LUC 15 : 1 À 32 ***LUKE 15 : 1 À 32 ***

14/05/2015 08:13

LUC 15 : 1 À 32 ***

 

1 ¶  Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre.

2  Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.

3  Mais il leur dit cette parabole:

4  Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?

5  Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,

6  et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.

7  De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

8  Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?

9  Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue.

10  De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

11 ¶  Il dit encore : Un homme avait deux fils.

12  Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.

13  Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.

14  Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.

15  Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux.

16  Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.

17  Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !

18  Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi,

19  je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires.

20  Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.

21  Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.

22  Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.

23  Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;

24  car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.

25  Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.

26  Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était.

27  Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.

28  Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer.

29  Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.

30  Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras !

31  Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ;

32  mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé.

 

NOTES DE JOHN MACARTHUR

15: 1

les publicains et les gens de mauvaise vie. Malgré la sévérité du message de Christ (#Lu 14:25-35), les personnes rejetées par la société étaient attirées à lui, tandis que les chefs religieux s’endurcissaient de plus en plus dans leur détermination à le tuer. Cf. #1Co 1:26-29.

15: 2

murmuraient. Littéralement « murmuraient fortement », et ce parmi la foule. Leur attitude donna à Jésus l’occasion de prononcer trois paraboles qui illustrent la joie de Dieu devant la repentance des pécheurs.

Cet homme accueille des gens de mauvaise vie. Cette phrase fournit la clé de la trilogie de paraboles qui suivent: Christ n’avait pas honte d’être appelé « un ami des publicains et des gens de mauvaise vie » (#Lu 7:34).

15: 4

à la recherche de celle qui est perdue. Les deux premières paraboles présentent le Seigneur comme celui qui prend l’initiative de rechercher les pécheurs. Les rabbins enseignaient que Dieu recevrait ceux des pécheurs qui demanderaient son pardon avec suffisamment d’ardeur, mais ici c’est Dieu lui-même qui cherche à sauver le pécheur. Au Moyen-Orient, le berger était responsable de toutes les brebis devant son maître; il devait veiller à ce qu’aucune ne se perde ou ne soit tuée ou blessée (cf. #Mt 18:11-14).

15: 5

il la met avec joie sur ses épaules. C’est l’image du berger aimant. Cf. #Jn 10:11 ; #Ps 23: 1. La joie de retrouver ce qui était perdu constitue l’élément principal des trois paraboles (vv. #Lu 15: 7, #Lu 15: 10, #Lu 15: 32).

15: 7

joie dans le ciel. Allusion à la joie de Dieu lui-même. Sur la terre, les murmures des pharisiens étaient de mise (v. #Lu 15: 2), mais Dieu et les anges étaient dans une grande joie (v. #Lu 15: 10).

 

n’ont pas besoin de repentance. Allusion à ceux qui se considèrent comme justes (cf. #Lu 5: 32 ; #Lu 16: 15 ; #Lu 18: 9).

15: 8

drachmes. La drachme était une pièce de monnaie grecque équivalant à peu près au denier romain. Une pièce d’argent, de la valeur d’un jour de salaire pour un soldat romain. Les pièces étaient fabriquées sous l’autorité de l’empereur, car lui seul pouvait autoriser l’émission de pièces d’or ou d’argent. Le denier du temps de Jésus était frappé par Tibère. L’une des faces portait son effigie, tandis que l’autre le représentait assis sur son trône, vêtu d’une tenue de sacrificateur.

allume une lampe. La maison typique composée d’une seule pièce ne possédait pas de fenêtre.

balaie la maison. Désigne une recherche minutieuse.

15:11-12 La parabole du fils prodigue est la plus familière et la plus aimée de toutes celles prononcées par Christ. Elle fait partie des paraboles les plus longues et les plus détaillées, et contient plus d’une leçon, ce qui est exceptionnel. Le fils prodigue est l’exemple même d’une repentance sincère. Le frère aîné représente la méchanceté des pharisiens: leur propre justice, leurs préjugés et leur indifférence à l’égard des pécheurs repentants. Le père représente Dieu, qui est prompt à pardonner et qui attend avec impatience le retour du pécheur. Toutefois, comme dans les autres paraboles de ce chapitre, le thème principal est bien la joie de Dieu et les réjouissances qui remplissent le ciel lorsqu’un pécheur se repent.

