JOB 27 : 1 à 23 ** + JOB 27 : 1 to 23 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

04/07/2017 00:33

JOB  27 : 1 à 23 ** +
 

1 ¶  Job prit de nouveau la parole sous forme sentencieuse et dit:

 

27:1-12

Job passa de son évocation de Dieu (#Job 26:5-14) à la défense de sa propre justice.

 

2  Dieu qui me refuse justice est vivant ! Le Tout-Puissant qui remplit mon âme d’amertume est vivant !

 

qui me refuse justice. Dieu n’avait pas pris la défense de Job pour proclamer son innocence. Cf. le traitement de Christ en #Esa 53:8 et #Ac 8:33.

 

3  Aussi longtemps que j’aurai ma respiration, Et que le souffle de Dieu sera dans mes narines,

 

27:3-6

Job affirma sa consécration authentique et persévérante à une vie de justice, quoi qu’il puisse lui arriver. Il refusait de vivre avec une mauvaise conscience (v. #Job 27:6b). Cette affirmation n’avait rien d’outrancier, puisque Dieu avait lui-même reconnu la justice de son serviteur (#Job 1:8 ; #Job 2:3).

 

4  Mes lèvres ne prononceront rien d’injuste, Ma langue ne dira rien de faux.

5  Loin de moi la pensée de vous donner raison ! Jusqu’à mon dernier soupir je défendrai mon innocence ;

6  Je tiens à me justifier, et je ne faiblirai pas ; Mon cœur ne me fait de reproche sur aucun de mes jours.

7 ¶  Que mon ennemi soit comme le méchant, Et mon adversaire comme l’impie !

 

Job aurait pu appeler Dieu à juger ses accusateurs, comme il le fait des méchants.

 

8  Quelle espérance reste-t-il à l’impie, Quand Dieu coupe le fil de sa vie, Quand il lui retire son âme ?

 

27:8-10

Job rappela à ses amis qu’il ne se permettrait jamais d’être un hypocrite (traduction possible d’« impie » au v. 9), car il était pleinement conscient des conséquences d’une telle attitude.

 

9  Est-ce que Dieu écoute ses cris, Quand l’angoisse vient l’assaillir ?

10  Fait-il du Tout-Puissant ses délices ? Adresse-t-il en tout temps ses prières à Dieu ?

11 ¶  Je vous enseignerai les voies de Dieu, Je ne vous cacherai pas les desseins du Tout-Puissant.

 

Je vous enseignerai les voies de Dieu. Job avait défini le point de rupture entre lui et ses amis: ils étaient en désaccord quant à la façon dont Dieu exerçait la rétribution. Certes, ils s’accordaient tous à reconnaître la puissance, la sagesse et la souveraineté divine, mais lui savait qu’il n’existait dans sa vie aucun péché caché susceptible d’entraîner une telle épreuve; il ne pouvait que conclure à l’inexactitude de l’idée simpliste qui voulait que la souffrance soit nécessairement due à un péché et que toute justice trouve immanquablement sa récompense. Au début, Job avait probablement la même conception des choses que ses consolateurs, mais il avait compris que la façon dont ses amis limitaient l’action divine avait besoin d’être révisée et correspondait même à un non-sens. Les commentaires qu’il fait ici introduisent son exposé sur la sagesse (ch. #Job 28).

 

12  Mais vous les connaissez, et vous êtes d’accord ; Pourquoi donc vous laisser aller à de vaines pensées ?

13  Voici la part que Dieu réserve au méchant, L’héritage que le Tout-Puissant destine à l’impie.

 

27:13-23

Job désirait qu’il soit bien clair qu’il croyait lui aussi à la rétribution des méchants. Il admettait qu’ils souffraient atrocement, et il l’affirma encore dans cette partie.

 

14  S’il a des fils en grand nombre, c’est pour le glaive, Et ses rejetons manquent de pain ;

15  Ceux qui échappent sont enterrés par la peste, Et leurs veuves ne les pleurent pas.

16  S’il amasse l’argent comme la poussière, S’il entasse les vêtements comme la boue,

17  C’est lui qui entasse, mais c’est le juste qui se revêt, C’est l’homme intègre qui a l’argent en partage.

18  Sa maison est comme celle que bâtit la teigne, Comme la cabane que fait un gardien.

 

comme celle que bâtit la teigne, comme la cabane. Habitations temporaires qui illustrent l’idée que les méchants ne jouissent pas d’une longue vie.

