JÉSUS-CHRIST EST CRÉATEUR ET SEIGNEUR
03/01/2018 09:16JÉSUS-CHRIST EST CRÉATEUR ET SEIGNEUR
COLOSSIENS 1 : 16 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
trônes, dignités, dominations, autorités. Cf. #Col 2:15 ; #Ro 8:38 ; #Ep 1:21 ; #Ep 3:10 ; #Ep 6:12 ; #1Pi 3:22 ; #Jude 6. Ce sont des anges de différentes sortes créés par Christ, qui règne sur eux. Il n’est pas précisé s’ils sont saints ou démoniaques, car Christ est de toute façon le Seigneur de tous. Les faux docteurs avaient intégré l’adoration des anges à leur hérésie, et cela débouchait sur un autre mensonge : Jésus aurait été un ange lui aussi, un simple esprit créé par Dieu et inférieur à lui. Paul rejette énergiquement cette thèse en enseignant clairement que les anges, quel que soit leur rang, qu’ils soient saints ou déchus, ne sont que des créatures, et que leur créateur n’est autre que celui qui est placé au-dessus de tout : le Sauveur et Seigneur Jésus-Christ. L’objectif de cette énumération des hiérarchies angéliques est de montrer l’infinie supériorité de Christ sur toute créature.
tout a été créé par lui et pour lui. Cf. #Ro 11 :33-36. Jésus est Dieu, et il a créé l’univers matériel et spirituel pour son plaisir et pour sa gloire.
17 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
avant toutes choses. Christ existait déjà lorsque l’univers fut créé ; il est donc éternel par définition (#Mi 5:1 ; #Jn 1:1-2 ; #Jn 8:58 ; #1Jn 1:1 ; #Ap 22:13).
subsistent. Littéralement « tiennent ensemble ». Christ soutient l’univers en maintenant la puissance et l’équilibre indispensables à son existence et à sa pérennité (cf. #Hé 1:3).
18 Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.
la tête du corps. Cf. #Col 2:19. Paul utilise le corps humain comme métaphore de l’Eglise, Christ étant la « tête ». Le corps est dirigé par le cerveau ; c’est donc Christ qui contrôle toutes les parties de l’Eglise et qui lui donne vie et direction. Cf. #Ep 4:15 ; #Ep 5:23.
il est le commencement. Comporte les notions de source et de prééminence : l’Eglise a son origine en Jésus-Christ (#Ep 1:4), qui a donné sa vie pour elle au travers de sa mort en sacrifice et de sa résurrection, afin de devenir son Seigneur.
le premier-né d’entre les morts. Jésus fut le premier, d’un point de vue chronologique, à ressusciter sans avoir à mourir de nouveau. Parmi tous ceux qui ont été et seront ressuscités des morts, ce qui inclut tous les hommes (#Jn 5:28-29) - il garde la suprématie
HÉBREUX 1 : 1 ¶ Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, (1-2) Dieu,
à plusieurs reprises. Littéralement « en de nombreuses parties » (comme on le dit d’un livre). Durant environ 1800 ans (depuis Job, 2200 av. J.-C. environ [?] jusqu’à Néhémie, 400 av. J.-C. environ), l’A.T. a été rédigé en 39 livres différents, qui reflétaient, chacun pour leur part, une époque, un lieu, une culture et un contexte historique particuliers.
de plusieurs manières. Notamment par des visions, des symboles et des paraboles, sous forme de poèmes ou en prose. A travers cette variété de formes et de styles, la révélation de ce que Dieu tenait à faire savoir à son peuple a toujours été parfaitement servie. La révélation progressive de l’A.T. décrit le plan de Dieu pour notre rédemption (#1Pi 1:10-12) et sa volonté à l’égard de son peuple (#Ro 15:4 ; #2Ti 3:16-17).
2 dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde,
derniers temps. Littéralement « derniers jours ». Les Juifs comprenaient cette expression comme désignant l’époque de la venue du Messie (Christ). Cf. #No 24:14 ; #Jér 33:14-16 ; #Mi 5:1-2 ; #Za 9:9, #Za 9:16. L’accomplissement des promesses messianiques a commencé avec l’avènement du Messie. Depuis sa venue, nous vivons « les derniers temps » (cf. #1Co 10:11 ; #Ja 5:3 ; #1Pi 1:20 ; #1Pi 4:7 ; #1Jn 2:18). Auparavant, Dieu livrait ses révélations par la bouche de prophètes, mais désormais, dans l’ère qui s’est ouverte avec la venue de Christ, il fait passer le message de la rédemption par son Fils.
héritier. Tout ce qui existe passera finalement sous le contrôle du Fils de Dieu, le Messie (cf. #Ps 2:8-9 ; #Ps 89:28 ; #Ro 11:36 ; #Col 1:16). Cet « héritage » consiste en ce que le Père remettra au Fils toute son autorité (cf. #Da 7:13-14 ; #Mt 28:18), en sa qualité de « premier-né ».
l’univers. Peut aussi être traduit par « les âges ». Le terme désigne le temps, l’espace, l’énergie et la matière, soit l’univers tout entier et tout ce qui lui permet d’exister (cf. #Jn 1:3).
