Si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création: les choses vieilles sont passées; voici, toutes choses sont faites nouvelles; et toutes viennent du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ.
2 Corinthiens 5. 17
Il faudrait d'abord essayer!
À plus de 95 ans, le naturaliste Théodore Monod parcourait encore les déserts à la recherche de quelque spécimen rare. Il a parlé admirablement de la nature et de la vie sous ses différentes formes. Lors d'une interview où l'on évoquait les conflits qui se déroulent dans nos sociétés christianisées, il a fait cette réflexion: “On dit que le christianisme ne marche pas, mais l'a-t-on vraiment essayé?”
Peut-être faudrait-il commencer par définir ce que l'on entend par “christianisme”. S'il s'agit d'un ensemble de règles qui font appel aux efforts de l'homme, ne soyons pas surpris si ce christianisme-là ne marche pas! L'homme est par nature esclave de ses passions et ne peut pas se libérer lui-même (Romains 7. 23). Le prétendu christianisme, qui invite chacun à puiser dans ses propres ressources pour aimer son prochain et par là transformer le monde, n'est qu'une illusion.
Non, le vrai christianisme est d'abord celui où chacun admet sa propre culpabilité devant Dieu, et ensuite accepte le salut que Dieu donne par la foi en Jésus. C'est le premier pas. Ce changement, appelé la conversion, est un choix personnel, produit par la grâce divine. À tous ceux qui ont fait ce pas décisif, Dieu donne une nature nouvelle. Ils peuvent alors manifester un peu de cet amour divin mis dans leur cœur (Romains 5. 5). Cet amour ne cherche pas son propre intérêt, ne se réjouit pas de l'injustice mais se réjouit avec la vérité, il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout (1 Corinthiens 13. 5-7). Avez-vous fait le premier pas pour essayer ce christianisme-là?
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