La marche sereine
05/12/2017 05:18La marche sereine
UN MESSAGE D'AMOUR
"Ecclésiaste chapitre 1" (verset 8 "Toutes choses travaillent plus que l'homme ne saurait dire; l’œil n'est jamais rassasié de voir, ni l'oreille lasse d'entendre.")!
Qui peut affirmer maîtriser son destin (Actes 27.13) et diriger sa vie comme il l'entend? Dans leur orgueil, plusieurs le diront et s'en vanteront (Jacques 4.13-15). Pourtant, la vérité est tout autre. Le cœur du roi est comme un cours d'eau entre les mains de notre Dieu et Il l'incline à tout ce qu'Il veut (Proverbes 21.1). S'il est ainsi du cœur du roi, à combien plus forte raison en sera-t-il de même du cœur de l'homme du commun! Non, personne ne peut résister aux desseins du Souverain (2 Chroniques 20.6). Ce qu'Il pense, Il l'accomplit (Job 23.13).
Quelle merveille que de savoir que le Seigneur a tout entre Ses mains! Quel soulagement que de savoir qu'Il est au contrôle, que rien n'est jamais laissé au hasard! La volonté souveraine de Dieu s'accomplit invariablement (Apocalypse 4.11). Il est vrai, ceci pourrait laisser perplexe et dans la crainte si les pensées de Dieu envers l'humanité étaient inconnues. Or, précisément, l'homme n'est pas laissé dans l'ignorance à ce sujet (1 Thessaloniciens 4.13). La Bible assure que Dieu est Amour (1 Jean 4.8). La preuve de cet Amour (Romains 5.8) apparaît clairement dans ce verset: "Car Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle" (Jean 3.16). Si donc quelqu'un demeure en Christ Jésus (Romains 3.24), il peut avoir l'assurance que toutes choses concourent à son bien (Romains 8.28).
Nul ne peut maîtriser les circonstances de sa vie ni ne saurait dire ce qu'il lui adviendra demain (Jacques 4.14). Pourtant, il est possible maintenant de marcher le cœur assuré et plein de confiance. Après tout, si Dieu est pour nous qui sera contre nous (Romains 8.31)? Les choses les plus anodines de la vie, celles auxquelles on ne prête aucune attention, tout comme les événements les plus marquants entrent travaillent tous ensemble à l'accomplissement du dessein bienveillant que le Tout-Puissant a formé sur nos vies (Philippiens 1.6).
Qui croit en Dieu et en Celui qu'Il a envoyé (Jean 6.29) peut faire face à la vie, et ses aléas, dans le repos et la sérénité: rien ni personne ne le séparera de l'Amour de Dieu (Romains 8.39). Ce sont des projets de paix, et non de malheur, que le Seigneur forme sur les Siens (Jérémie 29.11). D'ailleurs, le Livre l'expose ouvertement: ceux qui ont foi en Jésus-Christ (Galates 3.26) ont pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle (Romains 6.22)!
L'homme est limité. Il ne peut connaître sa voie (Proverbe 20.24) et ne peut se diriger par lui-même dans ce monde. Aussi est-il appelé à marcher par la foi (2 Corinthiens 5.7) en s'attendant toujours à Dieu (Psaume 62.6). À lui de faire confiance au bon Berger (Jean 10.14) et de Le suivre fidèlement. Bien sûr, le fidèle ne comprendra certainement pas toujours le chemin qu'il lui faudra emprunter ni les souffrances, séparations, déchirures et autres épreuves (1 Pierre 1.6) auxquelles il sera probablement exposé. Il sait fort bien que nul ne peut comprendre l'oeuvre de Dieu entièrement (Ecclésiaste 8.17) ni sonder Son intelligence (Esaïe 40.28) ni atteindre Sa science (Psaume 139.6).
Toutefois, le bien-aimé est convaincu d'une chose: le Seigneur ne se trompe absolument jamais! Celui qui conduit ses pas (Proverbe 3.6) a le recul nécessaire pour le mener à bon port. Assuré de la bienveillance de son Sauveur (Jean 4.42), le racheté s'évertue à emboîter Son pas (Luc 13.24) pour ne surtout pas s'écarter de la voie resserrée (Matthieu 7.14). Coûte que coûte, le racheté persévère à s'appuyer sur son Dieu (2 Samuel 22.19). En un mot, il marche non par la vue, mais par la foi (2 Corinthiens 5.7).
Quant à nous, veuille le Seigneur, dans Sa bonté, venir au secours de notre incrédulité (Marc 9.24) afin qu'avec les yeux de la foi nous sachions nous projeter au-delà de nos circonstances et de nos soucis du temps présent pour considérer la vocation céleste à laquelle nous sommes appelés (Hébreux 3.1). Demeurons alors dans la douce communion qui est avec le Père et le Fils (1 Jean 1.3) et laissons nos regards se porter vers la patrie céleste à laquelle nous savons appartenir. Ainsi, sans nier les douleurs du présent siècle (Romains 8.18), nous pourrons toutefois les surmonter et laisser nos cœurs se remplir d'une joie (1 Jean 1.4) que nul ne saurait nous ravir (Jean 16.22).
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