LA SAGESSE D’EN HAUT
Charnelle et diabolique, voici les adjectifs qui siéent à la sagesse de ce monde. Surtout, prenons garde de ne pas en être imprégnés. De toute évidence, l’homme qui y prend plaisir n’en retire que de la confusion. Ses pensées sont humaines, ses raisonnements également. Celui-ci est enfermé dans ses schémas, dans ses carcans, comme dans une prison. Il ne peut en sortir, aller au-delà des évidences qui frappent l’œil. Non, quoi qu’il fasse, il est incapable de s’élever au-dessus de cette médiocrité. Impossible pour lui de discerner les choses de Dieu, celles dont la science est hors de sa portée.
Aujourd’hui, si quelqu’un souhaite être rempli de la plénitude de Dieu, rempli de la connaissance de Sa volonté, rempli de l’Esprit, un préalable est absolument requis. Oui, avant tout, il est nécessaire d’être vidé de soi-même. Après tout, comment un vase déjà plein pourrait-il encore être rempli ? À présent, il s’agit d’abandonner ses certitudes présomptueuses, ses idées toutes faites. En somme, l’homme doit impérativement l’admettre : il est d’hier, il ne sait rien. En réalité, il a tout à apprendre.
Désormais, il est prêt à entendre les paroles du seul Sage, l’Ancien des jours. Quant à Son conseil, il n’est jamais dissipé, il s’accomplit invariablement. Naturellement, quiconque le garde marche avec assurance. En dépit des difficultés, le sentier demeure uni, paisible, joyeux.
En un instant, les docteurs de ce siècle, enflés d’orgueil, sont renversés, avec leurs discours vaniteux. Tout à coup, ces prétendus sages sont convaincus de leur folie, et sont ruinés. Quant aux humbles, ils trouvent grâce. Les Écritures leur sont révélées, et ils deviennent intelligents. Ceux-là ont discerné le bras de l’Éternel. Ils ont réalisé que Christ a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption. Qui Le reçoit, Lui obéit, n’a maintenant plus à craindre d’être déçu. Non, dorénavant, la voie de Ses fidèles sera bien réglée ! Si quelqu’un manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. À quoi bon hésiter plus longtemps ?
Jacques 3.17
Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation.
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