LA PEINE DE MORT 4 DE 16 MAGIE OU DIVINATION

29/09/2014 11:40

LA PEINE DE MORT

4 DE 16

MAGIE OU DIVINATION

 

EXODE 22 : 18. Tu ne laisseras point vivre la magicienne.

 

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

 

magicienne. Une femme qui pratiquait l’occultisme.

 

 

NOTES DIVERSES

 

Magicienne. Ce mot est au féminin, parce que ce sont surtout les femmes qui exercent les arts occultes ; qu’on se rappelle les anciennes magiciennes (Circé, Médée) ; puis les sorcières du Moyen Âge, les tireuses de cartes et les somnambules de nos jours. Cependant la pratique de la magie est aussi condamnée #Lé 20:27 pour les deux sexes ; comparez surtout #De 18:9-12, où les diverses espèces de divination sont énumérées. Sous toutes ses formes, la magie est un appel à une puissance, surnaturelle qui ne se subordonne point à la volonté divine ; c’est donc un acte de rébellion contre l’Éternel et, comme tel, un crime capital. Comparez les nombreux passages des prophètes sur ce sujet : #Esa 8:19; 19:3; 44:25; 47:12 ; #Mi 5:12, etc.

La sorcellerie était surtout exercée par des femmes. Elle consistait à invoquer des puissances maléfiques ou des divinités ce qui était une révolte contre l’Éternel.

AUTRES NOTES

Magicien ; Enchanteur, Nécromancien (SYNODALE). Personnage soi-disant doué de pouvoirs surnaturels, dus à la pratique de l’occultisme et aux relations avec les mauvais esprits. L’hébreu Hartom traduit par magicien, devin, signifie souvent scribe, prêtre instruit (#Da 1:20), versé dans les incantations, les pratiques occultes (#Ex 7:11), l’interprétation des songes (#Da 2:10). Ces magiciens étaient nombreux en Égypte (#Ge 41:8 ; #2Ti 3:8 donne les noms de Jannès et Jambrès, qui s’opposèrent à Moïse), en Assyrie (#Na 3:4), en Babylonie (#Esa 47:9 ; #Da 2:2), en Canaan et dans les autres pays païens (#De 18:10). Un autre mot hébreu ’achchaph est rendu généralement par enchanteur. Il désigne les sorciers et les exorcistes qui employaient des formules magiques pour amener les mauvais esprits à les aider, ou au contraire les obliger à cesser de tourmenter leurs prétendues victimes. Les effets surnaturels recherchés concernaient les hommes, les animaux, ou les forces de la nature. Les textes ne distinguent pas toujours nettement l’enchantement de la divination (#No 23:23; 24:1 ; #2R 17:17 ; #Jér 27:9) et des autres formes d’occultisme, toutes formellement interdites par la Loi de Moïse (#De 18:9-14). Celle-ci punissait de mort les magiciens comme les nécromanciens (évocateurs des morts ; #Ex 22:17 ; #Lé 20:6,27). Les prophètes prédirent leur châtiment (#Mi 5:11 ; #Mal 3:5 ; etc. ; cf. Antiquités 17.4.1 ; Vie 31 ; #/APCJ Sag 12:4-6).

 

      Le Nouveau Testament révèle les mêmes pratiques et nous présente : Simon le magicien (#Ac 8:9,11) ; Bar-Jésus (#Ac 13:6,8) ; à Éphèse, les exorcistes juifs et les adeptes des « arts magiques » et leurs livres d’un prix fabuleux (#Ac 19:13,19). La magie est manifestement une œuvre de la chair (#Ga 5:20). Dans #Ap 9:21 le mot traduit par enchantement est pharmakeia, suggérant l’usage de drogues et de philtres mystérieux ; le châtiment de cette pharmacie diabolique est la perdition éternelle (#Ap 21:8; 22:15). Voir Divination, Mages, Astrologues.

 

      L’art du charmeur de serpent, qui prévient les morsures venimeuses, n’était pas compté parmi les enchantements (#Ec 10:11 ; #Ps 58:5 ; #Jér 8:17).

 

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