LA PEINE DE MORT 15 DE 16 FORNICATION

03/06/2015 16:47

LA PEINE DE MORT

15 DE 16

FORNICATION

 

 

DEUTÉRONOME 22 : 13 à 21  + NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

13 ¶  Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle, éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne,

22:13-30 Cette section aborde la vie familiale (cf. #Lé 18:1-30 ; #Lé 20:10-21).

 

22:13-21 Un Israélite qui mettait en doute la virginité de sa jeune épouse devait être capable de porter son accusation devant les « anciens de la ville ». Si les parents fournissaient la preuve de la virginité de leur fille et révélaient ainsi que l’accusation était fausse, le mari devait payer une amende et avait l’interdiction de répudier sa femme. Si, au contraire, sa non-virginité était prouvée, elle devait être mise à mort.

14  s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation, en disant : J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle, et je ne l’ai pas trouvée vierge, — 

15  alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville, à la porte.

les signes de sa virginité. Peut-être, un vêtement ou un drap de lit taché du sang de la nuit de noces.

16  Le père de la jeune femme dira aux anciens : J’ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il l’a prise en aversion ;

17  il lui impute des choses criminelles, en disant : Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville.

18  Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront ;

19  et, parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent, qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra.

sicles. Ce mot ne se trouve pas dans le texte hébreu, mais le contexte le suggère. Un sicle pesant entre 12 et 16 grammes selon les estimations, l’amende s’élevait donc à plus d’un kilo d’argent.

20  Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est point trouvée vierge,

21  on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra, parce qu’elle a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.

22  Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël.

22:22-29 En cas d’adultère, les deux partenaires pris en flagrant délit devaient être mis à mort. Si un homme commettait l’adultère avec une femme promise en mariage à un autre et qu’elle était consentante, cela conduisait à la mort des deux personnes (vv. #De 22:23-24). En cas de viol, seul l’homme était puni de mort (vv. #De 22:25-27). Si la femme était une vierge non encore promise en mariage, alors l’homme devait payer une amende, l’épouser et la garder avec lui aussi longtemps qu’il vivrait (vv. #De 22:28-29).

23  Si une jeune fille vierge est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle,

24  vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.

25  Mais si c’est dans les champs que cet homme rencontre la jeune femme fiancée, lui fait violence et couche avec elle, l’homme qui aura couché avec elle sera seul puni de mort.

26  Tu ne feras rien à la jeune fille ; elle n’est pas coupable d’un crime digne de mort, car il en est de ce cas comme de celui où un homme se jette sur son prochain et lui ôte la vie.

27  La jeune fille fiancée, que cet homme a rencontrée dans les champs, a pu crier sans qu’il y ait eu personne pour la secourir.

28  Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle, et qu’on vienne à les surprendre,

29  l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent ; et, parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra.

30  Nul ne prendra la femme de son père, et ne soulèvera la couverture de son père.

Nul ne prendra la femme de son père. En aucun cas, un homme ne devait épouser la femme de son père ni avoir des relations sexuelles avec elle. Il est probablement question d’une belle-mère, même si l’inceste était aussi proscrit (cf. #Lé 18:6-8).

 

Autres notes

(#De 22) On doit avoir soin de ce qui appartient à autrui, comme de son propre bien (#De 22:1-4).

       C’est une abomination devant Dieu qu’une femme revête des habits d’homme et qu’un homme revête un habit de femme. Les mascarades sont donc une pratique indigne de gens qui font profession de connaître Dieu, et à combien de péchés n’excitent-elles pas (#De 22: 5) ?

       Après divers règlements d’économie domestique et rurale (#De 22:6-12), l’Éternel proclame des lois destinées à maintenir la pureté des mœurs. Une jeune fille qui, ayant eu une conduite criminelle, oserait bien après cela se marier à un honnête homme, était punissable de mort (#De 22:13-21). Même peine est prononcée contre l’homme et la femme adultères, celle-ci n’étant exempte de châtiment que si elle a été vraiment sans moyens de protection (#De 22:22-28).

       Celui qui a entraîné une jeune fille dans le mal doit un dédommagement pécuniaire au père, outre l’espèce de réparation qu’il peut faire de son péché en épousant la jeune fille (#De 22:29).

 

Autres notes

#13-30 Tous les préceptes de ce passage sont clairs et primordiaux : il n’est guère utile de les examiner en détail !

Ces directives relatent le septième commandement : il ordonne de ne pas succomber aux convoitises de la chair, qui font la guerre à l’âme.

 

Autres notes

Les relations sexuelles illicites (22.13-30)

#22. 13-21 Ce paragraphe traite d’un homme qui, ayant épousé une femme, la soupçonne ensuite de ne pas avoir été vierge. Les signes attestant sa virginité consistaient probablement en des taches sur les draps de la nuit de noces. {147} Si le père et la mère pouvaient fournir les signes de sa virginité, le mari serait puni en étant condamné à payer une amende de cent sicles d’argent et serait obligé de vivre avec elle. En revanche, si la jeune femme avait été coupable d’inconduite sexuelle avant son mariage, elle devait être lapidée.

Une autre interprétation : traduire « signes de virginité » par « signes d’adolescence » = «  signes que la jeune femme avait régulièrement ses règles ». Un homme qui épousait une jeune femme s’attendait à voir des signes après son mariage, à moins, bien entendu, qu’elle ne soit devenue enceinte par lui. Il fallait fournir la preuve qu’au moment du mariage, la jeune femme n’était pas enceinte et qu’elle était réglée. Si elle était coupable de fornication après les fiançailles, toute grossesse avant le mariage serait finalement manifestée et un enfant serait né après neuf mois écoulés. La loi des versets #13-21 pourrait donc se rapporter au comportement de la mariée pendant la période des fiançailles avant le mariage : « les signes de l’adolescence pouvaient être un test de grossesse ».

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