JOUR 95 DE 130 : NOUVEAU TESTAMENT
15/11/2018 00:25JOUR 95 DE 130 : NOUVEAU TESTAMENT
2 THESSALONICIENS 2 ET 3
2 THESSALONICIENS 2 * 1 à 17
1 ¶ Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères,
l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est la cinquième fois que la venue de Christ est mentionnée dans les lettres aux Thessaloniciens (cf. #1Th 2:19 ; #1Th 3:13 ; #1Th 4:15 ; #1Th 5:23). Elle est présentée ici comme « notre réunion avec lui ». Cette expression véhicule l’idée que tous les croyants seront réunis au Seigneur Jésus et se rapporte de toute évidence à l’enlèvement de l’Église décrit en #1Th 4:13-18 et #Jn 14:1-3 (cf. #Hé 10:25 pour la seconde occurrence de cette expression dans le N.T.). Les Thessaloniciens vivaient dans l’attente de cet événement (cf. #1Th 1:10 ; #1Th 3:13 ; #1Th 5:9).
2 de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là.
laisser facilement ébranler. Le même verbe a été utilisé pour parler d’un tremblement de terre (#Ac 16: 26) et d’un bateau à l’ancre qui file ses amarres au cœur de la tempête. Accompagné du verbe « troubler », il décrit l’état d’agitation et d’effroi qui avait gagné toute l’Église. Les croyants étaient complètement désemparés parce qu’ils s’attendaient à ce que l’enlèvement la réunion avec le Seigneur - ait lieu avant le jour du Seigneur. Ils s’attendaient à être enlevés dans la gloire et à atteindre le repos céleste, et non à devoir vivre la persécution et subir la colère divine. Paul leur avait certainement enseigné qu’ils échapperaient au jour du Seigneur (#1Th 5:2-5 ; cf. #Ap 3:10), mais, perturbés par la persécution dont ils étaient victimes, ils croyaient que ce moment était déjà arrivé. De plus, ils avaient reçu des messages qui allaient dans le même sens et qui augmentaient leur confusion. Paul nomme trois sources possibles de ces messages: « inspiration », « parole » et « lettre ». Le mot « inspiration » est utilisé très certainement par rapport à un faux prophète qui affirmait posséder la révélation divine, comme en #1Jn 4:1-3 ; une « parole » peut désigner un sermon ou un discours, tandis que la « lettre » devait être un texte écrit. Ces fausses informations avaient produit un effet dévastateur puissant, du fait que ceux qui les propageaient en attribuaient la paternité à l’apôtre Paul (« qui semblerait venir de nous »). Les personnes qui enseignaient aux Thessaloniciens qu’ils étaient en train de vivre le jour du Seigneur affirmaient que cet enseignement venait de l’apôtre, qui l’aurait entendu, prêché et écrit. Ainsi, leur mensonge se prévalait d’une prétendue approbation apostolique. Bouleversés par ces nouvelles, les Thessaloniciens avaient sombré dans la crainte et l’angoisse. Ils s’attendaient certainement à ce que l’enlèvement ait lieu avant le jour du Seigneur; dans le cas contraire, ils se seraient réjouis, car leurs épreuves auraient signifié que le retour de Christ était proche. L’authenticité apostolique de cette lettre était d’une importance décisive dans la dénonciation et l’éradication de l’erreur. Conscient de cela, Paul prit soin de la conclure par des mots écrits de sa propre main (#2Th 3:17 ; cf. #Ga 6:11).
le jour du Seigneur. L’idée que le jour du Seigneur avait déjà eu lieu était en opposition avec ce que Paul leur avait enseigné auparavant concernant l’enlèvement. C’est cette erreur doctrinale, source de tant de difficultés pour les Thessaloniciens, qui est corrigée par l’apôtre aux versets #2Th 2:3-12. Il démontre que ce jour n’est pas encore venu et qu’il sera précédé de certains événements, en particulier de l’apparition de « l’homme impie » (v. #2Th 2:3).