15: 12

donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Une demande choquante, qui signifie implicitement qu’il souhaite la mort de son père: le fils n’avait droit à aucun héritage tant que son père était en vie. Le père accède cependant à cette requête et lui donne sa part, qui correspond au tiers de la propriété. (Le frère aîné héritait d’une double part à cause du droit d’aînesse, #De 21: 17.) Cette scène symbolise tous les pécheurs (liés à Dieu le Père en tant que ses créatures) qui perdent les privilèges dont ils pourraient jouir, lorsqu’ils refusent toute relation avec Dieu et choisissent à la place une vie de péché consacrée à leur propre plaisir.

15: 13

ayant tout ramassé. Le fils prodigue prend apparemment tout ce qui lui revient en liquide et part, abandonnant son père pour foncer tête baissée vers une vie de péché.

en vivant dans la débauche. Non content de tout gaspiller, le fils vit dans une immoralité pleine de dévergondage (v. #Lu 15: 30). Il s’agit d’une vie dissolue au plus haut point.

15: 15

garder les pourceaux. C’était la pire des dégradations imaginables pour les auditeurs juifs de Jésus, les porcs étant considérés comme les plus détestables parmi les animaux impurs.

15: 16

Il aurait bien voulu se rassasier des carouges. Il s’agit des gousses de caroubier, utilisées comme fourrage pour les animaux, mais indigestes pour les hommes. La seule raison pour laquelle il ne mange pas la nourriture des porcs, c’est qu’il n’en a pas la possibilité.

personne ne lui en donnait. Il ne peut même pas survivre en mendiant. Sa situation est catastrophique. Elle symbolise la condition du pécheur éloigné de Dieu, désespéré et incapable de s’en sortir par lui-même.

15: 17

Étant rentré en lui-même. C’est-à-dire revenant à son bon sens. Lorsqu’il se retrouve dépourvu de tout et affamé, à cause de sa vie de péché, il est capable de plus de lucidité. Dans sa nouvelle condition, il est prêt à recevoir le salut.

15: 18

je lui dirai. Il réfléchit longuement à ce qu’il dira et mesure le prix de sa repentance (v. #Lu 15: 19).

j’ai péché contre le ciel. Le « ciel » est un euphémisme pour désigner Dieu. Le fils prend conscience de la futilité de sa situation et comprend en même temps la gravité de ses transgressions contre son père.

15: 20

son père le vit. De toute évidence, le père espérait revoir son fils et attendait son retour.

il courut. L’empressement et la joie du père au retour de son fils ne trompent pas: ils sont l’expression de cet attribut merveilleux de Dieu qui le distingue de tous les faux dieux inventés par les hommes et les démons. Il ne manifeste aucune indifférence ni hostilité, mais, Sauveur par nature, il désire que les pécheurs se repentent, et il se réjouit lorsqu’ils reviennent à lui. De #Ge 3:8 à #Ap 22: 17, de la chute à la consommation de toutes choses, Dieu n’arrête pas de chercher à sauver les pécheurs et se réjouit chaque fois que l’un d’entre eux se repent et se convertit.

15: 21 Le fils ne peut terminer les paroles de repentance qu’il a préparées, car son père l’interrompt pour lui accorder son pardon. Cette scène représente l’empressement de Dieu à pardonner le pécheur.

15: 22

le père dit. Sans une seule parole de reproche concernant le passé, le père déverse son amour sur son fils et exprime sa joie d’avoir retrouvé ce qui était perdu. Chacun des cadeaux du père reflète une facette particulière de son amour et témoigne de la totale acceptation dont il fait preuve vis-à-vis de son fils.

robe. Réservée à l’invité d’honneur.

anneau. Un symbole d’autorité.

souliers. Généralement, les esclaves n’en portaient pas; ils représentent donc le rétablissement complet dans le statut de fils.

