Le samaritain
Luc 10 : 33 Mais un Samaritain, passant son chemin, vint vers cet homme, et le voyant, il fut touché de compassion.
Le monde dans lequel nous vivons gît dans le Malin (1 Jean 5.19). Chaque jour, nous sommes témoins de sa cruauté et des souffrances que ceux qui y vivent et endurent. Finalement, ne sommes-nous pas tous un peu comme cet homme agonisant dont nous entretient cet épisode de l’Évangile ? Pour une raison ou une autre, ne sommes-nous pas tous des estropiés de la vie ? Peut-être avons-nous été blessés un jour par des paroles dures qui nous ont heurtées (Jacques 3.8) et semblent avoir laissé en notre âme une empreinte indélébile. Peut-être est-ce notre passé, lourd et douloureux, qui pèse si fortement sur nos épaules que nous en sommes devenus languissants, sans forces et laissés, aux yeux de tous, à moitié mort sur le chemin de cette vie (Luc 10.30). Ou alors, il se peut également que nous soyons sur le bord du chemin, à terre et désespéré (2 Corinthiens 7.10), simplement pour avoir fait de mauvais choix ou pris de mauvaises décisions. Quoi qu'il en soit, il y a pourtant de l'espoir ! Un samaritain a secouru son prochain et a eu compassion de lui au point de ne pas le laisser périr dans l'indifférence générale (Luc 10.33). Ce témoignage apporté par les Écritures jette un éclairage, dans une très moindre mesure évidemment, sur l'Oeuvre merveilleuse accomplie par le Sauveur du monde (1 Jean 4.14), notre Seigneur Jésus-Christ (Actes 15.26). Le Juste (Actes 3.14) a eu compassion du pécheur, et Il est venu pour sauver ce qui était perdu (Matthieu 18.11). Comme le sacrificateur et le lévite ont passé leur chemin et ont fermé leurs entrailles (1 Jean 3.17) à cet homme dans le besoin, le Fils de Dieu (Marc 1.1) aurait tout aussi bien pu nous voir sans prendre garde à nous, sans nous offrir Son secours, et nous laissant dans notre misère ! Après tout, qui aurait pu L'en blâmer ?
Tous les hommes ne se sont-ils pas rendus méprisables à cause du péché dont ils sont infectés (Psaumes 14.3) ? En réalité, ils ne méritent rien sinon d'être méprisés et abandonnés à cause de tous leurs forfaits (Esaïe 59.2) ? Néanmoins, il a plu à Dieu d'agir autrement. La Bible affirme que Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3.16) ! Quel don merveilleux (Jean 4.10), n'est-ce pas ? Le Fils nous a été donné (Esaïe 9.5). Le Seigneur Jésus a vu notre laideur mais Il n'a pas reculé. Pour nous secourir, Il s'est donné Lui-même (Éphésiens 5.25), Il a offert librement Sa vie en sacrifice (Jean 10.18). Réalisons quelle était sa détermination : Il n'a fléchi ni devant les outrages (Matthieu 27.39), ni devant les coups (Marc 15.19), ni même devant la séparation d'avec Son Père alors qu'Il souffrait à cause de nos péchés (Matthieu 27.46)! C'est ce grand prix (1 Corinthiens 7.23) que le Sauveur (2 Pierre 3.18) a payé pour notre guérison (Esaïe 53.5). Par conséquent, qui que nous soyons et quoi que nous ayons fait, relevons la tête et considérons maintenant la main tendue. C'est encore aujourd'hui le jour du salut (2 Corinthiens 6.2), il n'est pas trop tard ! Ne laissons pas notre orgueil (Proverbes 29.23) et notre fierté nous empêcher de la saisir. Notre maladie est mortelle et tend absolument vers la mort (Romains 6.23). Ce serait donc une grande folie que de refuser de laisser le Seigneur prendre soin de nous (1 Pierre 5.7) et nous guérir ! Lui seul nous délivre de nos péchés et nous en offre la rémission par la foi en Son Nom (Actes 26.18). Il est capable de transformer nos vies et de faire sécher les plaies qui jusqu'à cette heure nous remplissent encore d'amertume. Il peut tant redresser nos corps meurtris (Luc 13.16) que nos âmes lassées et abattues (Matthieu 11.28). De la personne de rien, la plus vile, pour laquelle il ne semble n'y avoir plus aucun espoir et que le monde traite avec le dernier mépris (1 Corinthiens 1.28), notre Seigneur peut en faire un joyau de Sa grâce, un instrument de premier plan pour apporter le témoignage de Son Amour et de Sa miséricorde parmi les hommes ! Oui, en Jésus-Christ, nous sommes faits de nouvelles créatures (2 Corinthiens 5.17), les choses anciennes sont véritablement passées et toutes choses sont devenus nouvelles. Le Seigneur nous donne Sa paix (Jean 14.27) et donne du repos à nos âmes (Matthieu 11.29), même dans les situations les plus inextricables et périlleuses. Ainsi, remplis de Sa joie (Néhémie 8.10), il est possible d'emprunter le chemin pour affronter avec courage et persévérance les épreuves (Actes 20.19) que nous rencontrerons durant la course (2 Timothée 4.7). Il n'y a pas de plus grand amour que celui qui consiste à donner sa vie pour ses amis (Jean 15.13) a déclaré le Seigneur. Lui a fait bien plus, Il a donné Sa vie pour des pécheurs impies et rebelles (Luc 5.32). Ne soyons pas réfractaires à cet Amour divin mais, au contraire, laisse-le entrer dans nos cœurs et nos vies ! Alors, nous aussi pourrons déclarer que véritablement Jésus-Christ est le Sauveur du monde (Jean 4.42) !
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