3 ¶ Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition,
2:3-4
l’apostasie. Le jour du Seigneur ne peut avoir lieu avant l’abandon d’une conviction professée auparavant, la rupture d’une allégeance ou d’un engagement. (Ce terme désignait une rébellion d’ordre militaire, politique ou religieux.) Sur la base de preuves linguistiques de valeur discutable, certains commentateurs ont cru voir dans ce mot une allusion à un « départ » dans le sens de l’enlèvement. Cependant, le contexte vise clairement une défection religieuse, qui est décrite plus en détail au verset 4. Le langage employé indique un événement particulier, et non l’apostasie générale présente dans tous les temps. Paul doit penser à la grande apostasie, un événement précis d’une ampleur incommensurable, l’acte de rébellion ultime. Pour bien définir ce moment, il faut identifier le personnage qui y jouera le rôle central. Certains manuscrits portent « l’homme d’impiété » (littéralement « de transgression de la loi »), d’autres « l’homme de péché », mais il n’y a pas de réelle différence du point de vue du sens, puisque le péché est transgression de la loi (cf. #1Jn 3:4). Dans le livre de Daniel, il est décrit comme « un chef qui viendra » (#Da 9:26) et « une autre petite corne » (#Da 7:8); Jean l’appelle « la bête » (#Ap 13:2-10, #Ap 13: 18), et la plupart le connaissent comme l’Antichrist. Le contexte et le langage employés l’identifient clairement à une personne qui existera réellement dans l’avenir et qui accomplira les prédictions de l’Écriture à son sujet. Il est aussi qualifié de « fils de la perdition », un terme appliqué à Judas Iscariot (#Jn 17: 12). L’apostasie n’est rien d’autre que l’abomination qui se produira au milieu de la période de la tribulation et qui est annoncée prophétiquement en #Da 9:27 ; #Da 11:31 et #Mt 24: 15. Cet homme ne sera pas Satan, bien que Satan soit la force spirituelle qui le contrôle et le dirige (verset #2Th 2:9) et que ses motivations soient celles du diable (cf. #Esa 14:13-14). Paul parle de l’acte précis d’apostasie ultime qui révèle l’Antichrist final et qui initie le cours des événements précédant l’arrivée du jour du Seigneur. On peut penser qu’il semblera apporter un soutien à la religion, de sorte que Dieu et Christ n’apparaissent pas comme ses ennemis jusqu’à l’apostasie finale. Il exaltera sa propre personne et s’opposera à Dieu: il s’installera dans le temple, le lieu d’adoration de Dieu, se déclarera lui-même Dieu et exigera que le monde entier l’adore. Cet acte de déification de sa personne, d’origine satanique, est la grande apostasie, qui est un acte de rébellion à l’égard de Dieu. Durant la première moitié de la tribulation (trois ans et demi), il maintiendra des relations avec Israël. Cependant, il y mettra fin (#Da 9:27), et les trois années et demie suivantes de son règne seront marquées par une persécution intense (cf. #Da 7:25 ; #Da 11:36-39 ; #Mt 24:15-21 ; #Ap 13:1-8), qui débouchera sur le jour du Seigneur.
4 l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.
5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous ?
je vous disais. L’imparfait utilisé ici indique une action répétée dans le passé. Apparemment, Paul leur avait présenté à de nombreuses reprises les détails du plan de Dieu pour l’avenir. Dans ce passage, il leur rappelle les éléments qui mettent en évidence l’erreur des faux docteurs au sujet du jour du Seigneur. Il leur avait déjà dit plusieurs fois auparavant que la révélation de l’Antichrist devait précéder le jour du Seigneur. Puisque le premier de ces événements ne s’était pas encore produit, le second ne pouvait avoir lieu non plus.
6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps.
retient. Grâce aux enseignements antérieurs, les Thessaloniciens savaient déjà ce qui retenait la venue de l’Antichrist; c’est pourquoi Paul n’en donne pas le détail dans cette lettre. Ce silence a fait naître plusieurs suggestions quant à la force qui retient l’Antichrist (versets #2Th 2:6-7), notamment:
1° le gouvernement des hommes;
2° la prédication de l’Évangile;
3° les liens qui empêchent Satan d’agir;
4° la providence de Dieu;
5° l’État d’Israël;
6° l’Église;
7° le Saint-Esprit;
8° l’archange Michel.
