Le Dieu qui pourvoit

14/02/2018 05:07

Le Dieu qui pourvoit

 "Évangile selon Marc chapitre 6" (verset 41 "Et Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il rendit grâces, et rompit les pains, et il les donna à ses disciples, afin qu'ils les leur présentassent; il partagea aussi les deux poissons entre tous.")!

Combien d'entre nous sommes en peine chaque jour de peur de manquer de quelque chose? Ne laissons-nous pas bien souvent des inquiétudes, en ce qui concerne les choses de ce monde, germer et remplir notre cœur (Luc 8.14)? De quoi serons-nous vêtus et aurons-nous de quoi nous nourrir ainsi que notre famille (Luc 12.22)? Naturellement, ce sont des questions légitimes. Pourtant, le fait est que, bien souvent, elles nous empêchent de trouver le repos. Nos cœurs restent constamment en travail (Ecclésiaste 2.22). C'est sûr, si quelqu'un prête l'oreille à ce qui se dit et se fait dans le monde, il ne peut qu'être saisis de craintes et d'angoisses (Marc 13.7). Le monde ne fait qu'abreuver les hommes d'eaux amères (Aggée 1.6), qui ne peuvent que les rendre malade. Et pour cause, toutes les nouvelles n'y sont que morosité, insécurité, précarité, pauvreté, guerre et oppression (Luc 4.19). Non, le repos et l'assurance ne peuvent certes pas se trouver dans le monde. Mais alors, où..?

Maintenant, les Écritures invitent le lecteur soucieux et inquiet à placer sa confiance en l'Éternel (Psaume 40.5). Celle-ci ne peut jamais être déçue (Philippiens 1.20). La fidélité de Dieu va jusques aux nues (Psaume 36.6)! Le Seigneur pourvoit libéralement à tous les besoins des hommes (Jacques 1.5), Il n'est jamais en peine pour le faire et ne connaît jamais le manque. Après tout, n'est-ce pas à Lui qu'appartiennent l'or et l'argent (1 Rois 20.3)? Son trésor est inépuisable (Éphésiens 2.7). Il n'y a qu'à ouvrir le Livre, les passages qui rendent témoignage de cette libéralité sont légion! Israël, errant en plein désert, a mangé la manne pendant quarante ans (Exode 16.35). Souffrant de la soif, Dieu a fait jaillir pour lui de l'eau d'un rocher (Exode 17.6). Ému de compassion pour une veuve, Il a fait couler l'huile avec abondance (2 Rois 4.5-6). Que dire aussi de l'épisode de la multiplication des pains (Matthieu 15.36)? De tels exemples pourraient être multipliés encore et encore. Le constat est donc évident, notre Dieu est Celui qui pourvoit (Genèse 22.14). Le fidèle a réellement de quoi apaiser son cœur.

Par ailleurs, les gratuités de notre Dieu (Psaume 26.3) dépassent allègrement l'aspect purement matériel et temporel (Luc 12.30) de ce présent siècle (Romains 12.2). Dieu a pourvu pour nous à un bienfait bien plus grand et ayant une portée éternelle. Le Seigneur a connu la misère et la nudité spirituelle de sa créature (Apocalypse 3.17). A cause du péché, la séparation d'avec Lui est consommée (Esaïe 59.2). Aucune oeuvre que le pécheur pourrait accomplir ne saurait rétablir la communion perdue (Romains 3.20). Dieu est juste (Psaume 7.12) et ne tient pas le coupable pour innocent (Exode 34.7). Or, l'homme est vendu au péché (Romains 7.14). Il lui est impossible de satisfaire aux exigences de Dieu (Romains 7.22-23). Sans un secours extérieur, l'être humain est donc dépourvu de toute justice (Esaïe 64.6). La nécessité d'un Sauveur (Luc 1.47) ne peut donc que se faire douloureusement ressentir dans le cœur de tous ceux qui croulent sous le poids de la culpabilité.

