L’Avocat suprême
"1 Jean chapitre 2" (verset 1 "Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste.")!
Le sang de Jésus-Christ purifie de tout péché (1 Jean 1.7). Oui, seul le sang de Christ purifie de tout péché. Inutile de chercher ailleurs, inutile de courir par monts et vallées, inutile de s'acquitter de lourdes pénitences, inutile aussi de chercher l'approbation d'un homme. Tout ceci est vain, ce n'est en définitive que travail et rongement d'esprit (Ecclésiaste 1.14). Si le suprême Avocat (1 Jean 2.1) ne prend pas partie, si l'aspersion de Son sang est refusé à quelqu'un (1 Pierre 1.2), rien n'y fera: la tâche demeurera indélébile (Jérémie 2.22).
Quant à ceux dont la vie est cachée avec Christ en Dieu (Colossiens 3.3), les choses sont bien différentes. Eux placent leur confiance en Christ Jésus et ils L'ont même revêtu (Romains 14.13). Il leur a été fait de la part de Dieu sagesse, justice, sanctification et rédemption (1 Corinthiens 1.30) si bien que les rachetés n'ont désormais plus aucune condamnation à craindre (Romains 8.1). Par la foi (Éphésiens 2.8), ils ont saisi une vérité capitale, incontournable: Christ s'est livré pour être la rançon de plusieurs (Marc 10.45). Le Juste (1 Jean 2.1) a souffert (1 Pierre 3.18) pour des impies (Romains 5.6) et propitiation pour les péchés a été faite (1 Jean 4.10).
Garder le témoignage de Jésus-Christ (Apocalypse 1.9) et persévérer dans Son alliance scellée par Son propre sang (Matthieu 26.28), tel est le point déterminant. C'est sûr, l'homme qui se propose cette règle de conduite peut vivre en paix. Son Sauveur (Jean 4.42) lui laisse Sa paix (Jean 14.27) et nul ne peut lui ôter sa joie (Jean 16.22). Et pour cause, sur la base de l'intercession de son Avocat, le fidèle sait que ses péchés passés, présents, et à venir lui sont remis (Actes 10.43).
Naturellement, quiconque invoque le Nom de Christ se retire de l'iniquité (2 Timothée 2.19). Il n'y a ici nulle licence pour le péché (Romains 6.15). Autrement, si nous péchions volontairement, nous transformerions la grâce de Dieu en dissolution (Jude 4). Certainement, qui prétend vivre ainsi ne fait que se bercer de dangereuses illusions. Le fait est que quiconque est né de Dieu ne peut demeurer dans le péché (1 Jean 3.9) mais cherche, au contraire, à se purifier (1 Jean 3.3).
Cependant, demeurant encore dans la tente (2 Pierre 1.13), dans l'enveloppe charnelle, nul ne peut honnêtement s'estimer sans péché sans se séduire soi-même (1 Jean 1.18). La chair et l'Esprit ont des désirs contraires, les convoitises charnelles font la guerre à l'âme (1 Pierre 2.11), le combat entre la vieille nature corrompue (Éphésiens 4.22) et la nouvelle nature régénérée (2 Corinthiens 4.16) est constant (Galates 5.17).
Dans ce contexte difficile, tiraillés de part et d'autre au milieu de ce champ de bataille, la grâce du Seigneur suffit toujours (2 Corinthiens 12.9). Sans aucun doute, il peut arriver de faiblir et de supporter d'humiliantes défaites. Qu'à cela ne tienne, il est déjà temps de se relever. Le Seigneur est fidèle et juste pour accorder le pardon (1 Jean 1.9) à quiconque Lui confesse son péché. Aussi la guerre n'est-elle perdue que pour celui qui accepte la défaite, qui estime que le bras de l’Éternel est devenu trop court pour secourir (Esaïe 50.2). Impossible!
Le salut vient de l’Éternel (Psaumes 3.9), pas des hommes. Si quelqu'un se relève, ce n'est pas sa capacité à le faire qu'il exerce, mais celle que Dieu lui donne (2 Corinthiens 3.5). Christ, l'Avocat, assis à la droite de Dieu, est toujours vivant (Hébreux 7.25) et Il intercède en faveur de Ses bien-aimés (Romains 8.34). Tant qu'il en sera ainsi, rien ni personne ne pourra jamais séparer le moindre de Ses fidèles, si faible soit-il (Romains 14.4), de l'amour de Dieu (Romains 8.38-39). Voici l'assurance et le repos du peuple béni!
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