
eux, leur dit:

7:50-52
Nicodème (voir #Jn 3:10) avait gardé l'esprit ouvert devant ce que Jésus disait
de lui-même, si bien que, sans oser le défendre ouvertement, il souleva
néanmoins un point de procédure en sa faveur.

51 
Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu'on l'entende et qu'on sache
ce qu'il a fait ?

Notre loi condamne-t-elle. Aucun texte de l'A.T. ne peut être
cité pour appuyer l'argument de Nicodème. Il faisait donc très probablement
allusion aux traditions rabbiniques contenues dans leurs lois orales.

52 
Ils lui répondirent : Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu
verras que de la Galilée il ne sort point de prophète.

53 
Et chacun s'en retourna dans sa maison.

7:53-8:11 Ce
récit, centré sur la femme adultère, ne faisait vraisemblablement pas partie du
contenu original de Jn. Il fut introduit dans divers manuscrits à différents
endroits de l'Évangile (p. ex. après les vv. 36, 44, 52, ou encore après
#Jn 21: 25), alors qu'un autre manuscrit le place à la suite de #Lu 21: 38. Des
indices externes, représentant une grande variété de traditions textuelles,
militent clairement contre l'inclusion de ce récit: les manuscrits les plus
anciens et jugés les plus fiables l'excluent. De nombreux manuscrits
contiennent des marques pour indiquer leurs doutes quant à ce passage. De
nombreuses versions anciennes et importantes l'excluent. Aucun Père de l'Église
grecque ne commente ce passage avant le XIIe siècle. Le vocabulaire et le style
de cette partie tranchent avec le reste de l'Évangile, et elle semble
s'immiscer de façon inopportune entre le v. 52 et 8:12ss. Toutefois, beaucoup
pensent au contraire que cette histoire comporte tous les indices de la vérité
historique et qu'il s'agissait peut-être d'une tradition orale qui circulait
dans les Eglises d'Occident, si bien qu'il est légitime d'en faire quelques commentaires.
Malgré toutes les considérations qui font douter de la fiabilité de cette
section, nous pouvons nous tromper dans nos conclusions; le mieux consiste donc
à s'intéresser au sens de ce passage et à le laisser figurer dans le texte, à
l'instar de #Mr 16:9-20.

JOHN 7 : 25 à
53 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

25-
Some inhabitants of Jerusalem said, Is not this he whom they seek to kill?

7:
25-36 In this section, Jean renews Jesus' statements about his identity of
Messiah and Son of God. He insists on his
divine origin and citizenship. While
some believed in him since that time (v #Jn 7:31.), The religious leaders
became more and more angry against him and decided to implement their dark
murder of projects (#Jn v. 7: 32). Jesus
confronted people in these three problems reported .: vv
1 total
confusion (vv #Jn. 7: 25-29);
2 ° of
the various beliefs (vv #Jn 7: 30-32.)
3.
conversion postponed (vv #Jn 7. 33-36).
These
three problems plunged Jerusalem in an absolute state of despair.
 


26
And behold, he speaks openly, and they say nothing to him! Is
really the rulers know that he is the Christ?
He speaks freely

. What
surprised the masses was that despite the threats that religious authorities
posed to him (vv. #Jn 7:20, #Jn 7:32), Jesus persisted in proclaiming his
identity.
the rulers know. The
issue indicates that the crowds and the leaders were in great confusion and
great uncertainty as to the identity of Christ, since it reveals their doubts
and disbelief. The
fact that the authorities did not stop Jesus to silence him also left them
perplexed because it led them to doubt whether it is actually an impostor. Such
confusion reminded the people that the religious authorities were convinced in
their hearts that Jesus was indeed the Christ. A
deep confusion reigned among all the parties involved about Jesus.
Christ. This
term is the Greek equivalent of the Hebrew meaning "Messiah." This
term, Messiah, is the approximate transcription of a Hebrew or Aramaic word
meaning "anointed." It
derives from a verb meaning "to anoint" someone to devote to a
particular function. First
applied to the king of Israel ("the anointed of the Lord," # 1S 16:
6), the high priest ("the priest that is anointed," Lev # 4: 3), and
in a passage
to the patriarchs ("mine anointed" #PS 105: 15), the term came to
designate, above all, one that had been announced as "one who comes"
or "Messiah" in his role as prophet, of priest and king. The
term "Christ", the Greek word (verbal adjective) which comes from the
verb meaning "anoint" is used to translate the Hebrew term, so that
the "Messiah" and "Christ" terms are securities, not
personal names Jesus.
 


27
Howbeit, we know where it is; but
Christ, when he comes, no one will know where he is.
no one will know where
he is

. Only
information concerning the place of birth of the Messiah was revealed in the
Scriptures (#Mi 5: 1; #Mt 2: 5-6). Moreover,
a tradition had developed in Jewish circles, that the Messiah would appear
suddenly. This
interpretation came from a misinterpretation of Esa # 53: 8 and #Mal 3: 1. Thus,
this phrase probably means that the identity of the Messiah was to remain
completely secret until it suddenly appear in Israel to accomplish the
redemption of the people. It
was common knowledge, however, that Jesus had lived in Nazareth, and many knew
him, even superficially (v. #Jn 7:28).
 


