
Mais évite les discussions folles
19/11/2013 16:27Mais évite les discussions folles, {#Tit 3:9}
Nos jours sont comptés, et il est bien mieux de les passer à faire le bien, que de débattre sur des matières qui ne sont que d’importance mineure. Les anciens partisans de la pensée scolastique faisaient un monde de malice par leur discussion continuelle sur des sujets sans importance pratique ; et nos Églises souffrent beaucoup de guerres insignifiantes sur des points abstraits et des questions insignifiantes. Après que tout ce qui puisse être dit ait été dit, aucun partisan ne devient plus sage, et donc la discussion n’apporte pas plus de connaissance que ne peut le faire l’amour, et il est insensé de vouloir semer dans un champ si stérile. Il faut éviter les questions sur lequelles l’Écriture est silencieuse, sur les mystères qui appartiennent à Dieu seul, sur les prophéties d’interprétation douteuse, et sur les manières d’observer un cérémonial humain : tout cela est insensé, et doit être évité par les hommes sages. Notre affaire est non seulement de ne pas demander et de ne pas répondre à des questions folles, mais de les éviter totalement ; et si nous observons le précepte de l’apôtre, #Tite 3:8, c’est-â-dire s’appliquer à pratiquer de bonnes œuvres, nous nous trouverons si bien occupés à des choses utiles que nous ne prendrons aucun intérêt dans les luttes et querelles indignes et inutiles. Il y a, cependant, quelques questions qui ne sont pas insensées, et que nous ne devons pas éviter, mais rencontrer honnêtement, telles que celles-ci : Est-ce que je crois dans le Seigneur Jésus-Christ ? Est-ce que je suis renouvelé dans l’esprit de ma pensée ? Est-ce que je ne marche pas selon la chair, mais selon l’Esprit ? Est-ce que je grandis dans la grâce ? Est-ce que ma conversation glorifie la doctrine de Dieu mon Sauveur ? Est-ce que je cherche la venue du Seigneur, veillant comme un serviteur qui attend son maître doit le faire ? Quoi de plus puis-je faire pour Jésus ? De telles demandes sur ces points importants exigent notre attention ; et si nous nous sommes laissés aller à ergoter, à chicaner, transformons nos capacités à la critique en un service bien plus profitable. Soyons des pacificateurs, et efforçons-nous d’amener les autres par notre précepte et notre exemple, à « éviter les discussions folles ».
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