La mort et le croyant
“Ne soyez pas tristes... comme ceux qui sont sans espérance.”
1 Thessaloniciens 4.13
L’éminent psychologue a osé affirmer que tout homme âgé de trente-cinq ans et plus, est consciemment ou non, dominé par l’angoisse de la mort. Même si notre société tend à éviter d’en parler ou n’en parle que sur un ton persifleur et cynique, personne ne peut éviter ce rendez-vous inéluctable. C’est un sujet que même beaucoup de chrétiens passent sous silence autant d’ailleurs que celui du retour imminent de Jésus-Christ ! Pourtant les apôtres n’ont pas esquivé ce thème. Paul a écrit longuement sur l’espoir du croyant devant la mort, de manière claire et tranquille : “Frères et sœurs bien aimés, nous voulons que vous connaissiez la vérité au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas tristes comme ceux qui n’ont aucune espérance.” Dieu, par l’entremise de Paul, nous fait comprendre que la mort de chacun de Ses enfants est importante pour Lui. “Même si je passe pas la sombre vallée de la mort, je ne crains rien car Toi, Seigneur, Tu m’accompagnes...” (Psaume 23.4
La mort n’est pour le racheté qu’un passage de ce monde vers la présence de Dieu, un moyen d’accès à cette communion parfaite et intime avec son rédempteur. “J’entendis une voix dans le ciel qui me disait : Écris ceci : heureux tous ceux qui sont morts avec leur Seigneur, quelle merveilleuse manière de quitter cette terre ! Oui, affirme l’Esprit, ils vont pouvoir se reposer de leur dur travail. Rien de l’œuvre qu’ils ont accomplie pour leur Maître ne sera perdu, ils recevront la pleine bénédiction de Dieu pour tout ce qu’ils ont fait” (d’après Apocalypse 14.13
Si Dieu a expressément demandé à Jean d’écrire ces paroles, c’était pour rassurer tous Ses enfants qui souffrent après avoir perdu l’un des leurs et qui risqueraient de laisser leurs émotions l’emporter sur leur foi. “Jésus, par Sa mort, a pu écraser le diable qui détient la puissance de la mort et délivrer ceux que la peur de la mort rendaient esclaves durant leur vie entière” (Hébreux 2.14
Comment ne pas Lui exprimer notre reconnaissance puisque, “soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur” (Romains 14.8).
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