28
And Jesus taught in the temple, cried out: You know me, and you know where I
am! I
came not of myself: but he that sent me is true, and you do not know.
exclaimed.

Jesus
conferred great publicity to this important education by speaking with a
stronger voice (cf. v #Jn 7:37;. #Jn 1:15; #Jn 24:44).
You know
me, and you know where I am! These
words are the antithesis of 8:19 where Jesus says to his enemies they do not
know him as Father. This
indicates that shown here in a biting irony. What
Jesus meant was that, contrary to what they thought, they had no true
understanding of its identity. They
knew him only on the earth plane, but not spiritually, because they did not
know God either.
you do not know. They
thought they were capable of great spiritual discernment, but their rejection
of Jesus proved their failure in this area (#Ro 2: 17-19).
 


29
But I know him; because I am
from him and he sent me.

 


30
They sought therefore to take him: but no man laid hands on him, because his
hour had not yet come.
His hour had not
yet come

. Indicates
why they could not stop: it was not yet the time provided for in the plan and
schedule of God.
 


31
Many of the people believed in him, and they said, When Christ cometh, will he
do more miracles than has done this?
... Many believed

. The
people had different opinions and contrary about Jesus. Some
wanted to arrest, but there was a small remnant of true believers. The question in this verse. implies
a negative answer: the Messiah could never do greater miracles than Jesus.
 


32
The Pharisees heard the crowd murmuring these things. Then
the chief priests and Pharisees sent officers to seize him.
the
chief priests and Pharisees

. These two
groups have never had good relations. Most
chief priests were Sadducees, who were political and religious opponents of the
Pharisees. In
his Gospel, John often quote these two groups together (see v 45; 11:47, 57;
18: 3.) To emphasize that their cooperation was motivated only by their common
hatred of Jesus. They were
concerned about the faith of the people mentioned in v. 31
and, to avoid veneration of Jesus as Messiah, they tried unsuccessfully to stop
(v. #Jn 7:30).
ushers.
The
guards of the temple served as unofficial police force, made up of the Levites
in charge of maintaining order around the temple. The
Sanhedrin was also used his services beyond the temple, to resolve religious
disputes that did not affect Roman politics.
 


33
Jesus said, I am with you for only a little while, and then I am going to him
who sent me.

 


34
You will seek me and you will not find me, you can not come where I am.
you can not come where I
am. Jesus
mentions here his return, after his crucifixion, to the sky from where he had
left and to his Father (see #Jn 17: 15).

 


35
The Jews therefore said among themselves, Where will he go, that we shall not
find him? Ira
there among those dispersed among the Gentiles, and will teach the Greeks?

will teach the Greeks?

Likely
referring to proselytes, pagans converted to Judaism. When
John brought that phrase, he put a lot of irony probably because the gospel was
actually preached to the Gentiles later, because of the rejection expressed by
the Jews to the Messiah that was intended for them.
7:
35-36 John reiterates that the Jews did not understand the words of Jesus. They cited
them with the intention to make fun of him.
 


36
What is this word that he said, Ye shall seek me and shall not find me, and you
can not come where I am?

 



37 On the last day, that great day of the feast, Jesus stood and cried, If any
man thirst, let him come to Me and drink
.
The
last day
.

Suggests
that this incident took place a day other than the controversy of vv. 11-36.
If anyone thirsts. Over
the last centuries before the coming of Jesus, a tradition had developed that
wanted that during the seven days of the feast of tabernacles, a gold container
filled with water taken to Siloam is carried in procession to the temple by the priest. When
the procession reached the door of Water, on the south side of the inner
chamber of the temple, three trumpet calls rang to mark the joy felt by the
people who, on this occasion, recited #Esa 12: 3: " You will draw
water with joy at the sources of salvation. "Arriving
at the temple, the priests marched around the altar under the eyes of the
people, carrying the water container to the sound of Hallel sung by the choir
of the temple (#PS 113: 1-118: 2). The water was
offered to God with the morning sacrifice. The
use of the water symbolized the blessing represented sufficient rainfall to
ensure good harvests. Jesus
used this event to make it a lesson and an opportunity to start on the last day
of the feast, a public invitation to his people to accept himself as living
water. His words
remind #Esa 55: 1.
thirsty ... come ... drink. These three words
sum up the invitation of the Gospel. Recognize
that there is a need leads to approach the source of these blessings and to
receive what is necessary. Those
thirsty souls in need, feel the urge to come to the Savior and to drink, that
is to say, to receive salvation offered to all.
 