3 et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
reflet. Terme utilisé seulement ici dans le N.T., qui désigne le fait d’envoyer de la lumière ou de briller (cf. #Jn 8:12 ; #2Co 4:4, #2Co 4:6). C’est pourquoi la traduction par « éclat » serait plus appropriée: le Fils ne se contente pas de refléter la gloire de son Père, puisqu’il est lui-même Dieu et rayonne de sa propre gloire.
l’empreinte de sa personne. Le terme traduit « empreinte » n’apparaît qu’ici dans le N.T. Dans la littérature profane, il désignait la gravure sur bois, la gravure à l’eau-forte sur métal, le marquage d’un animal, l’empreinte faite dans l’argile ou l’image frappée sur une pièce de monnaie. « Personne » évoque la nature, l’être, l’essence. Christ est l’empreinte parfaite, la représentation exacte de la nature et de l’essence de Dieu dans l’espace-temps (cf. #Jn 14:9 ; #Col 1:15 ; #Col 2:9).
soutient. L’univers, avec tout ce qu’il contient, est en permanence soutenu par la parole puissamment efficace du Fils (#Col 1:17). Ce verbe contient aussi la notion de mouvement ou de progrès: le Fils de Dieu dirige tout vers la consommation de toutes choses, conformément à l’intention souveraine de Dieu. Celui qui a tout créé par sa parole soutient aussi sa création et accomplit son plan par sa parole.
purification des péchés. Par le sacrifice substitutif qu’il a offert volontairement de lui-même sur la croix (cf. #Tit 2:14 ; #Ap 1:5).
assis à la droite. La droite est la place du pouvoir, de l’autorité et de l’honneur (cf. v. #Hé 1:13 ; #Ro 8:34 ; #1Pi 3:22). C’est aussi une position de subordination, qui implique que le Fils est sous l’autorité du Père (cf. #1Co 15:27-28). La place que Christ a prise, c’est le trône de Dieu (#Hé 8:1 ; #Hé 10:12 ; #Hé 12:2) où il règne en qualité de Seigneur souverain. Cette image dépeint un Sauveur victorieux, non un martyr défait. Si l’idée principale est ici l’intronisation de Christ, le fait qu’il est assis peut aussi signifier que son œuvre expiatoire est achevée.
4 ¶ devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur.
Il est devenu. Le verbe grec utilisé ici renvoie à un changement du point de vue de la condition, non de l’existence. Le Fils, dans son essence divine, existe de toute éternité, mais il a été rendu pour un temps inférieur aux anges (#Hé 2:9) avant d’être élevé à une position infiniment supérieure en vertu de ce qu’il a accompli par son œuvre de rédemption.
anges. Etres spirituels créés par Dieu pour le servir et faire sa volonté. Les Juifs tenaient les anges en très haute estime, car ce sont les êtres les plus élevés après Dieu. La secte juive qui avait fondé une communauté à Qumrân enseignait que l’archange Michel jouissait d’une autorité qui rivalisait avec celle du Messie, voire la dépassait. Le rédacteur de l’épître aux Hébreux s’inscrit clairement en faux contre une telle thèse; le Fils de Dieu est évidemment supérieur aux anges.
nom plus excellent. Ce nom est celui du Seigneur. Aucun ange ne saurait être le Seigneur souverain (vv. #Hé 1:6, #Hé 1:13-14).
5 Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils ?
1:5 Citation de #Ps 2:7 et #2S 7:14 pour présenter la relation unique que le Fils entretient avec le Père. Aucun ange n’a jamais connu une telle relation.
Fils. Titre de Christ exprimant la soumission volontaire de la deuxième personne de la Trinité à la première en vue d’accomplir le plan de rédemption établi de toute éternité. Cf. vv. #Hé 1:2, #Hé 1:8 ; #Hé 3:6 ; #Hé 4:14 ; #Hé 5:5, #Hé 5:8 ; #Hé 6:6 ; #Hé 7:3, #Hé 7:28 ; #Hé 10:29 ; #Hé 11:17 et bien d’autres mentions dans le N.T. Cette filiation était aussi exprimée dans l’A.T. (cf. #Ps 2:12 ; #Pr 30:4). L’adverbe « aujourd’hui » indique que le Fils de Dieu est né à un moment précis de l’histoire. Il est Dieu depuis toujours, mais il a fait la démonstration de son rôle de Fils dans l’espace-temps à l’époque de son incarnation et a été confirmé comme tel par sa résurrection (#Ro 1:4).
