LES MIRACLES DE JÉSUS GUÉRISON D`UN AVEUGLE À BETHSAÏDA 24 DE 37
09/08/2015 10:1224 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
GUÉRISON D`UN AVEUGLE À BETHSAÏDA
MARC 8 : 22 ¶ Ils se rendirent à Bethsaïda ; et on amena vers Jésus un aveugle, qu’on le pria de toucher.
Bethsaïda. Il s’agit ici de Bethsaïda-Julias, située à quelques km au nord de la mer de Galilée et à l’est du Jourdain.
L’autre Bethsaïda Ville située sur la rive ouest de la mer de Galilée, au sud de Capernaüm (cf. #Mt 11:21).
8:22-26 Le second des deux miracles de Jésus qui ne sont rapportés que par Marc (cf. #Mr 7:31-37). C’est aussi la première des deux guérisons d’aveugles que Marc rapporte (cf. #Mr 10:46-52).
23 Il prit l’aveugle par la main, et le conduisit hors du village ; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s’il voyait quelque chose.
mit de la salive sur les yeux. Par cet acte et son geste de lui toucher les yeux, Jésus voulait probablement assurer l’aveugle (qui se fiait naturellement à ses autres sens, le toucher notamment) de son intention de lui guérir les yeux (cf. #Mr 7:33 ; #Jn 9:6).
24 Il regarda, et dit : J’aperçois les hommes, mais j’en vois comme des arbres, et qui marchent.
25 Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux ; et, quand l’aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement.
26 Alors Jésus le renvoya dans sa maison, en disant : N’entre pas au village.
N’entre pas au village. Jésus avait conduit l’aveugle en dehors du village avant de le guérir (v. #Mr 8:23), probablement pour éviter de faire sensation et prévenir l’émeute qui n’aurait pas manqué de s’ensuivre. Contrairement à d’autres par le passé (cf. #Mr 1:45 ; #Mr 7:36), cet aveugle a apparemment obéi à Jésus.
AUTRES NOTES
(#Mr 8:22-26) Parvenu à la rive orientale du lac, Jésus dirigea ses pas, pour la seconde fois, du côté de Bethsaïde-Juliade [3062] {==> "Lu 9:10"}. Il s’éloignait ainsi des lieux où les pharisiens déployaient contre lui d’autant plus d’activité, que ses adhérents s’y trouvaient en plus grand nombre. À Bethsaïde, ou dans quelque bourg voisin, il guérit un aveugle, comme il avait guéri auparavant un sourd-muet [3084] {==> "Mr 7:31"}. Mais, tant les œuvres du Seigneur ont de variété au sein d’une ressemblance non moins admirable, cette guérison ne fut pas aussi subite que les précédentes. L’aveugle n’aperçut d’abord les objets que d’une manière confuse, et il fallut un nouvel acte de la puissance divine pour qu’il les vît distinctement. Fidèle à l’explication générale que j’ai donnée des miracles de notre Seigneur, celui-ci me parait être une image de ce qui se passe ordinairement dans l’illumination ou dans la conversion des pécheurs. Ceux que le Saint-Esprit éclaire n’ont pas, du premier moment, une vue nette des doctrines du salut, et moins encore de la part qu’ils ont dans les grâces de Dieu ; mais insensiblement leurs âmes s’ouvrent à la lumière, et le Seigneur leur montre tout ce qu’il faut qu’ils voient. Grand encouragement pour vous, mes chers lecteurs, si, regardant du cœur vers Jésus-Christ, vous êtes dans l’ignorance à plusieurs égards. Regardez encore, regardez toujours, et vous finirez par voir avec netteté tous les objets de la foi.
AUTRES NOTES
La guérison d’un aveugle à Bethsaïda (8.22-26)
22-26 Jésus guérit ensuite un aveugle (voir #Jn 9:1-7). Il ne le guérit d’abord que partiellement. Dans un deuxième temps, Il posa ses mains sur les yeux du malade qui recouvra aussitôt entièrement sa vue.
Spirituellement, les disciples ressemblaient à cet aveugle. Au début, ils ne discernaient pas et ne comprenaient pas les réalités spirituelles. Ensuite, ils commencèrent à les comprendre. Pour l’aveugle, les gens ressemblaient à des arbres qui marchaient (verset 24). Aux yeux des disciples, Jésus n’était qu’un faiseur de miracles, un guérisseur, un maître, un prophète. Ils ne voyaient pas qu’Il était davantage que tout cela, qu’Il était le Messie, le Fils de Dieu.
AUTRES NOTES
#22-26 Nous voici en présence d’un aveugle, amené à Christ par ses amis : cette démarche révèle la foi de ceux qui l’amenèrent. Si ceux qui sont « aveugles » spirituellement, ne prient pas pour eux-mêmes, leur famille et leurs amis devraient le faire pour eux : Christ serait heureux de les « toucher ».
La guérison de cet homme fut faite par étapes, ce qui n’était pas habituel dans les miracles opérés par le Seigneur. Christ montra par quelle méthode sont généralement guéris, ceux qui par nature sont « aveugles » spirituellement : en premier lieu, leur connaissance est embrouillée ; mais, comme la lumière du matin brille de plus en plus jusqu’au jour complet, de même, ces « aveugles » perçoivent alors les choses clairement.
Quand on ne prend pas en considération les faveurs de Christ, on en perd alors tout le bénéfice qui peut en résulter ; en de tels cas, le Seigneur fera connaître à ceux qui agissent de la sorte, la véritable valeur de Ses privilèges, provoquant la « soif » de les acquérir.
AUTRES NOTES
Guérison d’un aveugle à Bethsaïda (8.22-26)
Ce miracle, que seul Marc rapporte, soulève des questions intéressantes. D’abord, pourquoi le Seigneur conduisit-Il l’aveugle hors du village avant de le guérir ? Pourquoi ne lui a-t-Il pas rendu la vue par un simple toucher ? Pourquoi s’est-Il servi d’expédients aussi peu conventionnels que la salive ? Pourquoi l’homme n’a-t-il pas recouvré une vue parfaite d’un seul coup [14, ==> "Mr 16.20" 22 "14."] ? (C’est le seul cas, mentionné dans les Évangiles, où la guérison s’est effectuée par étapes). Enfin, pourquoi Jésus a-t-Il défendu à l’homme de raconter ce qui s’était passé aux gens du village ? Le Seigneur est souverain et n’a pas de comptes à rendre sur sa façon de procéder. Il avait sans doute de bonnes raisons pour agir comme Il l’a fait, même si nous ne les connaissons pas. Chaque guérison est différente, comme l’est chaque conversion. Certains, aussitôt après leur conversion, jouissent d’une remarquable perception spirituelle, d’autres voient les réalités chrétiennes d’abord d’une façon confuse, avant de connaître la pleine assurance de leur salut.
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