L’avertissement de Noé
UN MESSAGE D'AMOUR·
"Genèse chapitre 7" (verset 1 "Et l'Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l'arche ; car je t'ai vu juste devant moi dans cette génération.")!
La Bible relate qu'il y a bien longtemps, la terre entière était corrompue et pleine de violence (Genèse 6.11). Elle précise que toute l'imagination des pensées du cœur de l'homme était mauvaise (Genèse 6.5). Que s'est-il passé? Dieu a résolu de détruire tout ce qui avait souffle de vie sur la terre (Genèse 6.7) si bien qu'un homme seulement a trouvé grâce à Ses yeux: Noé (Genèse 6.8). Son histoire a traversé les âges et, aujourd'hui encore, tout le monde a entendu parler de la fameuse arche de Noé (Genèse 6.14). Par ce moyen, Noé et sa famille ont échappé au terrible jugement d'antan. En tout, seules 8 personnes du monde ancien (2 Pierre 2.5) ont survécu et échappé au terrible déluge qui s'est abattu sur la terre.
Sans doute ont-ils été nombreux les moqueurs raillant et méprisant les avertissements de Noé. Le prédicateur de la justice (2 Pierre 2.5) a fort probablement mis toute son énergie à alerter ses contemporains du danger qui les menaçait, en vain. L'arche se construisait, prenait forme, mais les hommes demeuraient incrédules (1 Pierre 3.20). Ils n'ont pas cru à la parole, ils n'ont pas discerné l'imminence de la sentence et ont continué de ricaner avec insouciance. Finalement, la patience de Dieu est parvenue à son terme. L’Éternel a refermé la porte de l'arche derrière Noé et les siens (Genèse 7.16); l'ancien monde ne fut plus.
Qu'en est-il aujourd'hui? Notre monde est-il si différent de celui d'autrefois? Le quotidien n'est-il pas comme un déferlement de méchanceté et de violence? Les habitants de la terre (Apocalypse 3.10) ne se soucient guère de Dieu, ils jouissent des délices du péché (Hébreux 11.25) sans discerner qu'une ruine soudaine (1 Thessaloniciens 5.3) les guette. Evidemment, le mondain se pavoise et se flatte de sa connaissance (Romains 1.22), de ses progrès techniques, des progrès de sa science... A quoi bon? Ce n'est que du vernis, qu'une confiance trompeuse (Psaumes 62.10). Au jour de la colère de Dieu, chacun apercevra que tout ceci n'était que vanité (Psaumes 31.7).
Pour l'heure, il est vrai, rien ne parait encore (2 Pierre 3.4). Le monde fait bonne chère, il se réjouit à son aise. Toutefois, il serait hasardeux de se fier aux apparences. Il serait bien plus sage d'écouter les paroles du Christ et ses mises en garde. Hier, au temps de Noé, les hommes ont connu une perdition subite et imprévisible (1 Thessaloniciens 5.3). Le Seigneur affirme qu'il en sera de même au jour de Son avènement (Luc 24.37-39). Certainement, Sa Parole s'accomplira (Ézéchiel 12.25).
Et maintenant? Le temps de la grâce perdure. L'Arche nouvelle est ouverte, prête à accueillir tous les hommes de bonne volonté (Luc 2.14). L'invitation à la repentance et à la foi en Jésus-Christ demeurent (Marc 1.15). Face à cette main tendue, deux attitudes s'opposent. D'un côté, celle du moqueur (Jude 18) qui méprise le Sauveur (1 Jean 4.14) et Ses fidèles, tout comme le moqueur d'autrefois a méprisé Noé et son arche. De l'autre, celle de l'homme intelligent qui saisit l'opportunité, qui saisit la grâce, avec humilité et reconnaissance (Colossiens 3.15).
Le parallèle entre notre monde et celui de Noé n'est-il pas évident, n'est-il pas saisissant? Comme son lointain ancêtre, l'homme moderne est placé devant un carrefour, devant un choix déterminant à faire: celui de la mort ou de la vie (Jérémie 21.8).
L'homme d'aujourd'hui a un avantage sur son aîné, de même qu'une plus grande responsabilité, en ce qu'il y a eu un précédent. Aussi ne peut-il plus se réfugier derrière son ignorance. Noé lui rappelle que Dieu ne parle pas en vain (Jacques 4.5). Il lui rappelle qu'un jour la porte sera fermée et que la patience de Dieu ne durera pas indéfiniment.
Tirons enseignement du passé pour mieux envisager l'avenir (1 Corinthiens 10.11)! Soyons sages, faisons le bon choix: entrons dans l'Arche!
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