JOB 30 : 1 à 31 ** + JOB 30 : 1 to 31 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

07/07/2017 04:37

JOB  30 : 1 à 31 ** +
 

1 ¶  Et maintenant ! …  je suis la risée de plus jeunes que moi, De ceux dont je dédaignais de mettre les pères Parmi les chiens de mon troupeau.

 

30:1-31

Job passa du souvenir des jours heureux (ch. #Job 29) à une lamentation sur ses pertes actuelles.

 

2  Mais à quoi me servirait la force de leurs mains ? Ils sont incapables d’atteindre la vieillesse.

 

30:2-8

Job décrivit ceux qui se moquaient de lui comme des vagabonds dissipés qui, du fait de leur inutilité et de leur méchanceté, étaient exclus et chassés par leur propre entourage. Ces hommes avaient commis la vilenie de faire de lui l’objet d’une sordide distraction (vv. #Job 30:9-15).

 

3  Desséchés par la misère et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps abandonnés et déserts ;

4  Ils arrachent près des arbrisseaux les herbes sauvages, Et ils n’ont pour pain que la racine des genêts.

5  On les chasse du milieu des hommes, On crie après eux comme après des voleurs.

6  Ils habitent dans d’affreuses vallées, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers ;

7  Ils hurlent parmi les buissons, Ils se rassemblent sous les ronces.

8  Êtres vils et méprisés, On les repousse du pays.

9  Et maintenant, je suis l’objet de leurs chansons, Je suis en butte à leurs propos.

 

je suis l’objet de leurs chansons. Job était l’objet de leurs moqueries, alors qu’auparavant il n’aurait même pas embauché leurs pères pour surveiller son bétail, une fonction réservée aux chiens de garde (v. #Job 30:1).

 

10  Ils ont horreur de moi, ils se détournent, Ils me crachent au visage.

11  Ils n’ont plus de retenue et ils m’humilient, Ils rejettent tout frein devant moi.

12  Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient contre moi des sentiers pour ma ruine ;

13  Ils détruisent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux à qui personne ne viendrait en aide ;

14  Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les craquements.

15 ¶  Les terreurs m’assiègent ; Ma gloire est emportée comme par le vent, Mon bonheur a passé comme un nuage.

16  Et maintenant, mon âme s’épanche en mon sein, Les jours de la souffrance m’ont saisi.

 

30:16-19

L’énergie de Job se dissipait, la souffrance l’étreignait, ses os lui faisaient mal, une douleur lancinante ne lui laissait aucun répit, sa peau (« mon vêtement ») changeait d’aspect (v. #Job 30:30), et il en était réduit à rester assis sur un tas de boue, dans la crasse et les cendres.

 

17  La nuit me perce et m’arrache les os, La douleur qui me ronge ne se donne aucun repos,

18  Par la violence du mal mon vêtement perd sa forme, Il se colle à mon corps comme ma tunique.

19  Dieu m’a jeté dans la boue, Et je ressemble à la poussière et à la cendre.

20  Je crie vers toi, et tu ne me réponds pas ; Je me tiens debout, et tu me lances ton regard.

 

Ce qui faisait le plus mal à Job, c’était le silence apparent de Dieu.

 

21  Tu deviens cruel contre moi, Tu me combats avec la force de ta main.

22  Tu me soulèves, tu me fais voler au-dessus du vent, Et tu m’anéantis au bruit de la tempête.

23  Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au rendez-vous de tous les vivants.

 

rendez-vous de tous les vivants. C’est-à-dire la tombe.

 

24  Mais celui qui va périr n’étend-il pas les mains ? Celui qui est dans le malheur n’implore-t-il pas du secours ?

 

30:24-26

Il faut comprendre que Dieu devait ressentir une certaine compassion, puisque Job en ressentait (v. #Job 30:25), et qu’il ne détruirait pas totalement ce qui avait déjà subi une si grande ruine. Job en était convaincu et, du fond de sa misère, il avait tendu les mains pour recevoir de l’aide: il n’avait reçu que plus de mal (v. #Job 30:26).