15: 23

le veau gras. Réservé uniquement aux occasions spéciales telles qu’un sacrifice ou la célébration d’une fête solennelle. Toutes ces marques de faveur (vv. #Lu 15:22-23) symbolisent la générosité des bénédictions du salut (cf. #Ep 1:3 ; #Ep 2:4-7).

15: 25

le fils aîné. Il symbolise le pharisien ou le religieux hypocrite qui se tient près de la demeure du Père (le temple) mais qui n’a aucun sens de son péché, n’éprouve pas d’amour sincère pour le Père (autrement il partagerait sa joie) et ne s’intéresse nullement aux pécheurs repentants.

15: 28

Il se mit en colère. Une attitude à mettre en parallèle avec les murmures des scribes et des pharisiens (v. #Lu 15: 2).

15: 29

sans avoir jamais transgressé tes ordres. Cela est peu probable, étant donné le mépris dont ce garçon fait preuve envers son père en refusant de prendre part à sa grande joie. Cette affirmation en dit long sur le problème fondamental de tous les hypocrites religieux: ils ne reconnaîtront pas leur péché et ne s’en repentiront pas. Le commentaire du fils aîné reflète le même état d’esprit que les paroles des pharisiens en #Lu 18: 11.

jamais tu ne m’as donné un chevreau. Il semble que, durant toutes ces années de service consacrées au père, le fils a eu des motifs par trop intéressés, avec comme moteur la pensée d’obtenir quelque chose pour lui-même. Le sentiment de propre justice de ce fils est certes plus acceptable, d’un point de vue social, que la débauche de son jeune frère, mais il est tout aussi déshonorant pour le père et nécessite la repentance.

15: 30

ton fils. Littéralement « ce fils de toi », expression chargée d’un profond mépris (cf. « ce publicain » en #Lu 18: 11). Le fils aîné est incapable de dire « mon frère ».

15: 31

tout ce que j’ai est à toi. L’héritage ayant déjà été distribué (v. #Lu 15: 12), tout ce que le père possède est littéralement à la disposition du fils aîné. Pourtant, celui-ci regarde d’un mauvais œil même l’amour que le père manifeste au fils prodigue. Les scribes et les pharisiens avaient un accès aisé à toutes les richesses de la vérité de Dieu. Ils passaient leur vie entière avec l’Écriture et dans des cultes publics, mais en réalité ils n’avaient jamais joui des trésors dont bénéficie un homme qui se repent.

15: 32

il fallait bien s’égayer. Cette phrase résume les trois paraboles.

 

LUKE 15 : 1 À 32  ***

 

1 ¶ All the publicans and sinners drew near to hear him.

2 And the Pharisees and scribes murmured, saying: This man receives sinners and eats with them.

3 And he told them this parable:

4 What man of you, having a hundred sheep, if he lose one, doth not leave the ninety to nine in the wilderness and go after that which is lost, until that he finds it?

5 When he finds it, he joyfully puts on his shoulders,

6 and, back home, he calls together his friends and neighbors, saying to them: Rejoice with me, for I have found my sheep that was lost.

7 Likewise, I say to you, there will be more joy in heaven over one sinner who repents than over ninety to nine righteous who have no need of repentance.

8 Or what woman, if she has ten silver coins and she lost one, does not light a lamp, sweep the house and search carefully until she finds it?

9 When she has found it, she calls together her friends and neighbors, saying: Rejoice with me, for I have found the piece which I had lost.

10 Likewise, I say to you, there is joy before the angels of God over one sinner who repents.

11 ¶ And he said, A certain man had two son.

12 The younger one said to his father, Father, give me the portion of goods that falls to me. And he divided unto them his living.

13 A few days later, the younger son gathered all together, went to a far country, and there wasted his substance with riotous living.

14 When he had spent everything, a severe famine in that country, and he began to be in need.

15 He went to serve a citizen of that country, who sent him into his fields to feed swine.

16 And he would fain have filled his belly with the husks that the pigs ate, but no one gave him anything.

17 Being back in himself, he said, How many hired servants of my father's have bread enough, and I'm dying of hunger!

18 I will arise and go to my father and say to him: Father, I have sinned against heaven and against you;

19 I am no longer worthy to be called your son; make me as one of thy hired servants.

20 And he arose, and came to his father. While he was still far off, his father saw him and had compassion, and ran and fell on his neck and kissed him.