Quelle que soit la puissance qui retient l’Antichrist décrit aux versets #2Th 2:3-4, #2Th 2:8-10 - de se révéler dans toute son apostasie, à l’apogée du mal, elle doit être supérieure au pouvoir des hommes ou même des anges. La puissance qui retient Satan, qui empêche son apostasie finale et la révélation de son faux christ ne peut être que d’origine divine. Seule la puissance de Dieu est en mesure de retenir Satan, afin que l’homme impie, le fils de la perdition, ne puisse venir avant que lui-même ne le permette. Dieu, qui domine sur Satan, décide du moment où il retirera la puissance qui retient l’Antichrist et laissera ce dernier se révéler; il choisit un temps convenable, comme cela a été le cas pour la révélation de Christ (cf. #Ga 4:4).
7 Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.
le mystère de l’iniquité. Cet esprit d’iniquité est déjà répandu dans la société (cf. #1Jn 3:4 ; #1Jn 5:17), mais il demeure un mystère dans la mesure où il n’est pas encore manifesté dans toute sa plénitude. Sa révélation finale aura lieu lors de l’avènement de celui qui, mettant le comble à son opposition ouverte contre Dieu, commettra le blasphème suprême: il usurpera la place que Dieu a réservée à Jésus-Christ et se prendra lui-même pour Dieu sur la terre. L’esprit d’un tel homme est déjà à l’œuvre (cf. #1Jn 2:18 ; #1Jn 4:3), mais la personne dans laquelle il s’incarnera n’est pas encore manifestée.
disparu. Le verbe n’a pas le sens d’un déplacement dans l’espace, comme un départ (il ne peut donc se rapporter à l’enlèvement de l’Église), mais plutôt celui d’une « mise à l’écart ». Une idée semblable celle de la suppression d’un obstacle - est exprimée en #Col 2:14 qui parle de nos péchés, enlevés comme la barrière qu’ils forment entre Dieu et nous. Ce frein sera en place jusqu’à la révélation de l’Antichrist, au milieu de la tribulation. Il lui restera alors 42 mois pour régner (#Da 7:25 ; #Ap 13: 5).
8 Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement.
alors paraîtra. Au moment qu’il aura choisi, au milieu de la tribulation, Dieu enlèvera les entraves qui retiennent Satan. Celui-ci, à l’œuvre depuis longtemps à travers l’esprit d’iniquité (verset #2Th 2:7), aura finalement la voie libre pour accomplir son désir d’imiter Dieu: il lui sera permis de s’incarner dans un homme qui accomplira sa volonté comme Jésus a accompli celle de Dieu. Cela fait partie du plan de Dieu en vue de la consommation du mal et du jugement qui interviendra le jour du Seigneur.
le Seigneur Jésus détruira. La mort de cet homme et de son collaborateur, le faux prophète, sera le fruit d’une intervention de Dieu (cf. #Da 7:26 ; #Ap 17: 11). Ces deux ouvriers du mal seront jetés vivants dans l’étang de feu qui ne s’éteint pas, et ils y seront à jamais séparés de Dieu (#Ap 19: 20 ; #Ap 20: 10).
son avènement. L’aspect de la venue du Seigneur évoqué ici n’est pas l’enlèvement de l’Église, mais le jugement qui aura lieu lorsque le Seigneur vaincra les forces de Satan et établira son royaume millénaire (#Ap 19:11-21).
9 L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
2:9-10
cet impie. Il accomplira des prodiges pour attirer l’attention sur lui-même et sur sa puissance surnaturelle. Toute son œuvre sera basée sur le mensonge; par tromperie, il réussira à persuader le monde de l’adorer et l’entraînera avec lui dans la perdition. Sa montée et ses agissements sont décrits plus en détail en #Ap 13:1-18.
10 et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés.
ceux qui périssent. Son influence est limitée et ne s’exerce que sur ceux qui sont perdus; ce sont eux qui se laisseront prendre à ses mensonges (cf. #Mt 24: 24 ; #Jn 8:41-44). Ils périront dans le mensonge parce que Satan les a rendus aveugles à la vérité de l’Évangile et au salut que celui-ci apporte. Cf. #Jn 3:19-20 ; #2Co 4:4.
11 Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge,
une puissance d’égarement. Les personnes qui préfèrent l’amour du mensonge et du péché à l’Évangile de vérité recevront de Dieu leur salaire, comme tous les pécheurs. Dieu lui-même enverra un jugement qui scellera leur destin: ils se trouveront sous une influence trompeuse, afin qu’ils continuent de croire ce qui est faux. Ils accepteront le mal en tant que bien et le mensonge en tant que vérité. C’est ainsi que Dieu utilisera Satan et l’Antichrist comme les instruments de son jugement (cf. #1R 22:19-23).
