L’APPEL DIVIN
26/08/2018 00:07L’APPEL DIVIN
Le nom « prophète » vient de l’hébreu « nabiy ». Ce terme « pourrait venir d’un verbe (nabi) du sens de : parler, appeler, prononcer, murmurer ; signification active : celui qui parle ou qui annonce, et signification passive : celui qui est appelé, qui a reçu une inspiration ».
Selon la Parole, la prophétie à trois caractéristiques : elle édifie, exhorte et console (1 Corinthiens 14:3).
Dans la Bible, le premier homme à être qualifié de prophète est Abraham.
« Alors Dieu apparut en songe à Abimélec pendant la nuit, et lui dit : Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari. Abimélec, qui ne s’était point approché d’elle, répondit : Seigneur, ferais-tu périr même une nation juste ? Ne m’a-t-il pas dit : C’est ma sœur ? et elle-même n’a-t-elle pas dit : C’est mon frère ? J’ai agi avec un cœur pur et avec des mains innocentes. Dieu lui dit en songe : Je sais que tu as agi avec un cœur pur ; aussi t’ai-je empêché de pécher contre moi. C’est pourquoi je n’ai pas permis que tu la touchasses. Maintenant, rends la femme de cet homme ; car il est prophète, il priera pour toi, et tu vivras. Mais, si tu ne la rends pas, sache que tu mourras, toi et tout ce qui t’appartient » Genèse 20: 3-7.
C’est dès le chapitre douze de la Genèse que nous en apprenons d’avantage sur son appel.
« L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » Genèse 12: 1-3.
« Étienne répondit : Hommes frères et pères, écoutez ! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établît à Charran ; et il lui dit : Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai » Actes 7: 2-3.
Ce discours d’Etienne insiste une fois de plus sur l’appel d’Abraham. Dieu est lui-même apparu afin de lui indiquer qu’il était son choix et qu’il avait des projets pour lui et sa postérité. Il apparait comme celui qui fraye un chemin.
Son appel est scellé par une promesse : «Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3).
L’appel résonne comme une convocation. Comme le rendez-vous choisi par Dieu pour que les choses changent. Il était temps de quitter l’obscurité pour aller accomplir sa mission.
Abraham a été choisi par Dieu : « Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites… » (Genèse 18: 19).
De nos jours, nous retrouvons des prophètes auto-proclamés, ou déclarés prophètes par d’autres hommes, alors qu’en réalité ils ne sont pas appelés, donc pas équipés. Laissez-moi vous donner une image. Imaginez le jour du combat entre David et Goliath. La Bible nous dit qu’«Un homme sortit alors du camp des Philistins et s’avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il avait une taille de six coudées et un empan. Sur sa tête était un casque d’airain, et il portait une cuirasse à écailles du poids de cinq mille sicles d’airain. Il avait aux jambes une armure d’airain, et un javelot d’airain entre les épaules. Le bois de sa lance était comme une ensouple de tisserand, et la lance pesait six cents sicles de fer. Celui qui portait son bouclier marchait devant lui » (1 Samuel 17: 4-7).
A présent, imaginez David portant cette armure. Vous comprendrez bien qu’il n’avait point la carrure pour un tel accoutrement. Et bien, il en est de même pour les ministères. Nous ne pouvons pas nous aventurer dans un combat avec les armes qui ne nous reviennent pas.
David a été incompétent avec l’armure que Saul a voulu lui imposer (1 Samuel 17:38-39).
Ne cherchons pas à être des copié coller mais recherchons le territoire que le Seigneur nous a attribué.
Un prophète est comme le vent. Il est disposé. Le Seigneur l’envoie là où il veut pour accomplir une mission. C’est une personne sans attache qui a un cœur obéissant quel que soit le prix que cela lui coutera.
« L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai » Genèse 12:1.
J’ai toujours été interpellée par la réaction d’Abraham qui fut de partir « comme l’Éternel le lui avait dit ». Il n’a pas demandé « Dans quelle direction dois-je aller ? », « Comment vais-je faire ? » … Il n’a en aucun cas objecté. Il a simplement obéi. Cela n’est autre que le résultat d’une confiance totale et d’une soumission exemplaire.
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