 

19  Il se couche riche, et il meurt dépouillé ; Il ouvre les yeux, et tout a disparu.

20  Les terreurs le surprennent comme des eaux ; Un tourbillon l’enlève au milieu de la nuit.

21  Le vent d’orient l’emporte, et il s’en va ; Il l’arrache violemment de sa demeure.

22  Dieu lance sans pitié des traits contre lui, Et le méchant voudrait fuir pour les éviter.

23  On bat des mains à sa chute, Et on le siffle à son départ.

 

bat des mains. Geste exprimant la dérision.

 

 

JOB  27 : 1 to 23 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ Job again took the word in sententious form, and said,

 

27: 1-12

Job passed from his evocation of God (#Job 26: 5-14) to the defense of his own righteousness.

 

2 God who refuses me justice is alive! The Almighty who fills my soul with bitterness is alive!

 

Who refuses me justice. God had not taken Job's defense to proclaim his innocence. Cf. the treatment of Christ in #Esa 53: 8 and #Ac 8:33.

 

3 As long as I have my breath, and the breath of God shall be in my nostrils,

 

27: 3-6

Job affirmed his genuine and persevering consecration to a life of justice, whatever might happen to him. He refused to live with an evil conscience (see #Job 27: 6b). This affirmation was not outrageous, since God himself had acknowledged the righteousness of his servant (#Job 1: 8; #Job 2: 3).

 

4 My lips will not pronounce anything unjust, My tongue will say nothing false.

5 Far be it from me to give you reason! Until my last breath I shall defend my innocence;

6 I will justify myself, and I will not weaken; My heart does not reproach me on any of my days.

7 ¶ Let my enemy be as the wicked, and my adversary as the wicked.

 

Job could have called God to judge his accusers, as he does the wicked.

 

8 What hope is there for the ungodly, When God cuts the thread of his life, When he takes away his soul?

 

27: 8-10

Job reminded his friends that he would never allow himself to be a hypocrite (possible translation of "impious" in verse 9), for he was fully aware of the consequences of such an attitude.

 

9 Is God listening to his cries, when anguish comes to assail him?

10 Does he make the Almighty his delights? Does he address his prayers to God at all times?

11 ¶ I will teach you the ways of God; I will not conceal from you the designs of the Almighty.

 

I will teach you the ways of God. Job had defined the breaking point between him and his friends: they disagreed as to how God exercised retribution. Of course, they all agreed in recognizing the power, wisdom and divine sovereignty, but knew that there was no hidden sin in his life that could bring about such a trial; He could only conclude from the inaccuracy of the simplistic idea that suffering was necessarily due to sin, and that all justice inevitably finds its reward. At first, Job probably had the same view of things as his consolers, but he understood that the way his friends limited the divine action needed to be revised and even to be nonsense. The comments he makes here introduce his presentation on wisdom (ch. #Job 28).

 

12 But you know them, and you agree; Why then let yourself go to vain thoughts?

13 This is God's share of the wicked, the inheritance that the Almighty has for the ungodly.

 

27: 13-23

Job wished it to be clear that he too believed in the retribution of the wicked. He admitted that they were suffering atrociously, and he affirmed it again in this part.

 

14 If he have sons in great numbers, it is for the sword, and his offspring lack bread;

15 Those who escape are buried by the plague, and their widows do not weep.

16 If he gather up silver like dust, if he pile up the garments like mud,

17 He is heaping up, but the righteous is clothed. It is the upright man who has the money to share.

18 His house is like the house of the moth, like the hut that a keeper does.

 

Like that which the moth builds, like the hut. Temporary dwellings which illustrate the idea that the wicked do not enjoy a long life.

 

19 He lies down rich, and he dies stripped; He opens his eyes, and everything is gone.

20 Terrors take him as waters; A whirlwind takes her away in the middle of the night.

21 The east wind prevailed, and he went away; He snatched it violently from his dwelling.

22 God has mercilessly cast his face against him, and the wicked man would flee to avoid them.

23 And they clap their hands at his fall, and they whistle at his departure.

 

Beats hands. Gesture expressing derision.

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