MARC 11 : 1 à 33
11/12/2021 00:02
JOUR 41 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
MARC 11
1 ¶ Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem, et qu’ils furent près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne des oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples,
11:1-11
Ce passage, appelé traditionnellement « l’entrée triomphale de Jésus » (il s’agit plus exactement du couronnement de Jésus comme vrai roi), évoque sa dernière apparition publique importante avant sa crucifixion. Les quatre Evangiles mentionnent l’événement (cf. #Mt 21:1-11 ; #Lu 19:29-44 ; #Jn 12:12-19), et ce pour la seconde fois seulement, ce qui souligne son importance.
approchèrent de Jérusalem. Phrase de transition générale marquant la fin du récit du ch. #Mr 10. Elle marque aussi le début de l’ultime phase des trois ans de ministère de Christ.
Bethphagé. Petite ville juste à l’est de Jérusalem dont le nom signifie littéralement « maison des figues vertes »
Béthanie. Ville natale de Marie, Marthe et Lazare (#Jn 11:1), située sur le flanc est du mont des Oliviers, environ 3 km à l’est de Jérusalem.
montagne des Oliviers. Colline située entre Béthanie et Jérusalem.
2 en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est encore assis ; détachez-le, et amenez-le.
village qui est devant vous. Sans doute Bethphagé. « Devant » implique que ce village se trouvait à l’écart de la route principale.
ânon. Traduction conforme à l’usage du mot dans les papyri grec (documents écrits ordinaires datant de l’époque du N.T., faits à base de roseaux), et en harmonie avec ses autres emplois dans les Ecritures ; cf. #Ge 49:11 ; #Jug 10:4 ; #Jug 12:14 ; #Za 9:9).
aucun homme ne s’est encore assis. Aux yeux des Juifs, les animaux qui n’avaient jamais été montés convenaient tout spécialement aux usages religieux (cf. #No 19:2 ; #De 21:3 ; #1S 6:7).
3 Si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? répondez: Le Seigneur en a besoin. Et à l’instant il le laissera venir ici.
Si quelqu’un vous dit. En raison de la nature même de l’action des disciples, Jésus anticipait l’opposition qu’ils rencontreraient (v. #Mr 11:5).
Le Seigneur. Même si ce n’est pas le cas dans le reste de son Evangile, Marc fait ici allusion à Jésus. Luc et Jean ont quant à eux souvent utilisé ce terme pour désigner Jésus. Les gens de la région connaissaient bien Jésus et ses disciples, et le propriétaire de l’ânon comprendrait cette allusion.
4 Les disciples, étant allés, trouvèrent l’ânon attaché dehors près d’une porte, au contour du chemin, et ils le détachèrent.
5 Quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Que faites-vous ? pourquoi détachez-vous cet ânon ?
6 Ils répondirent comme Jésus l’avait dit. Et on les laissa aller.
7 Ils amenèrent à Jésus l’ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et Jésus s’assit dessus.
8 Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d’autres des branches qu’ils coupèrent dans les champs.
étendirent leurs vêtements. Cette pratique était courante dans l’Antiquité pour accueillir un nouveau roi.
branches. Les branches de palmier symbolisaient la joie et le salut et évoquaient l’hommage royal qui allait être rendu à Christ (#Ap 7:9). La foule était très excitée et pleine de louanges pour le Messie qui enseignait avec tant d’autorité, guérissait les malades et ressuscitait les morts (Lazare; cf. #Jn 12:12-18).
9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna! A l’origine une prière hébraïque signifiant « sauve donc ». Ici, c’était probablement tout simplement une acclamation de bienvenue.
Béni soit celui qui vient. Cette expression fait partie (#Ps 118:26) du Hallel (le mot hébreu signifiant « louange »), c’est-à-dire les #Ps 113:1-118:2, qu’on chantait à l’occasion de toutes les fêtes juives, surtout à la Pâque. « Celui qui vient » n’était pas un titre messianique de l’A.T., mais avait fini par avoir de telles résonnances pour les Juifs (cf. #Mt 11:3 ; #Lu 7:19 ; #Jn 3:31 ; #Jn 6:14 ; #Jn 11:27 ; #Hé 10:37).
10 Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts !
le règne de David, notre père! Cette expression d’hommage, mentionnée par Marc seul, reconnaît que Jésus introduisait le royaume messianique promis au descendant de David. La foule paraphrasait la citation de #Ps 118:26 (voir le v. 9) en espérant voir Jésus accomplir la prophétie et établir le royaume.
11 Jésus entra à Jérusalem, dans le temple. Quand il eut tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze.
temple. Désignation non du sanctuaire intérieur seulement, mais de l’ensemble des parvis et des bâtiments.
