Le parler en langues est-il un signe que nous avons le Saint-Esprit ?
16/04/2021 00:27Le parler en langues est-il un signe que nous avons le Saint-Esprit ?
Question : « Le parler en langues est-il un signe que nous avons le Saint-Esprit ? »
Réponse : Le parler en langues a accompagné le don du Saint-Esprit à trois reprises dans le livre des Actes : Actes 2.4, 10.44-46 et 19.6, mais ces trois passages sont les seuls dans la Bible où le parler en langues est un signe de la présence du Saint-Esprit. Dans tout le livre des Actes, des milliers de personnes croient en Jésus et rien n’atteste qu’ils aient tous parlé en langues (Actes 2.41, 8.25, 16.31-34, 21.20). Le Nouveau Testament ne dit nulle part ailleurs que le parler en langues soit le seul signe qu’une personne ait reçu le Saint-Esprit. En fait, il enseigne même le contraire : chaque croyant en Christ a le Saint-Esprit (Romains 8.9, 1 Corinthiens 12.13, Éphésiens 1.13-14), mais que ce ne sont pas forcément tous les croyants qui parlent en langues (1 Corinthiens 12.29-31).
Alors, pourquoi le parler en langues est-il le signe de la présence du Saint-Esprit dans ces trois passages ? Actes 2 rapporte le baptême du Saint-Esprit reçu par les Apôtres, qui ont été revêtus de sa puissance pour annoncer l’Évangile. Les Apôtres ont été rendus capables de parler dans d’autres langues afin d’annoncer la vérité à tous dans leur propre langue. Actes 10 raconte comment l’Apôtre Pierre a été envoyé annoncer l’Évangile aux non-Juifs. Pierre, comme tous les premiers chrétiens, était Juif et il lui a été très difficile d’accueillir les Gentils (les non-Juifs) dans l’Église. Dieu a permis que ces Gentils parlent en langues, comme preuve qu’ils avaient bien reçu le même Saint-Esprit que les Apôtres (Actes 10.47, 11.17).
Actes 10.44-47 nous décrit la scène : « Pierre parlait encore quand le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les croyants circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de ce que le don du Saint-Esprit était déversé même sur les non-Juifs. En effet, ils les entendaient parler en langues et célébrer la grandeur de Dieu. Alors Pierre dit : « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit tout comme nous ? » Pierre reviendra plus tard sur ces événements pour prouver que le salut de Dieu était accessible aussi aux Gentils.
Le parler en langues n’est présenté nulle part comme un don destiné à tous ceux qui acceptent Jésus-Christ comme leur Sauveur et sont donc baptisés du Saint-Esprit. En fait, d’entre tous les récits de conversion du Nouveau Testament, seul deux le présentent ainsi. Le don des langues est un don miraculeux, accordé dans un but particulier, à un moment donné. Il n’était pas et n’a jamais été le seul signe de la présence du Saint-Esprit.
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