 

25  N’avais-je pas des larmes pour l’infortuné ? Mon cœur n’avait-il pas pitié de l’indigent ?

26  J’attendais le bonheur, et le malheur est arrivé ; J’espérais la lumière, et les ténèbres sont venues.

27  Mes entrailles bouillonnent sans relâche, Les jours de la calamité m’ont surpris.

28  Je marche noirci, mais non par le soleil ; Je me lève en pleine assemblée, et je crie.

29  Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches.

30  Ma peau noircit et tombe, Mes os brûlent et se dessèchent.

 

Ma peau …  mes os. Description des effets de la maladie de Job (voir #Job 2:7).

 

31  Ma harpe n’est plus qu’un instrument de deuil, Et mon chalumeau ne peut rendre que des sons plaintifs.

 

JOB  30 : 1 to 31 + NOTES TO JOHN MACARTHUR

 

1 And now! ... I am the laughingstock of younger than I, Of whom I scorned to put fathers among the dogs of my flock.

 

30: 1-31

Job passed from the memory of the happy days (ch. #Job 29) to a lamentation over his present losses.

 

2 But what would the strength of their hands serve me? They are incapable of reaching old age.

 

30: 2-8

Job described those who laughed at him like dissipated vagabonds who, because of their uselessness and their wickedness, were excluded and driven out by their own entourage. These men had committed the villainy of making him the object of a sordid distraction (vv. # 30: 9-15).

 

3 Desiccated by misery and hunger, they flee to arid places, long abandoned and deserted;

4 They pluck up wild herbs from the shrubbery, and their bread is the root of the broom.

5 They are driven out of the midst of men, and after them they cry after thieves.

6 They dwell in dreadful valleys, in the caves of the earth and in the rocks;

7 They scream among the bushes, and gather together under the briers.

8 Being vile and despised, they are driven from the land.

9 And now I am the object of their songs, I am the target of their words.

 

I am the object of their songs. Job was the object of their mockery, whereas previously he would not even have hired their fathers to watch over his cattle, a function reserved for guard dogs (see # 30: 1).

 

10 They hate me, they turn away, they spit in my face.

11 They have no restraint and they humiliate me; they reject every brake before me.

12 These wretches stand up to my right hand, and they push their feet, and they have cleared the way for my ruin against me.

13 They destroy my own path and work at my ruin, the ones to whom no one would come to help;

14 They come as by a great breach, They rush under the crackles.

15 ¶ The terrors besiege me; My glory is carried away as by the wind, My happiness has passed like a cloud.

16 And now my soul is poured out into my bosom, the days of suffering have seized me.

 

30: 16-19

Job's energy dissipated, suffering was hugging him, his bones hurting him, a throbbing pain left him no respite, his skin ("my garment") changed its appearance (see # 30) , And he was reduced to sitting on a pile of mud, filth and ashes.

 

17 The night pierces me and tears out my bones, The pain that gnaws at me gives no rest,

18 By the violence of evil my garment loses its form, it sticks to my body like my tunic.

19 God threw me into the mire, and I am like dust and ashes.

20 I cry to you, and you do not answer me; I stand, and you look at me.

 

The worst thing about Job was the apparent silence of God.

 

21 You become cruel against me, You fight me with the strength of your hand.

22 Thou hast lifted me up, thou hast made me fly above the wind, and thou shalt destroy me with the noise of the tempest.

23 For I know that thou hast led me to death, to the rendezvous of all the living.

 

The rendezvous of all the living. That is, the grave.

 

24 But whoever is going to perish, does not he lay his hands? Does not one who is in misfortune implore help?

 

30: 24-26

It must be understood that God had to feel a certain compassion, since Job felt (v. # 30), and that he would not completely destroy what had already suffered so great a ruin. Job was convinced of this, and from the depths of his misery he had stretched out his hands to receive help: he had received only more evil (see # 30.36).

 

25 Did I not have tears for the unfortunate? Did not my heart have pity on the poor?

26 I waited for happiness, and misfortune came; I hoped for the light, and the darkness came.

27 My bowels bubble unceasingly, The days of calamity have surprised me.

28 I walk blackened, but not by the sun; I rise in the midst of the assembly, and I cry.

29 I became the brother of the jackals, the companion of the ostriches.

30 My skin blackens and falls, My bones burn and dry up.

 

My skin ... my bones. Description of the effects of Job's disease (see #Job 2: 7).

 

31 My harp is no more than an instrument of mourning, and my torch can only make plaintive sounds.

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