6 Et lorsqu’il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l’adorent !
de nouveau. Peut être rattaché à « introduit », en lien avec la seconde venue de Christ, ou à « dit » pour signaler une autre citation de l’A.T. (cf. v. #Hé 1:5 ; #Hé 2:13).
premier-né. l’expression correspond à une prééminence de position ou à un titre, non à un ordre chronologique. Christ n’a pas été le premier à naître sur terre, mais il détient la plus haute position de souveraineté. En tant que premier-né, il a aussi été mis à part pour le service de Dieu et, du fait de sa prééminence, il a légitimement droit à l’héritage (cf. v. #Hé 1:2 ; #Ge 43:33 ; #Ex 13:2 ; #Ex 22:29 ; #De 21:17 ; #Ps 89:28).
Que tous les anges. Cité à partir de la traduction de #De 32:43 dans la LXX (cf. #Ps 97:7). Puisque les anges ont reçu l’ordre d’adorer le Messie, celui-ci doit leur être supérieur. Cinq des sept passages de l’A.T. cités dans ce premier ch. se trouvent dans des contextes en rapport avec l’alliance davidique, qui soulignent les concepts de filiation, de royauté et de royaume. Bien que #De 32:43 ne figure pas dans le même contexte, il présente certaines affinités avec l’enseignement du #Ps 89:7 (un psaume d’alliance davidique), qui déclare que les êtres spirituels eux-mêmes sont tenus de reconnaître la seigneurie de Dieu. Il est fait allusion au « premier-né » dans l’introduction de la citation du Deutéronome. De plus, le terme « premier-né » apparaît au #Ps 89:28.
ACTES 2 : 36 Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié.
Pierre résume le contenu de son sermon en affirmant avec force une certitude: les prophéties de l’A.T. au sujet de la résurrection et de l’exaltation constituent un faisceau de preuves qui désignent toutes le Jésus crucifié comme étant le Messie.
Seigneur et Christ. Jésus est Dieu aussi bien que le Messie oint (cf. #Ro 1:4 ; #Ro 10:9 ; #1Co 12:3 ; #Ph 2:9, #Ph 2:11).
1 ¶ Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Au commencement. Au contraire de #1Jn 1:1 (où Jean utilise une tournure similaire, « dès le commencement », pour désigner le point de départ du ministère de Jésus et de la prédication de l’Evangile), cette expression fait pendant à #Ge 1:1. Jean l’utilise dans un sens absolu, pour évoquer le commencement de l’univers matériel spatio-temporel.
était. Ce verbe souligne la préexistence éternelle de la Parole, c’est-à-dire Jésus-Christ. Avant que l’univers soit créé, la deuxième personne de la Trinité existait déjà: elle était de toute éternité (cf. #Jn 8:58). Ce verbe est utilisé en opposition avec le verbe « faire » du v. 3 qui, lui, signale un commencement temporel. Puisque le thème de Jean consiste à montrer que Jésus-Christ est le Dieu éternel, la deuxième personne de la Trinité, il n’a pas jugé bon d’inclure une généalogie, au contraire de Matthieu et Luc. Si l’on considère l’homme Jésus, il a évidemment une généalogie, mais si l’on considère le Dieu Jésus, il ne peut, par définition, en avoir.
la Parole. Jean a emprunté le terme « Parole » non seulement à l’A.T. mais aussi à la philosophie grecque, pour laquelle ce terme, totalement impersonnel, désignait le principe rationnel de la raison divine, l’esprit ou même la sagesse. Jean, quant à lui, lui donne le sens qu’il a dans l’A.T. et pour les chrétiens (p. ex. #Ge 1:3, où la parole de Dieu engendre l’univers; #Ps 33:6 ; #Ps 107:20 ; #Pr 8:27, où elle constitue l’expression toute-puissante de Dieu dans la création, sa sagesse, sa révélation et son salut), en désignant par lui une personne, c’est-à-dire Jésus-Christ. Il serait donc faux de prétendre que le seul arrière-plan culturel connu de Jean soit la philosophie grecque. L’utilisation par Jean de ce terme fait partie de sa stratégie pour atteindre non seulement les Juifs mais aussi les Grecs non sauvés: ce concept était familier aux deux groupes.
la Parole était avec Dieu. La Parole, la deuxième personne de la Trinité, était en intime communion avec Dieu le Père de toute éternité. Or, bien que jouissant des splendeurs du paradis et de l’éternité avec le Père (#Esa 6:1-13 ; cf. #Jn 12:41 ; #Jn 17:5), Jésus abandonna volontairement ses privilèges célestes pour prendre la forme d’un homme et se soumettre à la mort sur une croix.
