L’ABANDON
08/04/2021 00:36L’ABANDON
Sans nul doute, le plus tragique des « pourquoi » que nous pouvons lire dans la Parole de Dieu est celui que nous entendons au pied de la croix : « Mon Dieu ! mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? » Qui connaît l’intensité de la douleur que ces mots laissent transparaître ? Qui peut rendre compte de l’angoisse endurée par l’âme de Celui qui les a prononcées ? Oui, Jésus-Christ, notre Seigneur, a ainsi souffert. Méprisé, injurié et outragé, Il l’a été. Tout de même, Il a été brisé et mis au rang des malfaiteurs.
Pour quelle raison s’interroge peut-être quelqu’un ? Pour accomplir l’ouvrage que Son Père Lui avait donné à faire. Jean-Baptiste, alors qu’il vit le Christ venir à lui, confessa : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Prêtons l’oreille à cette parole : Dieu L’avait destiné à être une victime propitiatoire pour nos péchés. Entendons cette parole de réconciliation : « Le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. » Pourquoi le Seigneur a-t-Il tant souffert ? En somme, c’est pour nous.
Certes, comme le Maître, nous pouvons aussi souffrir des injures et des opprobres de la part des hommes. Néanmoins, nul d’entre nous n’aura, dans toute sa vie, à prononcer ces paroles si amères : « Mon Dieu ! mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? » Reconnaissons-le, le Christ a souffert l’abandon de tous, pour que nous n’ayons jamais à l’expérimenter nous-mêmes. Lui a été fait péché pour nous. Lui a supporté le châtiment que méritaient nos iniquités. Désormais, le fossé qui nous éloignait de notre Dieu est comblé pour toujours. Maintenant, il ne peut plus être question d’abandon pour quiconque demeure dans la doctrine de Jésus-Christ.
C’est pourquoi, même au sein de l’adversité, prenons courage ! Nous avons une grande promesse sur laquelle nous appuyer. Notre Seigneur a parlé en ces termes : « Et voici, je suis toujours avec vous jusques à la fin du monde. Amen. »
Psaume 69.20-21
Toi, tu sais mon opprobre, et ma honte, et ma confusion ; tous mes adversaires sont devant tes yeux. L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis languissant ; j’ai attendu de la compassion, mais il n’y en a point ; des consolateurs, mais je n’en trouve pas.
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