JOB 3: 1 à 26 *** + JOB 3 : 1 to 26 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

10/06/2017 02:54

JOB  3: 1 à 26 *** +
 

1 ¶  Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.

 

3:1-42:6

Toute cette partie est poétique. Composée de discours, à l’instar d’une pièce de théâtre, elle relate les tentatives de comprendre les souffrances de Job.

 3:1-37:24

Cette section contient les divers cycles d’échanges entre Job et ses amis, tous pleins de bonnes intentions, Élihu inclus.

3:1-14:22

Premier cycle de discours tenus par Job et ses trois amis. Ce fut Job qui, par une lamentation, mit un terme à cette semaine de silence (#Job 3:1-26).

3:1-10

Job ouvrit son discours en maudissant le jour de sa naissance, normalement synonyme de grandes réjouissances, et en appelant de ses vœux le moment où il mourrait enfin. Il affirmait en substance qu’il aurait préféré n’être pas né. Voir ses autres discours en 3; 6-7; 9-10; 12-14; 16-17; 19; 21; 23-24; 26-31; 39:36-38; 42:1-6.

 

maudit le jour de sa naissance. La douleur et le désespoir de Job étaient immenses. Dieu permettait de telles souffrances que, s’il ne le maudit pas directement (cf. #Job 2:8), il maudit le jour de sa naissance (vv. #Job 3:10-11). Il souhaitait n’avoir jamais été conçu (v. #Job 3:3) ou n’être jamais né, parce que les joies de la vie ne compensaient pas la souffrance. Il pensait qu’il valait mieux n’avoir jamais vécu que de souffrir comme cela, n’avoir jamais connu la richesse que de la perdre, et ne jamais avoir eu d’enfants que de les voir tous morts. Il préférait que le jour de sa naissance soit oublié et regrettait qu’il n’ait pas été effacé du calendrier (vv. #Job 3:4-7).

 

2  Il prit la parole et dit:

3  Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu !

4  Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui !

5  Que l’obscurité et l’ombre de la mort s’en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l’épouvantent !

6  Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu’elle disparaisse de l’année, Qu’elle ne soit plus comptée parmi les mois !

7  Que cette nuit devienne stérile, Que l’allégresse en soit bannie !

8  Qu’elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan !

 

ceux qui maudissent …  léviathan. Allusion aux personnes capables de prononcer les pires malédictions, puissantes au point de réveiller le monstre marin destructeur.

 

9  Que les étoiles de son crépuscule s’obscurcissent, Qu’elle attende en vain la lumière, Et qu’elle ne voie point les paupières de l’aurore !

10  Car elle n’a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.

11 ¶  Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n’ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ?

 

3:11-26

Job passe du regret d’être né (vv. #Job 3:1-10) à celui de ne pas avoir été un mort-né (vv. #Job 3:11-19), puis au désir de mourir (vv. #Job 3:20-23). On ne peut le soupçonner d’avoir cherché à attenter à sa propre vie, puisqu’il avait tout loisir de le faire. Il faisait encore confiance à Dieu et à sa main souveraine, mais il examina dans quelle mesure la mort pourrait apporter une amélioration à sa situation présente, étant donné la douleur qu’il endurait.

 

 Scénario de Job

1. Job #Job 3 ; #Job 6:1-7:2 ; #Job 9:1-10:2 ; #Job 12:1-14:2 ; #Job 16:1-17:2 ; #Job 19 ; #Job 21 ; #Job 23:1-24:2 ; #Job 26:1-31:2 ; #Job 40:3-5 ; #Job 42:1-6

2. Éliphaz #Job 4:1-5:2 ; #Job 15 ; #Job 22

3. Bildad #Job 8 ; #Job 18 ; #Job 25

4. Tsophar #Job 11 ; #Job 20

5. Élihu #Job 32:1-37:2

6. Dieu #Job 38:1-40:2 ; #Job 40:6-41:34

 

 

12  Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m’allaiter ?

13  Je serais couché maintenant, je serais tranquille, Je dormirais, je reposerais,

14  Avec les rois et les grands de la terre, Qui se bâtirent des mausolées,

15  Avec les princes qui avaient de l’or, Et qui remplirent d’argent leurs demeures.

16  Ou je n’existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n’ont pas vu la lumière.

17  Là ne s’agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ;

18  Les captifs sont tous en paix, Ils n’entendent pas la voix de l’oppresseur ;

19  Le petit et le grand sont là, Et l’esclave n’est plus soumis à son maître.

20 ¶  Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont l’amertume dans l’âme,

21  Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu’un trésor,

22  Qui seraient transportés de joie Et saisis d’allégresse, s’ils trouvaient le tombeau ?

23  A l’homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts ?

 

cerne. Satan avait parlé de la présence divine comme une haie de protection et de bénédiction (#Job 1:10), alors que Job la percevait plutôt comme une prison pour mort-vivant.

 

24  Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l’eau.

 

Mes soupirs …  mes cris. La douleur le privait de tout appétit.

 

25  Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; Ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint.

