"Heureux les pauvres en esprit; car le royaume des cieux est à eux.")!
C'est un fait, contrairement à l'homme qui juge selon les apparences (1 Samuel 16.7), Dieu ne fait pas acception de personnes (Galates 2.6). Aussi, ce ne sont pas ceux qui paraissent honorables que le Seigneur appelle, ni ceux qui sont riches selon ce présent siècle (Luc 12.21), ni même ceux qui passent pour être de grandes personnalités parmi nos contemporains. Certes, cela n'impressionne guère le Dieu parfait en science (Job 37.16), Celui à qui toutes choses appartiennent (Lévitique 25.23). Ni la réputation, ni les richesses (Luc 12.15), ni la prétendue grandeur d'un homme ne poussent jamais le Souverain (Psaumes 97.9) à user de bienveillance avec Sa créature.
Les jours de l'homme sont comme une vapeur qui parait pour un temps et qui ensuite s'évanouit (Jacques 4.14). Toute sa gloire est comme la fleur de l'herbe qui lorsque l'herbe a séché finit par tomber (1 Pierre 1.24). Aussi, tous ses biens sont éphémères, tout ce en quoi l'homme se glorifie sur terre n'est finalement que vanité et rongement d'esprit (Ecclésiaste 1.14). Certes, il est bon de s'en souvenir.
Malheureusement, ceux qui l'ignorent, ceux qui se confient malgré tout dans leur grande fortune, l'apprendront bientôt à leurs dépens. Les richesses d'en bas sont trompeuses: elles ne garantissent en aucune façon l'entrée dans le Royaume de Dieu. Au contraire, elles seraient même plutôt un frein (Marc 10.24). Et pour cause, le Livre affirme que le prix du rachat de l'âme humaine est trop cher; l'homme n'est pas en mesure de s'acquitter de sa rançon (Psaumes 49.7-8).
La situation de tous les hommes est la même devant Dieu. Ils sont sur un pied d'égalité, aucun n'obtient un traitement de faveur (Colossiens 3.25). Tous sont des êtres pécheurs (Romains 3.23) et doivent, par conséquent, en assumer les douloureuses conséquences. Leur fin doit être conforme à leurs œuvres (2 Corinthiens 11.15). Or, le salaire du péché, c'est la mort (Romains 6.23). Désormais, chacun comprend aisément que ni la fortune, ni le statut social, ni l'éducation, ni les relations d'un homme ne peuvent prévaloir devant Dieu pour s'assurer Sa faveur. Toutes ces choses ne sont que du vernis, des cache-misères. Toutefois, ces tentatives sont toutes vaines. Le Juge n'est pas dupe, Il est juste (Jérémie 11.20) et ne laisse altérer son jugement par aucun présent (Deutéronome 16.19). Tout marchandage est impossible. Au même titre que tous les autres, le pécheur reste exposé à la condamnation.
Néanmoins, les Écritures n'abandonnent pas l'homme au désespoir. Elles lui révèlent le moyen que Dieu a choisi pour le sauver, pour lui épargner la perdition éternelle (1 Corinthiens 1.21)! À lui d'écouter et de saisir l'heureuse opportunité. Que lui est-il dit? Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle (Jean 3.16). Christ est le salut de Dieu (Luc 2.30). Le Fils Bien-Aimé de Dieu (Marc 1.11) est venu sur terre pour donner Sa vie en rançon pour plusieurs (Matthieu 20.28).
L'apercevons-nous, nul besoin d'être un grand penseur, un grand intellectuel ou encore un grand théologien pour parvenir au salut. La justification s'obtient uniquement par la foi en Christ (Philippiens 3.9). Elle-même est un don de Dieu (Éphésiens 2.8), ce qui la rend indépendante de toute volonté humaine (Romains 9.16). Quel affront pour le cœur suffisant et enflé d'orgueil!
Précisément, c'est ici un point essentiel. Oui, sans aucun doute, la question de l'humilité est centrale (Proverbes 22.4). Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles (Jacques 4.6). Son grand salut (Hébreux 2.3) est pour ceux qui se confient en Lui (Psaumes 2.12), pour ceux qui ne placent pas leur confiance en la chair (Philippiens 3.3) mais en Son Fils qu'Il a envoyé (Jean 17.3).
Les fiers, les superbes, les hautains de la terre ne peuvent entrer puisqu'ils refusent de s'humilier. Ils refusent de s'asseoir sur leur fierté, ils se vantent d'être sages mais ils sont fous (Romains 1.22), ils prétendent avoir les yeux ouverts mais ils sont aveugles (Jean 9.41). En raison d'une prétendue liberté qu'ils estiment posséder (2 Pierre 2.19), ils ne peuvent se résoudre à se soumettre sous la puissante main de Dieu (1 Pierre 5.6) pour avoir la vie (Jean 5.40).
Quant à nous, prenons garde de ne pas rejoindre ce nombre! Avec l'aide de Dieu, sachons demeurer petits à nos propres yeux (1 Samuel 15.17). Nous ne sommes que des vases de terre dans lesquels un trésor de valeur a été placé (2 Corinthiens 4.7). Recevons-le avec simplicité de cœur (Luc 18.17) et marchons humblement avec notre Dieu (Michée 6.8) dans la Joie et la Paix (Romains 14.17) de Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur (2 Pierre 1.11)!