LES MIRACLES DE JÉSUS GUÉRISON DE LA FILLE D`UNE PAÏENNE 16 DE 37

21/05/2015 09:17

16 DE 37 LES MIRACLES DE JÉSUS

GUÉRISON DE LA FILLE D`UNE PAÏENNE

 

MATTHIEU 15 : 21 ¶ Jésus, étant parti de là, se retira dans le territoire de Tyr et de Sidon.
22 Et voici, une femme cananéenne, qui venait de ces contrées, lui cria : Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par le démon.
23 Il ne lui répondit pas un mot, et ses disciples s’approchèrent, et lui dirent avec instance : Renvoie-la, car elle crie derrière nous.
24 Il répondit : Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.

brebis perdues de la maison d’Israël. Cf. #Mt 15: 24 ; #Jér 50:6. Jésus précisa encore davantage cette priorité lorsqu’il dit que l’Évangile était destiné à ceux qui reconnaissaient avoir besoin d’un médecin (#Lu 5:31-32) parce qu’ils se savaient spirituellement malades (#Mt 9:13).

25 Mais elle vint se prosterner devant lui, disant : Seigneur, secours-moi !
26 Il répondit : Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.

le pain des enfants. Les Israélites devaient être nourris avant les « petits chiens ». Christ n’interdisait pas aux disciples de prêcher aux non-Juifs ou aux Samaritains s’ils les croisaient sur leur chemin, mais il leur demandait d’apporter le message en premier lieu au peuple de l’alliance, dans les régions avoisinantes (cf. #Ro 1:16).

Christ employa un mot qui désignait un animal familier. Les paroles qu’il adressa à cette femme ne doivent pas être considérées comme dures ou insensibles. En réalité, il était en train de l’amener en douceur à exprimer sa foi au v. 27.

27 Oui, Seigneur, dit-elle, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.
28 Alors Jésus lui dit : Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.

 

MARC 7 : 24 ¶ Jésus, étant parti de là, s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût ; mais il ne put rester caché.

Tyr …  Sidon. Si Jésus s’opposait régulièrement aux pharisiens, il demeurait très populaire auprès des gens ordinaires. Marc est le seul évangéliste à signaler qu’à ce moment-là du ministère de Jésus, les masses venaient de toutes les parties d’Israël pour le voir et l’écouter.

Tyr et Sidon. Deux villes phéniciennes sur la côte méditerranéenne, au nord de la Galilée. On désignait souvent, par ces deux villes, la Phénicie tout entière (cf. #Jér 47:4 ; #Joe 3:4 ; #Mt 11:21 ; #Ac 12: 20).

désirant que personne ne le sût. Jésus ne cherchait pas à exercer un ministère public dans cette région. Il souhaitait probablement se reposer des pressions exercées sur lui par les chefs juifs et avoir la possibilité de mieux préparer les disciples à son imminente crucifixion et à leur futur ministère.

25 Car une femme, dont la fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds.

esprit impur. C’est-à-dire moralement impur. Expression qui, dans le N.T., est synonyme de « démon »; cf. #Mt 15: 22).

 26 Cette femme était grecque, syro-phénicienne d’origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille.

grecque. Non juive, de par sa langue et sa religion Les hommes et les femmes de différentes nationalités ayant adopté la langue, la culture et l’éducation grecques. A l’époque de Paul, ils faisaient partie de l’élite cultivée. Vu leur grand intérêt pour la philosophie grecque, ils étaient considérés comme « savants » ou « sages ». Compte tenu de la prédominance de la culture grecque, Paul utilisa parfois ce mot pour désigner tous les païens (cf. #Ro 3:9).

syro-phénicienne. La province de Phénicie faisait à l’époque partie de celle de Syrie. #Mt 15: 22 ajoute que c’était une descendante des Cananéens.

27 (7-26) Jésus lui dit : (7-27) Laisse d’abord les enfants se rassasier ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.

d’abord. Cette illustration proposée par Jésus représentait en fait un test de la foi de cette femme. La responsabilité de Jésus était « d’abord » de prêcher l’Évangile aux Israélites (cf. #Ro 1:16 ; #Ro 15: 8). Mais ce mot impliquait aussi que le temps viendrait où les non-Juifs bénéficieraient aussi des bénédictions divines.

prendre le pain …  petits chiens. Le « pain des enfants » représente les bénédictions offertes par Dieu aux Juifs. Par cette image, on comprend que les « petits chiens » (les non-Juifs) avaient eux aussi leur place dans la maison de Dieu, même si elle n’était que secondaire.

petits chiens. Le diminutif suggère que Jésus faisait allusion aux chiens qui servaient d’animaux de compagnie. En désignant ainsi les non-Juifs, il n’employait pas le terme péjoratif auquel les Juifs recouraient le plus souvent et qui les assimilait à des bâtards miteux et méchants.

28 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants.

Oui, Seigneur. Démontre la foi humble et pleine de révérence de cette femme. Elle se savait pécheresse et indigne de la moindre bénédiction divine. Sa réponse se caractérisait par une absence totale d’orgueil et de sentiment d’autosuffisance, ce que Jésus récompensa en accédant à sa requête (vv. #Mr 7:29-30).

29 Alors il lui dit : à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille.
30 Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l’enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.

 

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

—————

Précédent