21 The son said to him: Father, I have sinned against heaven and against you, I am no longer worthy to be called your son.

22 But the father said to his servants, Bring forth the best robe, and put it on; Put a ring on his finger and sandals on his feet.

23 Bring the fattened calf and kill it. Let us eat and rejoice;

24 For this son of mine was dead and is alive again; he was lost and is found. And they began to celebrate.

25 Now his elder son was in the field. He came and approached the house, he heard music and dancing.

26 He called one of the servants and asked what it was.

27 And he said unto him, Thy brother is come, and because he found him in good health, your father has killed the fatted calf.

28 He was angry and would not go in. His father came out and entreated him.

29 But he answered his father, Lo, there are so many years do I serve thee, neither transgressed thy commandment: and yet you never gave me a kid, that I might celebrate with my friends.

30 And when thy son was come, which hath devoured thy living with harlots, for him you killed the fattened calf!

31 My son, 'the father said, you are always with me, and everything I have is yours;

32 But we had to celebrate and rejoice, because this brother of yours was dead and is alive again, was lost and is found.

 

NOTES JOHN MACARTHUR

15: 1

publicans and sinners. Despite the severity of the message of Christ (#Lu 14: 25-35), people rejected by society were attracted to him, while religious leaders hardened themselves increasingly in their determination to kill him. See # 1 Corinthians 1: 26-29.

15: 2

murmured. Literally "strongly murmured," and among the crowd. Their attitude gave Jesus the opportunity to deliver three parables that illustrate God's joy before the repentance of sinners.

This man receiveth sinners. This sentence provides the key to the trilogy of parables that follow: Christ was not ashamed to be called "a friend of publicans and sinners" (#Lu 7:34).

15: 4

in search of the lost. The first two parables have the Lord as the one who takes the initiative to seek sinners. The rabbis taught that God would receive those sinners who ask forgiveness with sufficient ardor, but here it is God himself who seeks to save the sinner. In the Middle East, the shepherd was responsible for all the sheep before his master; he should ensure that no becoming lost or being killed or injured (see #Mt 18: 11-14).

15: 5

he joyfully puts it on his shoulders. It is the image of the loving shepherd. See #Jn 10:11; #PS 23: 1. The joy of finding what was lost is the principal component of the three parables (vv #Lu. 15: 7, #Lu 15: 10 #Lu 15: 32).

15: 7

joy in heaven. Referring to the joy of God himself. On land, the Pharisees were murmuring bet (v #Lu. 15: 2), but God and the angels were in great joy (v #Lu. 15: 10).

 

have no need of repentance. Referring to those who consider themselves righteous (cf. #Lu 5: 32; #Lu 16: 15; #Lu 18: 9).

15: 8

drachmas. The drachma was a Greek coin equivalent to approximately the Roman denarius. A piece of money, the value of a day's wages for a Roman soldier. The parts were made under the authority of the emperor, because he alone could authorize the issue of gold or silver coins. The denier of Jesus' day was struck by Tiberius. One side bore his effigy, while the other represented seated on his throne, wearing a priest holding.

light a lamp. The typical house consisted of one room had no window.

sweep the house. Means a careful search.

15: 11-12 The parable of the prodigal son is the most familiar and most beloved of all those spoken by Christ. She is one of the longest and most detailed parables, and contains more than one lesson, which is exceptional. The prodigal son is an example of sincere repentance. The elder brother is the wickedness of the Pharisees, their own righteousness, their prejudices and their indifference to repentant sinners. The father represents God, who is quick to forgive and look forward to the return of the sinner. However, as in other parables of this chapter, the main theme is God's joy and festivities that fill the sky when a sinner repents.

15: 12

give me the portion of goods that falls to me. A shocking request, which implicitly means that he wants the death of his father, the son was not entitled to any inheritance as his father was alive. The father, however accedes to the request and gives him his share, which is the third of the property. (The elder brother inherited a double portion because of the birthright, # of 21: 17.) This scene symbolizes all sinners (related to God the Father as His creatures) who lose the privileges they might enjoy, when they refuse any relationship with God and instead choose a life of sin devoted to their own pleasure.

