LES MIRACLES DE JÉSUS DÉCOUVERTE D`UN STATÈRE DANS UN POISSON 19 DE 37
12/06/2015 12:0519 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
DÉCOUVERTE D`UN STATÈRE DANS UN POISSON
MATTHIEU 17 : 24 ¶ Lorsqu’ils arrivèrent à Capernaüm, ceux qui percevaient les deux drachmes s’adressèrent à Pierre, et lui dirent : Votre maître ne paie-t-il pas les deux drachmes ?
les deux drachmes. Correspondant à environ deux jours de salaire, elles étaient perçues une fois par an de chaque homme âgé d’au moins vingt ans pour l’entretien du temple (#Ex 30:13-14 ; #2Ch 24:9). Comme les rois ne soumettaient pas leurs propres fils à l’impôt, Jésus, le Fils de Dieu, n’était pas, strictement parlant, redevable de cet impôt (v. #Mt 17:26). Mais afin d’éviter toute offense, il paya pour lui-même et pour Pierre (v. #Mt 17:27). Cf. #Ro 13:1-7 ; #Tit 3:1 ; #1Pi 2:13-17.
25 Oui, dit-il. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, et dit : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils des tributs ou des impôts ? de leurs fils, ou des étrangers ?
26 Il lui dit : Des étrangers. Et Jésus lui répondit : Les fils en sont donc exempts.
27 Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l’hameçon, et tire le premier poisson qui viendra ; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.
AUTRES NOTES
(#Mt 17:24-27) ; (#Mr 9:33). Notre Seigneur était alors en route pour Capernaüm, et, comme il arrivait dans cette ville, on réclama de lui les didrachmes, ou le demi-sicle (environ 1, 75F) qu’on payait pour l’entretien du temple. Cet impôt était facultatif, comme tous ceux qui servaient à des usages purement religieux [1017] ; la question même des percepteurs en est la preuve. Que les Israélites aient payé ce tribut à Jéhovah leur roi, rien de plus juste ; mais Jésus, le Fils de Dieu, en était naturellement exempt. C’est ce qu’il dit à Pierre, en prenant pour point de comparaison les impôts que les Romains faisaient peser sur les provinces conquises. Toutefois, comme les collecteurs des didrachmes n’auraient pas compris son motif, et pour éviter tout scandale, il jugea convenable de les satisfaire. Mais, soit que Jésus fût à ce moment dans le plus entier dénuement, soit qu’il voulût montrer que l’or et l’argent lui appartiennent (#Ag 2:8) et que par conséquent sa pauvreté était toute volontaire, il se procura par un miracle la pièce de monnaie dont il avait besoin pour son disciple et pour lui.
AUTRES NOTES
L’impôt pour le temple (17.24-27)
24 Tous les Juifs âgés de plus de vingt ans étaient obligés de payer une taxe de deux drachmes {58} pour l’entretien du temple (#Ex 30:11-14). Il n’existait pas de pièce de deux drachmes à l’époque de Jésus. C’est pourquoi deux personnes devaient s’associer pour payer quatre drachmes ensemble (verset 27). Le temple était une gigantesque construction située à Jérusalem. Le coût de son entretien était élevé. C’était le siège de la religion juive. Les fidèles de toutes les régions y affluaient pour adorer Dieu et offrir des sacrifices. Les responsables religieux pouvaient assurer l’entretien du temple grâce au recouvrement de cet impôt.
{58} La drachme est une pièce de monnaie grecque. Quatre drachmes valaient un « sicle », une petite unité de monnaie juive. Certaines versions de la Bible emploient le terme « demi-sicle » plutôt que deux drachmes.
AUTRES NOTES
#24-27 Pierre était fermement convaincu que son Maître était prêt à respecter la loi en vigueur, au sujet de l’impôt mentionné dans ce texte. Christ prit la parole le premier, pour donner la preuve à l’apôtre, qu’aucune pensée ne pouvait Lui être dissimulée.
Nous ne devons jamais négliger notre devoir, par crainte d’offenser qui que ce soit ; nous devons, par contre, renoncer parfois à nos propres intérêts ici-bas, plutôt que de choquer quelqu’un.
Comment cet argent en question pouvait-il être apporté par ce poisson ? Seul Celui qui connaît toutes choses pouvait le savoir, et seul Son pouvoir tout puissant pouvait « attirer » ce poisson vers l’hameçon de Pierre. Dans cet épisode, la puissance, comme la pauvreté de Christ, se doit d’être mentionnée.
Si, par la Providence, nous sommes appelés à demeurer pauvres, comme l’était d’ailleurs notre Seigneur, confions-nous en Sa toute Puissance, et notre Dieu pourvoira à tous nos besoins, selon Sa richesse en Gloire, par Jésus-Christ : dans le parcours de l’obéissance, dans notre « ministère spirituel », notre Sauveur nous aidera de la même façon qu’Il a aidé Pierre.
Et si un événement inattendu vient nous surprendre, ne nous « appuyons » pas sur les autres : recherchons Christ d’abord !
AUTRES NOTES
#24-25
H. Pierre et son Maître paient leurs impôts (17.24-27)
A Capernaüm, ceux qui percevaient l’impôt du temple demandèrent à Pierre si son Maître payait la somme exigée de tout Juif pour participation aux frais du service religieux dans le temple. Oui, acquiesça Pierre. Le disciple un peu trop prompt avait sans doute voulu éviter que cette question embarrassante soit posée à Jésus.
Ce qui suit révèle l’omniscience du Seigneur. Quand Pierre rentra à la maison, et avant même qu’il ait pu raconter ce qui s’était passé, Jésus lui adressa la parole : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils des tributs ou des impôts ? De leurs fils, ou des étrangers ? Replaçons cette question dans le contexte de l’époque. Un roi prélevait sur ses sujets les impôts pour ses propres besoins et ceux de sa parenté, mais il en exemptait celle-ci. Dans nos pays, tous les citoyens, y compris les dirigeants et leurs familles, sont assujettis à l’impôt.
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