LES MIRACLES DE JÉSUS GUÉRISON D`UNE MAIN SÈCHE 12 DE 37
17/04/2015 12:4112 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS
GUÉRISON D`UNE MAIN SÈCHE
MATTHIEU 12 : 9 Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue.
10 Et voici, il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus : Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat ? C’était afin de pouvoir l’accuser.
Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? La tradition juive interdisait la pratique de la médecine le jour du sabbat, sauf en cas d’urgence vitale. Cependant, aucune loi de l’A.T. n’interdisait d’administrer un médicament, de guérir ou d’accomplir d’autres actes de compassion le jour du sabbat. Il est toujours permis de faire du bien.
11 Il leur répondit : Lequel d’entre vous, s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ?
12 Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis ! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
13 Alors il dit à l’homme : Étends ta main. Il l’étendit, et elle devint saine comme l’autre.
14 ¶ Les pharisiens sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr.
MARC 3 : 1 ¶ Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche.
synagogue. Le lieu de rassemblement et de culte pour les Juifs main sèche.
main sèche. C’est-à-dire une paralysie ou une déformation due à un accident, une maladie ou une tare congénitale.
3:1-6 Ces vv. constituent le dernier des cinq épisodes de conflits qui commencent en #Mr 2:1 (#Mr 2:1-11, #Mr 2:13-17, #Mr 2:18-22, #Mr 2:23-28), et forment en quelque sorte le point culminant de l’antagonisme croissant qui opposait Jésus aux chefs juifs. A l’occasion de cette confrontation, Jésus donna aux pharisiens une illustration vivante de la façon scripturaire d’observer le sabbat et de sa souveraineté sur l’homme autant que sur le sabbat.
2 Ils observaient Jésus, pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat : c’était afin de pouvoir l’accuser.
l’accuser. Loin d’être ouverts aux enseignements de Jésus, les pharisiens n’avaient de cesse de trouver une occasion de l’accuser de violation du sabbat, accusation qui lui vaudrait de comparaître devant le sanhédrin.
3 Et Jésus dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, là au milieu.
4 Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le silence.
Jésus répondit aux pharisiens par des questions qui élevèrent le débat pour le faire passer d’une simple querelle juridique à la stature d’un débat moral.
Est-il permis. Allusion à la loi mosaïque. Jésus contraignait ici les pharisiens à examiner leur tradition concernant le sabbat afin de voir si elle était en accord avec la loi divine de l’A.T.
faire du bien … du mal, de sauver … tuer? Christ utilisa un procédé très répandu dans le Moyen-Orient: exprimer le problème en recourant à des opposés clairement et facilement identifiables. Ceci impliquait évidemment que s’interdire de faire le bien ou de sauver une vie ne pouvait qu’être condamnable et en contradiction avec l’intention originelle de Dieu au sujet du sabbat
Mais ils gardèrent le silence. En refusant de répondre à Jésus, les pharisiens démontraient que leur conception du sabbat n’était pas défendable.
5 Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à l’homme : Étends ta main. Il l’étendit, et sa main fut guérie.
indignation. Une impatience marquée contre le péché de l’homme révèle une nature morale saine. La réaction de Jésus était en accord avec sa nature divine et prouvait qu’il était vraiment le Fils de Dieu, un Fils juste. Cette indignation envers les attitudes et les pratiques pécheresses allait s’exprimer encore plus fermement lorsqu’il chasserait les marchands du temple (cf. #Mr 11:15-18 ; #Mt 21:12-13 ; #Lu 19:45-48).
l’endurcissement de leur cœur. Cette expression renvoie à une incapacité de compréhension due à une attitude rebelle (#Ps 95:8 ; #Hé 3:8-15). Le cœur des pharisiens devenait de plus en plus dur et fermé à la vérité (cf. #Mr 16: 14 ; #Ro 9:18).
6 Les pharisiens sortirent, et aussitôt ils se consultèrent avec les hérodiens sur les moyens de le faire périr.
Les pharisiens … se consultèrent. Loin de se laisser convaincre (cf. #Jn 3:19), ils refusèrent catégoriquement toute parole ou tout acte de la part de Jésus. Bien au contraire, ils décidèrent de le faire mourir. Les mots grecs traduits par « se consulter » (littéralement « prendre conseil ensemble ») impliquent que la décision avait déjà été prise et qu’il ne s’agissait que de la mettre à exécution.
hérodiens. Ce parti politique séculier, qui tirait son nom d’Hérode Antipas et fournissait un soutien indéfectible à Rome, s’opposait aux pharisiens sur pratiquement tous les sujets. Ils étaient en revanche prêts à les rejoindre car ils voulaient, comme eux, absolument faire périr Jésus.
LUC 6 : 6 Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu’il enseignait. Il s’y trouvait un homme dont la main droite était sèche.
7 Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat : c’était afin d’avoir sujet de l’accuser.
s’il ferait une guérison le jour du sabbat. Les scribes et les pharisiens remarquèrent l’homme à la main sèche (v. #Lu 6:6) et comprirent tout de suite que Christ, présent dans la synagogue, saisirait cette occasion pour le guérir. En contraste frappant avec tous les autres soi-disant guérisseurs, il n’opérait aucune sélection, il guérissait tous ceux qui venaient vers lui (v. #Lu 6:19 ; cf. #Lu 4:40 ; #Mt 8:16).
8 Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l’homme qui avait la main sèche : Lève-toi, et tiens-toi là au milieu. Il se leva, et se tint debout.
connaissait leurs pensées. Cf. #Lu 5:22. Cf. #Mt 12: 25 ; #Jn 2:24. Bien que le Seigneur Jésus se soit humilié (#Ph 2:4-8) et qu’il ait choisi de ne pas faire usage de ses prérogatives divines lors de l’incarnation (#Jn 5:30), il était néanmoins pleinement Dieu et, à ce titre, omniscient. Voir #Mr 13: 32 ; #Lu 2:52.
tiens-toi là. Jésus tenait à accomplir ce miracle aux yeux de tous, comme s’il voulait démontrer son mépris pour les prescriptions humaines si chères aux pharisiens.
9 Et Jésus leur dit : Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer.
faire du bien. La loi sur le sabbat interdisait le travail rémunéré, les divertissements frivoles et tout ce qui était étranger à un esprit d’adoration. L’activité en tant que telle n’était pas proscrite. La charité, la compassion et l’adoration étaient particulièrement appropriées un tel jour. Les activités de nature vitale étaient aussi permises. Le fait de corrompre le sabbat au point d’interdire de telles œuvres constituait une perversion du plan de Dieu.
faire du mal. Refuser de faire du bien revient à faire du mal (#Ja 4:17).
10 Alors, promenant ses regards sur eux tous, il dit à l’homme : Étends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie.
promenant ses regards sur eux tous. Il leur donnait une chance de répondre à la question du v. 9. De toute évidence, personne ne réagit.
11 Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus.
remplis de fureur. Réaction étonnante, face à un miracle aussi glorieux. Ce fut leur humiliation publique affront qu’ils abhorraient par-dessus tout (cf. #Mt 23:6-7) - qui fit naître en eux une telle haine irrationnelle. Ils avaient été incapables de contrer le raisonnement de Jésus (vv. #Lu 6:9-10). Bien plus, comme il avait guéri l’homme en lui donnant simplement un ordre, il n’avait accompli aucun « travail » dont on pourrait l’accuser. Ils cherchaient désespérément une raison de l’accuser (v. #Lu 6:7); comme ils n’en trouvèrent aucune, ils furent pris d’une fureur aveugle
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