était Dieu. La construction grecque souligne que la Parole possédait l’essence et les attributs de la divinité, c’est-à-dire que Jésus le Messie était, lui aussi, Dieu (cf. #Col 2:9). Même pendant son incarnation où il se dépouilla lui-même, il ne cessa jamais d’être Dieu mais prit sur lui la vraie nature humaine et donc un corps matériel; il s’abstint volontairement de se servir de façon indépendante de ses attributs divins.
2 Elle était au commencement avec Dieu.
3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
Toutes choses ont été faites par elle. Jésus-Christ fut l’agent de Dieu le Père, et il participa autant que ce dernier à la création de l’univers (#Col 1:16-17 ; #Hé 1:2).
4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
5 ¶ La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
1:4-5
vie … lumière. Jean introduit ici les lecteurs aux oppositions récurrentes à travers son Evangile. « Vie » et « lumière » constituent des qualités de la Parole qui sont communes non seulement aux personnes de la Trinité mais aussi à ceux qui répondent au message de l’Evangile à propos de Jésus-Christ (#Jn 8:12 ; #Jn 9:5 ; #Jn 10:28 ; #Jn 11:25 ; #Jn 14:6). Jean utilise 36 fois le mot « vie » dans son Evangile, beaucoup plus que les autres livres du N.T. Cela ne renvoie pas seulement dans un sens large à la vie temporelle et physique que le Fils, par son engagement en tant qu’agent de la création, a donnée au monde créé (v. #Jn 1:3), mais tout spécialement à la vie éternelle et spirituelle qui est communiquée gracieusement à ceux qui croient en lui (#Jn 3:15 ; #Jn 17:3 ; #Ep 2:5). Dans les Ecritures, « lumière » et « ténèbres » sont des symboles familiers. D’un point de vue intellectuel, la « lumière » évoque la vérité biblique, alors que les « ténèbres » renvoient à l’erreur et à la fausseté (cf. #Ps 119:105 ; #Pr 6:23). D’un point de vue moral, la « lumière » évoque la sainteté et la pureté (#1Jn 1:5) alors que les « ténèbres » évoquent le péché et les mauvaises actions (#Jn 3:19 ; #Jn 12:35, #Jn 12:46 ; #Ro 13:11-14 ; #1Th 5:4-7 ; #1Jn 1:6 ; #1Jn 2:8-11). « Ténèbres » a une signification spéciale quand ce terme a trait à Satan et à ses cohortes démoniaques qui règnent sur le monde présent, dans les ténèbres spirituelles (#1Jn 5:19). Il est en effet « le prince de la puissance de l’air », qui s’efforce de semer obscurité spirituelle et rébellion contre Dieu (#Ep 2:2). Jean emploie le mot « ténèbres » 14 fois (8 fois dans l’Evangile et 6 fois dans 1 Jn). Comme il n’existe que 17 occurrences de ce mot dans tout le N.T., c’est donc un terme qui lui est presque exclusif. Chez lui, « lumière » et « vie » ont un sens particulier en rapport avec le Seigneur Jésus-Christ, la Parole faite chair (v. #Jn 1:9 ; #Jn 9:5 ; #1Jn 1:5-7 ; #1Jn 5:12, #1Jn 5:20).
ROMAINS 14 : 9 Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.
Christ … dominer sur les morts et sur les vivants. Christ est mort non seulement pour nous libérer du péché, mais aussi pour faire de nous ses esclaves (#Ro 6:22), pour s’établir comme souverain sur les saints qui sont déjà en sa présence et sur ceux qui sont encore sur terre (cf. #Ph 2:11 ; #1Ti 6:15 ; #Ap 17:14 ; #Ap 19:16).
1 CORRINTHIENS 1 : 9 Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur.
Dieu est fidèle. En vertu de la promesse souveraine et immuable de Dieu, les croyants sont assurés de sa grâce passée, présente et future - et ils seront sauvés et revêtus de la gloire à venir lors de l’apparition de Christ (#Ep 5:26-27).
lui qui vous a appelés. Il s’agit ici, comme partout dans les épîtres du N.T., d’un appel efficace qui sauve. Dieu, qui appelle au salut et au ciel, sera fidèle et octroiera la grâce nécessaire pour répondre pleinement à son appel.
la communion de son Fils. Bien loin de renvoyer à de simples relations sociales, le terme de communion rappelle ici que les lecteurs de Jean étaient appelés à posséder, en association avec lui, la vie éternelle (cf. #Ph 1:5 ; #1Pi 5:1 ; #2P 1:4). Jean n’écrit pas seulement pour affirmer la réalité physique de Jésus (vv. #1Jn 1:1-2), mais aussi pour amener ses lecteurs au salut. En assimilant la communion au salut, ce v. établit clairement que les chrétiens authentiques ne sont jamais hors de la communion.
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