15: 13

gathered all together. The prodigal son takes everything seemingly rightful share in cash and, leaving his father to rush headlong into a life of sin.

in riotous living. Not content with all waste, the son lives in a full immorality of licentiousness (v #Lu. 15: 30). This is a dissolute life at the highest point.

15: 15

to feed swine. It was the worst imaginable damage to Jewish hearers of Jesus, pigs are considered the most detestable among the unclean animals.

15: 16

And he would fain have filled his belly with the husks. These pods of the carob tree, used as fodder for animals but indigestible for men. The only reason he does not eat pig food is that it has not the possibility.

no one gave him. It may not even survive by begging. His situation is catastrophic. It symbolizes the condition of the sinner away from God, desperate and unable to get out by himself.

15: 17

Having returned to himself. That is to say, returning to his senses. When he finds lacking any and hungry, because of his life of sin, he is capable of more lucidity. In his new condition, he is willing to receive salvation.

15: 18

I will tell him. He mulled over what he will say and measures the price of his repentance (v #Lu. 15: 19).

I have sinned against heaven. "Heaven" is a euphemism for God. The son realizes the futility of his situation and cover both the gravity of his sins against his father.

15: 20

his father saw him. Obviously, the father hoped to see his son and waited for his return.

he ran. The eagerness and joy of the return of her father to son are unmistakable: they are the expression of this wonderful attribute of God which distinguishes it from all false gods invented by men and demons. It shows no indifference or hostility but, Savior by nature, it wants sinners repent, and rejoiced when they return to him. From #Ge 3: 8 to #Ap 22: 17, the fall in the consumption of all, God never stops trying to save sinners and rejoices every time one of them repents and was converted.

15: 21 The son can not complete repentance words he prepared for his father interrupts him to pardon him. This scene represents the willingness of God to forgive the sinner.

15: 22

the father said. Without a single word of reproach for the past, the father pours his love for his son and expresses his joy at having found what was lost. Each of the Father gifts reflects a particular facet of his love and reflects the total acceptance of which he is vis-à-vis proof of his son.

dress. Reserved for the guest of honor.

ring. A symbol of authority.

shoes. Generally, the slaves did not wear; They therefore represent the full recovery in the status of son.

15: 23

the fatted calf. Reserved only for special occasions such as sacrifice or the celebration of a feast. (. Vv #Lu 15: 22-23) All these marks of favor symbolize the generosity of the blessings of salvation (cf. #EP 1: 3; #EP 2: 4-7).

15: 25

the eldest son. It symbolizes the Pharisee or religious hypocrite who stands near the remains of the Father (the temple), but no sense of sin, does not feel sincere love for the Father (that he would share his joy) and has no interest to repentant sinners.

15: 28

He was angry. An attitude to be compared with the murmurings of the scribes and Pharisees (v #Lu. 15: 2).

15: 29

never disobeyed your orders. This is unlikely, given the contempt shown towards this boy his father by refusing to take part in his joy. This statement speaks volumes about the fundamental problem of all religious hypocrites: they do not recognize their sin and do not repent. The comment of the eldest son reflects the same spirit as the words of the Pharisees in #Lu 18: 11.

you never gave me even a young goat. It seems that all these years of service dedicated to the father, the son was too interested motives, with the engine thinking of getting something for himself. The feeling of self-righteousness of the son is certainly more acceptable from a social point of view, the debauchery of his younger brother, but he is just as dishonorable for the father and requires repentance.

15: 30

your son. Literally "this son of yours," Expression of a contempt charge (see "this publican" by #Lu 18: 11). The eldest son is incapable of saying "my brother".

15: 31

everything I have is yours. The legacy has already been distributed (v #Lu. 15: 12), all that the Father has is literally available to the eldest son. But it looks a bad eye to eye love the manifest father to the prodigal son. The scribes and Pharisees had easy access to all the riches of God's truth. They spent their entire lives with Scripture and worship in public, but in reality they had never enjoyed the treasures enjoyed by a man who repents.

15: 32

he had to celebrate. This phrase summarizes the three parables.

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