12 afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés.
condamnés. Dieu a toujours jugé la rébellion volontaire des hommes en les laissant se perdre dans l’impureté et les passions dégradantes (#Ro 1:24-28). Il en sera de même dans les derniers jours: il scellera, dans sa souveraineté, le sort de ceux qui s’obstinent à suivre Satan et son christ factice. À toute époque, le jugement de ceux qui persistent à rejeter la vérité consiste à les laisser subir les conséquences de leur péché.
13 ¶ Pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâces à Dieu, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité.
2:13-14
le salut … la sanctification. De même que l’Antichrist se distingue par certains traits particuliers (versets #2Th 2:10-12), ceux qui sont sauvés révèlent eux aussi un caractère propre. Paul passe en revue les caractéristiques du salut, notant au passage que les croyants sont « bien-aimés du Seigneur », choisis pour le salut depuis l’éternité (cf. #Ap 13: 8 ; #Ap 17: 8), séparés du péché par l’Esprit et appelés à la gloire éternelle, c’est-à-dire appelés à partager « la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ ». Ici, l’apôtre s’attache surtout à rappeler aux Thessaloniciens qu’ils n’ont pas lieu de s’alarmer ni de s’inquiéter (verset #2Th 2:2) à la pensée qu’ils auraient manqué l’enlèvement et qu’ils vivraient ainsi le jour du jugement; ils sont destinés à la gloire et non au jugement, et ils ne connaîtront pas le sort de ceux qui seront séduits et jugés ce jour-là.
14 C’est à quoi il vous a appelés par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
15 Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre.
demeurez fermes, et retenez. Cette exhortation très claire invite à une réaction appropriée face aux grandes vérités que Paul vient d’exposer. L’agitation devait céder la place à la force et à la fermeté. À un enseignement erroné, il fallait opposer l’adhésion fidèle à la vérité.
16 ¶ Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance,
2:16-17
Que notre Seigneur. Ces paroles sont un exemple des nombreuses bénédictions qui marquent les lettres de Paul. Ici, il en appelle à la puissance de Dieu fondée sur son amour et sur sa grâce, véritable source de l’encouragement et de la force (cf. #2Th 3:5, #2Th 3:16).
17 consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole !
2 THESSALONICIENS 3 * 1 à 18
1 ¶ Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur se répande et soit glorifiée comme elle l’est chez-vous,
priez pour nous. Paul réclamait souvent le soutien dans la prière pour son ministère (cf. #Ro 15:30-32 ; #Ep 6:18-19 ; #Col 4:2-3 ; #1Th 5:25 ; #Phm 22). Il demandait en particulier de prier afin que la parole de Dieu continue de se répandre rapidement, comme par le passé (cf. #Ac 6:7 ; #Ac 12:24 ; #Ac 13:44-49), et qu’elle soit accueillie avec l’honneur qui lui revenait.
2 et afin que nous soyons délivrés des hommes méchants et pervers ; car tous n’ont pas la foi.
des hommes méchants et pervers. Il s’agissait des ennemis de Paul à Corinthe, où l’apôtre exerçait son ministère lorsqu’il écrivit sa lettre (cf. #Ac 18:9-17). Dans leur opposition à Paul et à l’Évangile qu’il annonçait, ces hommes n’avaient pas hésité à pousser leur méchanceté jusqu’à la violence.
3 Le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous préservera du malin.
Le Seigneur est fidèle. Cf. #La 3:23. Dieu est fidèle à l’égard de sa création (#Ps 119:90), de ses promesses (#De 7:9 ; #2Co 1:18 ; #Hé 10:23), du salut (#1Th 5:24), de la tentation (#1Co 10:13), de la souffrance (#1Pi 4:19), et il est ici fidèle pour fortifier et protéger de Satan (cf. #Jn 17: 15 ; #Ep 6:16 ; #1Th 3:5).
4 Nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur que vous faites et que vous ferez les choses que nous recommandons.
5 Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ !
Une autre des bénédictions de Paul (cf. verset #2Th 3:16 ; #2Th 2:16-17), si fréquentes dans ses lettres.