Bonne nouvelle, ce que nous ne pouvions faire par nous-mêmes, Dieu l'a fait pour nous (Romains 8.3)! Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'Il ait la vie éternelle (Jean 3.16). Le Fils de Dieu (Marc 1.1) s'est livré pour être la rançon de plusieurs (Marc 10.45). Ainsi, le châtiment pour nos offenses est tombé sur Jésus-Christ le Juste (1 Jean 2.1)! Le sacrifice par lequel Dieu nous est rendu propice (1 Jean 4.10) a été pourvu sans que n'ayons rien fait pour cela. Par Sa mort à la croix (Philippiens 2.8), le Seigneur Jésus-Christ a opéré par Lui-même la purification de nos péchés (Hébreux 1.3). Au troisième jour, Dieu L'a ressuscité d'entre les morts (1 Corinthiens 15.4) et L'a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes (Éphésiens 1.20) attestant par là que le sacrifice a été accepté. Dorénavant, nous avons tout pleinement en Christ (Colossiens 2.10). En Lui se trouve notre paix (Éphésiens 2.14), notre sagesse (1 Corinthiens 1.30), notre guérison (Esaïe 53.5), ou encore notre joie (Jean 15.11)! En Lui, il a été parfaitement pourvu de la part de Dieu pour tous nos besoins (Éphésiens 6.23)!

En considérant les points précédents, ne pouvons-nous pas reconnaître que notre Dieu peut tout (Job 42.2) et que rien n'est difficile pour Lui (Jérémie 32.17)? Plus encore, en nous donnant Son Fils, alors qu'absolument rien ne l'y obligeait, Dieu ne prouve-t-Il pas Son Amour envers nous (Romains 5.8) et Sa volonté d'employer tous les trésors de Sa grâce pour notre profit? Ne nous invite-t-Il pas et ne nous presse-t-Il pas à nous reposer totalement sur Lui (Psaume 62.2)? Ne plaçons donc pas notre confiance dans les richesses trompeuses de ce monde (Luc 12.20), elles ne nous assurent de rien (Jacques 5.2). Plutôt, que notre espérance ne soit trouvée qu'en Dieu (1 Pierre 1.21)!

Il n'est rien que Dieu n'ait fait pour que nos cœurs soient convaincus de Ses bonnes intentions envers les hommes. Ne laissons pas les mouvements de notre méchant cœur (Hébreux 3.12), notre incrédulité (Hébreux 3.19), nous éloigner de Dieu et de la Parole de Sa grâce (Actes 20.32). Bien entendu, le monde et son prince (Jean 16.11) n'auront de cesse de tenter de saper notre confiance dans le Seigneur par tous les moyens possibles (2 Corinthiens 2.11) afin de nous empêcher d'entrer dans le repos de la foi (Hébreux 4.9). Aucune surprise ici. Nous sommes avertis, veillons (1 Pierre 5.8)!

Le Père sait de quoi nous avons besoin (Matthieu 6.8). Il sait y pourvoir parfaitement comme nous venons de le voir. Par conséquent, ne cédons pas à la panique et ne laissons pas les angoisses se saisir de nous (Jean 16.33). Souvenons-nous de la Parole de notre Seigneur et Sauveur: "Que votre cœur ne se trouble pas" (Jean 14.1). C'est un précieux réconfort de Le savoir avec nous tous les jours (Matthieu 28.20) et d'être assurés de Sa bienveillance. Nulle tranquillité ne nous est offerte ici-bas, tout n'y est que rongement d'esprit (Ecclésiaste 1.14). Seul le Fils de Dieu nous laisse Sa paix (Jean 14.27) et nous procure un véritable repos dans le tumulte de ce monde (Psaume 2.1) angoissant.

Désormais, ne nous inquiétons plus de rien, répondons seulement à l'Appel plein d'amour et de compassion que nous lance, aujourd'hui encore, Celui qui nous aime (Apocalypse 1.6): "Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous soulagerai" (Matthieu 11.28)!

 

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