7: 37-52 This section lists the various
reactions of people who heard what Jesus proclaimed about himself. They
correspond to the conventional reactions of men of all vis-à-vis the time of
Jesus. This
section may be divided between Christ's statements about himself (vv #Jn. 7:
37-39) and the reactions they trigger (vv #Jn. 7: 40-52). The second
portion may itself be divided into five:
1.
the reaction of those who are persuaded (vv #Jn 7. 40-41a);
2.
reaction of opponents:; (vv #Jn 7 41b-42.)
3. the
reaction of those who are hostile (vv #Jn. 7: 43-44);
4.
reaction of those who are confused (vv #Jn 7: 45-46.)
5.
reaction of the religious authorities (vv #Jn. 7: 47-52).
 


38
He who believes in me, rivers of living water will flow from within, as the
Scripture says.
rivers of living water

. The
ritual of spreading the water was also associated in Jewish tradition, a
foreshadowing of the eschatological rivers of living water '# Ez 47: 1-9 and 13
#Za 1. The invitation of Jesus revolves around because
he was doing all that prefigured the feast of tabernacles: it was he who
provided the living water gives eternal life to men (cf. #Jn 4: 10-11).
 


39
This he said of the Spirit which they should receive who believed in him; for
the Spirit was not yet, because Jesus was not yet glorified.
He said this of the Spirit

. Receiving
the Holy Spirit is the source of spiritual and eternal life.
 


40
Some of the crowd heard these words, said, This is truly the prophet.

 


41
Others said: This is the Christ. And
others said: Does that out of Galilee the Christ come?

Galilee.

This
betrays profound ignorance of the people, since Jesus was born in Bethlehem in
Judea, not Galilee (#Mi 5: 1, #Mt cf. 2: 6; #Lu 2: 4). People
did not even bother to learn about the exact place of his birth, demonstrating
their complete lack of interest for evidence of the Messiah Jesus.
 


42
Scripture does it not say that it is the offspring of David, and the village of
Bethlehem, where David was, that Christ should come?

 


43
So there was, because of him, division among the people.
division. See
#Mt 10: 34-36; #Lu 12: 51-53.

 


44
Some of them wanted to arrest him, but no one laid a hand on him.

 


45
¶ Then came the officers to the chief priests and Pharisees. And
they said unto them, Why have you not brought him?

bailiffs.

The
officers had failed to arrest Jesus when they found themselves in front of him
and heard his powerful teachings. As
they were educated in religion, Jesus' words went straight to their heart.
 


46
The officers answered, Never man spake like this man.

 


47
The Pharisees therefore answered them: Are you, too, have been deceived?

7:
47-48 The Pharisees mocked the messengers not for professional reasons (as
police officers) but religious (as Levites). They
especially accused them of having been deceived by an impostor (that is to say
Jesus) instead of themselves; they
were arrogant enough to think about right, wise and learned never to be fooled
by anyone.
 


48
Will he any of the rulers or the Pharisees believed in him?

 


49
But this crowd that does not know the law is accursed!
crowd

. The
Pharisees spoke contemptuously of the people by using the word
"crowd" on it. The
rabbis considered members of the people (or people of the countryside) as
ignorant and ungodly, instead of themselves. This
ignorance was less in their ignorance of the Scriptures in their lack of
vis-à-vis zeal of the oral traditions of the Pharisees.
cursed.
They
saw that the people were under the curse: for it was not for their religious
elite and had no need to follow their convictions about the law.
 


50
Nicodemus, who came to Jesus by night, and that was one of them said:

7:
50-52 Nicodemus (see #Jn 3:10) had kept an open mind to what Jesus said of
himself, so that, without daring to openly defend it nevertheless raised a
procedural point in its favor .
 


51
Does our law judge any man before it hear him and know what he did?
Does our law condemn it.

No text of A.T. can not be cited
to support the argument of Nicodemus. So
it was most likely referring to the rabbinical traditions contained in their
oral laws.
 


52
They answered him, Art thou also of Galilee? Examines,
and see that from Galilee no prophet arises out.

 


53
And every man went to his house.

7:
53-8: 11 The story centered on the adulterous woman, probably not part of the
original content Jn. It
was introduced in various manuscripts in different places of the Gospel (eg
after vv 36, 44, 52, or after #Jn 21... 25), while another manuscript places
after #Lu
21: 38. external cues, representing a wide variety of textual traditions,
clearly militate against the inclusion of this story: the oldest manuscripts
and considered the most reliable exclusive. Many
manuscripts contain markings to indicate their doubts about this passage. Many
ancient and important versions exclude it. No
Father of the Greek Church comments on this passage before the twelfth century.
The
vocabulary and style of this part contrast with the rest of the Gospel, and it
seems to interfere inappropriately between ver. 52 and 8: 12ss. However,
many believe instead that this story has all the indications of the historical
truth and that it was perhaps an oral tradition that circulated in the Churches
of the West, so it is legitimate to make some comments. Despite
all the considerations that cast doubt on the reliability of this section, we
can deceive us in our conclusions; So
the best is to look at the meaning of this passage and allowing the inclusion
in the text, like #Mr 16: 9-20.


 

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