 

3:25-26

Ce que je crains. Job ne désignait pas ainsi quelque chose de particulier, mais la souffrance de manière générale. Les pires choses que l’on pouvait redouter devenaient réalité dans sa vie, ce qui augmentait son angoisse et ses craintes.

 

26  Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s’est emparé de moi.

 

JOB  3 : 1 to 26 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

1 ¶ After this Job opened his mouth and cursed the day of his birth.

 

3: 1-42: 6

All this part is poetic. Composed of speeches, like a play, it relates the attempts to understand the sufferings of Job.

 3: 1-37: 24

This section contains the various cycles of exchange between Job and his friends, all with good intentions, including Elihu.

3: 1-14: 22

First cycle of speeches by Job and his three friends. It was Job who, with a lament, put an end to this week of silence (# 3: 1-26).

3: 1-10

Job opened his discourse by cursing the day of his birth, usually synonymous with great rejoicings, and calling for the moment when he would finally die. He asserted in substance that he would have preferred not to have been born. See his other speeches in 3; 6-7; 9-10; 12-14; 16-17; 19; 21; 23-24; 26-31; 39: 36-38; 42: 1-6.

 

Cursed the day of his birth. Job's pain and despair were immense. God permitted such sufferings that he cursed the day of His birth (vv. #Job 3: 10-11) if he did not directly cursed Him (cf. He wished never to have been conceived (v. #Job 3: 3) or never to be born, because the joys of life did not compensate for suffering. He thought it better to have never lived than to suffer like that, never to have wealth but to lose it, and never to have had any children except to see them all dead. He preferred that the day of his birth be forgotten and regretted that he had not been erased from the calendar (vv. #Job 3: 4-7).

 

2 And he said,

3 Perish the day that I was born, and the night that said, A male child is conceived!

4 That day! Let him be turned into darkness, let God not care for him in heaven, nor let light shine upon him.

5 Let the darkness and the shadow of death take hold of it, and let clouds establish their abode above it, and black terror bewilder it.

6 That night! Let the darkness make it their prey, Let it disappear from the year, Let it no longer be counted among the months!

7 Let this night be barren, let joy be banished.

8 Let it be cursed by those who curse the days, by those who know how to excite the leviathan!

 

Those who curse ... leviathan. Allusion to those who are capable of pronouncing the worst curses, powerful enough to awaken the destructive sea monster.

 

9 Let the stars of her twilight be darkened, let her wait in vain for the light, and let her not see the eyelids of the dawn.

10 For she hath not closed the breast that conceived me, nor hid the suffering from my eyes.

11 Why did not I die in my mother's womb? Why did not I die out of his bowels?

 

3: 11-26

Job passes from the regret of being born (vv. #Job 3: 1-10) to that of not being a stillborn (vv. #Job 3: 11-19), then to the desire to die (vv. #Job 3: 20-23). He can not be suspected of having attempted to attempt his own life, since he had every leisure to do so. He still trusted God and his sovereign hand, but he examined the extent to which death could bring about an improvement in his present situation, given the pain he endured.

 

 Job Scenario

1. Job #Job 3; #Job 6: 1-7: 2; #Job 9: 1-10: 2; #Job 12: 1-14: 2; #Job 16: 1-17: 2; #Job 19; #Job 21; #Job 23: 1-24: 2; #Job 26: 1-31: 2; #Job 40: 3-5; #Job 42: 1-6

2. Eliphaz #Job 4: 1-5: 2; #Job 15; #Job 22

3. Bildad #Job 8; #Job 18; #Job 25

4. Tsophar #Job 11; #Job 20

5. Elihu #Job 32: 1-37: 2

6. God #Job 38: 1-40: 2; #Job 40: 6-41: 34

 

 

12 Why have I found knees to receive me, And breasts to nurse me?

13 I would be lying down now, I would be quiet, I would sleep, I would rest,

14 With the kings and great men of the earth, who built mausoleums,

15 With the princes who had gold, and filled their dwellings with silver.

16 Or I would not exist, I would be like a hidden abortion, Like children who have not seen the light.

17 The wicked are no longer troubled, And there rest those who are tired and without strength;

18 The captives are all at peace; they do not hear the voice of the oppressor;

19 The young and the great are there, and the slave is no longer subject to his master.

20 ¶ Why does he give light to him that suffereth, and life to them that have bitterness in their souls,

21 Who hope in vain for death, and who covet it more than a treasure,

22 Who would be transported with joy and seized with joy if they found the tomb?

23 To the man who does not know where to go, and whom God seals on all sides?

 

ring. Satan had spoken of the divine presence as a hedge of protection and blessing (#Job 1:10), whereas Job saw it as a prison for the undead.

 

24 My sighs are my food, and my cries are like water.

 

My sighs ... my cries. The pain deprived him of all appetite.

25 What I fear is what happens to me; What I fear is what reaches me.

 

3: 25-26

What I fear. Job did not mean something special, but suffering in general. The worst things that could be feared became reality in his life, which increased his anguish and fear.

 

26 I have no tranquility, no peace, no rest, and trouble has seized me.

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