Le témoignage chrétien
28/06/2020 00:17Le témoignage chrétien
3 Jean : 4 Je n'ai point de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants marchent dans la vérité !
Les fidèles le connaissent bien, il n'est d'autre salut en dehors de Christ (Actes 4.12). Aussi aimeraient-ils tellement que les yeux de leurs bien-aimés soient ouverts afin qu'ils voient à leur tour (Jean 9.39), qu'ils comprennent, qu'ils entendent la parole de vie (Philippiens 2.15).
Seulement voilà, le chrétien n'est pas plus héroïque que son voisin. Certes, il connaît la grâce de Dieu (Actes 13.43) et c'est une grande chose. Il n'en demeure pourtant pas moins homme, et donc faillible au même titre que tous les autres. Exposé à la chute, à la fatigue, à la lassitude et au découragement, comment peut-il montrer l'exemple ? Comment peut-il inciter son prochain à privilégier la voie étroite (Matthieu 7.14) lorsqu'il éprouve lui-même les plus grandes difficultés pour ne pas en dévier ?
La Parole du Seigneur résonne avec puissance : "Sans Moi, vous ne pouvez rien faire" (Jean 15.5). Il est bon de le rappeler, Jésus-Christ est la pierre angulaire (Éphésiens 2.20). Quiconque l'oublie ne pourra aller que de déconvenue en déconvenue. En réalité, celui-ci ne fera que jouer un rôle. Il manifestera les apparences de la piété (2 Timothée 3.5), sans les fruits (Luc 6.44).
C'est bien vrai, le Seigneur a confié à Ses disciples pour mission d'être Ses témoins (Actes 1.8). Toutefois, il faut qu'ils le soient en vérité, sans faux-semblant. Inutile de prétendre être ce que nous ne sommes pas. Inutile de travailler à camoufler ses défauts, à dissimuler ses fautes, pour soigner le paraître comme si nous étions, tout à coup, devenus parfaits. Ce ne serait qu'hypocrisie. Les faiblesses demeurent, elles ne disparaissent pas d'un coup de baguette magique. Ceux qui persistent dans cette voie ne font, en définitive, rien moins qu'endosser le costume de pharisien des temps modernes. Se pourrait-il que quelqu'un soit gagné à Christ en usant d'une telle supercherie ?
Que dit l'Ecriture ? "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille" (Actes 16.29-31). Tout dépend de Christ, uniquement de Christ. Il est le centre de tout (Colossiens 1.16). Le Fils de Dieu (Marc 1.1) communique le Saint-Esprit (Jean 1.33). Il rend capable l'homme de néant. Il conduit Ses fidèles à accomplir les œuvres de Dieu (Jean 15.8). Qu'en conclure ? Plus l'homme est proche de son Sauveur (1 Jean 4.14), plus la connaissance qu'a le racheté de Son Rédempteur (Esaïe 53.11) est grande, plus le témoignage de Christ délivré au monde en devient éclatant (Matthieu 5.15).
Les chrétiens, bien loin de se mettre en avant, s'effacent pour que croisse Christ (Jean 3.30). Sans état d'âme, ils reconnaissent qu'ils ne sont, ni ne méritent, rien. Ce qu'ils savent pourtant, c'est qu'ils possèdent le plus précieux des trésors : le témoignage de Christ. Ils s'évertuent à confesser Sa victoire déterminante remportée au Calvaire (Apocalypse 3.21). Ils ne se lassent pas de délivrer l'indémodable message de la croix (1 Corinthiens 1.18) et glorifient sans cesse le Dieu d'amour (1 Jean 4.8) qui se plaît à faire grâce à des hommes impies (Romains 4.5), à des hommes et des femmes du commun. Après tout, se disent-ils, si Dieu leur a fait grâce, à eux qui s'estiment être les plus vils pécheurs (1 Timothée 1.15), Il peut aussi avoir compassion de leur prochain qu'ils considèrent meilleurs qu'eux-mêmes (Philippiens 2.3).
C'est ici le cœur du message évangélique : l'assurance de la bonne volonté de Dieu envers les hommes (Luc 2.14). C'est ici la grande conviction que les fidèles partagent autour d'eux. Bien que l'homme soit faillible, que sa nature soit mauvaise, leurs vies démontrent que tout est possible (Marc 10.27) au Dieu de l'impossible. Aussi, le regard ne s'attarde-t-il pas sur le pot de terre (2 Corinthiens 4.7), fragile et probablement plein de défauts, mais sur le fabuleux trésor qui a été déposé en lui. Le regard se remplit d'admiration devant l'oeuvre de la grâce de Dieu (1 Corinthiens 15.10). Le messager n'est qu'une lettre de Christ (2 Corinthiens 3.3), une invitation à contempler le grand Sauveur (Jean 6.40). Le messager s'efface entièrement au profit du message. Or, tout ceci ne tient que dans la mesure où l'homme croit, où la foi est vivante. Si elle fait défaut, il ne reste rien à contempler, seulement le méprisable vase de terre sans valeur.
Tout est question de foi (Jean 14.1), de confiance (Hébreux 3.6), de dépendance (Jean 15.4), vis-à-vis du grand Sauveur (Tite 2.13). Sans la foi, impossible d'être agréable à Dieu (Hébreux 11.6). Sans la foi, impossible d'être un homme, ou une femme, accompli en Christ. Sans la foi, absolument impossible d'influencer les siens pour le salut.
En définitive, la responsabilité du croyant est simple, mais si lourde : croire. Croire qu'en dépit des écueils de son cœur, la grâce de Dieu surabonde toujours (Romains 5.20). Croire qu'en dépit de ses chutes et de ses manquements, l'amour de Dieu ne varie jamais (Jacques 1.17). Croire que même s'il tombe, le bras du Seigneur n'est pas trop court pour le relever (Nombres 11.23). Simple ? Peut-être. Facile à mettre en pratique ? Sûrement pas ! Baisser les bras, se recroqueviller, se retirer, ne demande que peu d'effort. Persévérer, maintenir le témoignage de Christ coûte que coûte (Apocalypse 6.9), continuer de croire malgré tout, voilà qui est autrement plus exigeant ! Néanmoins, c'est ici la part de l'enfant de Dieu, et le plus grand des services qu'il puisse rendre aux siens.
Les besoins sont énormes mais la grâce du Seigneur Jésus suffit toujours (2 Corinthiens 12.9). Voici la glorieuse lumière du témoignage chrétien ! Cette lumière est celle qui doit briller de mille feux, et qui a vocation à éclairer tout homme venant au monde (Jean 1.9).
Montrons l'exemple, persévérons à marcher dans la vérité (Actes 2.42) et, sans aucun doute, nos bien-aimés nous rejoindront bientôt sur ce sentier béni.
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