Mais vers le soir la lumière paraîtra.

07/10/2013 16:35

Mais vers le soir la lumière paraîtra. {#Za 14:7}

Souvent nous regardons vers l’avant tout en nous référant à l’ancien temps. Oubliant que même au crépuscule il y a encore de la lumière. Pour de nombreux saints, l’âge avancé est la saison de choix de leurs vies. Un air plus embaumé caresse la joue du marinier tandis qu’il s’approche du rivage de l’immortalité, moins de vagues troublent la mer, la tranquillité règne. De l’autel de l’âge les éclats du feu de la jeunesse sont partis, mais d’avantage de flamme réelle de ferveur demeure. Les pèlerins ont atteint le pays de « Beulah », ce pays heureux dont les jours sont comme les jours du ciel sur la terre. Les anges le visite, le vent céleste de la tempête souffle dessus, les fleurs du paradis y poussent, et l’air est rempli d’une musique de Séraphin. Quelques uns y demeurent quelques années, d’autres n’y viennent que pendant quelques heures avant leur départ, mais c’est un Éden sur la terre. Nous pouvons bien languir après le temps où nous reposerons à l’ombre de ses bosquets et être satisfaits avec l’espérance jusqu’au temps où viendra la jouissance. Le soleil couchant semble plus grand que lorsqu’il est tout là-haut dans le ciel, et une splendeur de gloire teinte tous les nuages qui entourent son couchant. La douleur ne rompt plus le calme de la douceur du crépuscule de l’âge, car la force parfaite dans la faiblesse nous porte avec de la patience pour tout. La moisson des fruits de choix de l’expérience est rentrée, comme le rare repas du soir de la vie, et l’âme se prépare elle-même pour le repos.

Le peuple du Seigneur se réjouira aussi à la lumière à l’heure de la mort. L’incroyant se lamente, les ombres baissent, la nuit vient, l’existence tire à sa fin. Ah non ! crie la foi. La nuit est bien passée, le vrai jour est là, la lumière est venue, la lumière de l’immortalité, la lumière du visage d’un père. Vois l’armée des esprits qui attendent ! Les anges te transportent. Adieu, Bien-aimé, tu es parti, tu agites ta main. Ah maintenant c’est la lumière ! Les portes de perles sont ouvertes, les rues d’or brillent de la lumière de jaspe. Nous fermons nos paupières, mais tu contemples l’invisible ; adieu, frère, tu as la lumière du crépuscule, telle que nous ne l’avons pas encore.

 

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