6 ¶ nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous.
Nous vous recommandons. Les directives de Paul n’étaient pas seulement des suggestions, elles avaient le poids et l’autorité de l’arrêt d’un juge. Cet arrêt était transmis par l’apôtre, et il avait pour mission de le faire respecter (cf. versets #2Th 3:4, #2Th 3:6, #2Th 3:10, #2Th 3:12). Dans ce passage, il exige la séparation entre les chrétiens fidèles et les croyants qui persistent dans la désobéissance. Il poursuit cette idée au verset 14.
les instructions. Littéralement « la tradition ». Il y avait de fausses traditions (#Mr 7:2-13 ; #Col 2:8) et les véritables traditions ou instructions (cf. #2Th 2:15). Les traditions ou instructions de Paul, c’étaient les enseignements inspirés qu’il avait donnés.
7 Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre.
nous imiter. Les Thessaloniciens devaient l’imiter (cf. verset #2Th 3:9 ; #1Th 1:6) parce que lui-même imitait l’exemple de Christ (cf. #1Co 4:16 ; #1Co 11:1 ; #Ep 5:1).
8 Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous.
3:8-10
dans le travail. Il est question ici de la nécessité de nous appliquer à travailler pour subvenir à nos besoins. Même si, en tant qu’apôtre, Paul aurait eu « le droit » de recevoir des dons, il préférait travailler pour sa propre subsistance, afin de montrer l’exemple (cf. #1Co 9:3-14 ; #Ga 6:4 ; #1Ti 5:17-18).
9 Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter.
10 Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
11 Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités.
3:11-12
Nous apprenons. Paul avait appris que certains croyants refusaient de travailler (cf. #1Ti 5:13), en dépit de l’enseignement par lequel il les avait invités à gagner eux-mêmes leur vie et de la lettre qu’il leur avait envoyée à ce sujet (#1Th 4:11). Il leur ordonne de reprendre une vie normale et de se remettre au travail.
12 Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement.
13 Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
ne vous lassez pas. Les croyants qui travaillaient dur étaient las de soutenir des paresseux, au point de vouloir arrêter d’aider les personnes dans le besoin et mettre fin à toute œuvre charitable. Paul leur rappelle que ceux qui sont réellement dans le besoin ont toujours besoin de leur aide et qu’ils ne doivent pas les négliger.
14 Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte.
n’ayez point de relations avec lui. Les chrétiens qui désobéissaient de manière flagrante devaient être exclus de la communion (verset #2Th 3:6) afin qu’ils en éprouvent de la honte, avec l’espoir de les voir se repentir de leur désobéissance à la Parole de Dieu. Voir #Mt 18:15-17 ; #1Co 5:9-13 ; #Ga 6:1 sur la manière d’agir envers ceux qui s’adonnent à des péchés répétés dont ils refusent de se repentir.
15 Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.
ennemi … frère. L’objectif de cette absence de communion n’est pas le rejet définitif. Bien qu’un refus permanent de se repentir mérite un traitement sans concession, il ne faut pas oublier que le pécheur concerné est un frère dans le Seigneur. Il faut donc continuer de l’avertir de son péché avec une attitude fraternelle. À propos des instructions relatives à la discipline dans l’Église.
16 ¶ Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière ! Que le Seigneur soit avec vous tous !
le Seigneur de la paix. Paul savait que cette caractéristique de Dieu serait un sujet de réflexion approprié, puisqu’une bataille spirituelle intense faisait rage parmi les Thessaloniciens (cf. #2Th 1:2 ; #1Th 1:1 ; #1Th 5:23). Cf. les autres bénédictions de Paul pour cette Église au verse 5; 2:16-17; #1Th 3:11-13 ; #1Th 5:23.
17 Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. C’est là ma signature dans toutes mes lettres ; c’est ainsi que j’écris.
ma signature. Paul écrivait souvent par l’intermédiaire d’un secrétaire (cf. #Ro 16: 22). Dans de tels cas y compris, vraisemblablement, pour cette lettre - il ajoutait une signature personnelle (cf. #1Co 16: 21 ; #Col 4:18) pour assurer les lecteurs qu’il était bien l’auteur de l’écrit.
18 Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous !
Cf. #1Th 5:28.
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