Quand il eut tout considéré. Détail exclusif à Marc, sans doute fondé sur le souvenir personnel de Pierre. Christ agissait comme ayant autorité pour inspecter l’état du temple, et ses observations étaient exhaustives.
s’en alla à Béthanie. Située à proximité, cette ville était relativement sûre pour éviter une arrestation prématurée de Jésus par les chefs juifs.
12 ¶ Le lendemain, après qu’ils furent sortis de Béthanie, Jésus eut faim.
Le Lendemain. #Mt 21:18 précise que c’était « le matin », sans doute avant 6 heures.
13 Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; et, s’en étant approché, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
figuier qui avait des feuilles. Les figuiers représentaient une source de nourriture courante. Il fallait trois ans après la plantation pour que l’arbre porte des fruits. Ensuite, on pouvait faire deux récoltes par an, d’habitude très fructueuses. Normalement, les figues poussaient avec les feuilles. Ce figuier-là portait bien des feuilles mais, curieusement, pas de fruits. Le fait qu’il se trouvait le long de la route (cf. #Mt 21:19) implique qu’il était propriété publique. Il était planté dans une terre fertile, puisque son feuillage était en avance par rapport à la saison et par rapport aux autres figuiers. L’abondance des feuilles laissait espérer que l’arbre était précoce aussi par ses fruits.
ce n’était pas la saison des figues. La prochaine saison pour la récolte normale des figues était en juin, plus d’un mois plus tard. Cette précision, unique à Marc, accentue la nature inhabituelle de ce figuier.
14 Prenant alors la parole, il lui dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent.
Que jamais personne ne mange de ton fruit ! En interpellant directement l’arbre, Jésus le personnifiait et le condamnait parce qu’il ne fournissait pas ce que son apparence promettait. Cet incident ne constituait pas l’exécution pratique de la parabole du figuier (#Lu 13:6-9), avertissement contre la stérilité spirituelle. Jésus maudit ici l’arbre pour son apparence trompeuse qui faisait espérer une grande productivité, sans l’offrir. Il aurait dû être couvert de fruits, mais il était stérile. Le figuier était souvent présenté dans l’A.T. comme un type de la nation juive (#Os 9:10 ; #Na 3:12 ; #Za 3:10), et en l’occurrence, Jésus utilisa l’arbre le long de la route pour donner une divine leçon de choses sur l’hypocrisie et la stérilité spirituelles d’Israël ; cf. #Esa 5:1-7).
15 Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons ;
11:15-19
Bien que Jésus y ait déjà fait le ménage trois ans auparavant (#Jn 2:14-16), le temple était redevenu plus corrompu et plus profane que jamais. Jésus dut donc apporter un nouveau témoignage sans ambiguïté de la sainteté de Dieu et de son jugement contre ceux qui se rendent coupables de profanation et de fausse religion. Dieu avait envoyé un grand nombre de prophètes à l’époque de l’A.T., pour avertir son peuple et l’inviter à renoncer au péché et à l’idolâtrie. Mais Jésus, sans tenir compte de ses nombreux rejets, n’eut de cesse de rappeler la volonté de Dieu pour son peuple rétif. En purifiant le temple, il montrait clairement qu’il était investi d’une mission divine en sa qualité de Fils de Dieu.
temple. Le vaste parvis des païens fournit le cadre des événements suivants.
vendaient … achetaient. Les Juifs avaient besoin d’animaux pour leurs sacrifices dans le temple. Il était plus pratique de les acheter sur place que de les apporter de loin, en risquant de plus qu’ils ne passent pas avec succès l’inspection menée par le souverain sacrificateur. Les vendeurs étaient rattachés à l’organisation mise en place par le souverain sacrificateur, ou bien ils devaient verser aux autorités du temple une lourde taxe pour avoir le droit de commercer. Quel que soit le cas de figure, la famille du souverain sacrificateur en tirait un bénéfice financier.
changeurs. Installés dans le parvis, ils échangeaient les pièces grecques et romaines contre de la monnaie juive ou tyrienne, celle que les pèlerins (tous les hommes juifs de 20 ans et plus) étaient obligés d’utiliser pour verser leur contribution annuelle (un demi-sicle) aux services religieux du temple. Les changeurs prélevaient une commission de 10 à 12% pour leurs services.
vendeurs de pigeons. Ces oiseaux étaient si souvent utilisés pour les sacrifices que Marc réserve une mention spéciale à ceux qui les vendaient. Ils représentaient l’offrande normale des pauvres (#Lé 5:7) et servaient aussi dans d’autres cas (#Lé 12:6 ; #Lé 14:22 ; #Lé 15:14, #Lé 15:29).
16 et il ne laissait personne transporter aucun objet à travers le temple.
ne laissait personne transporter aucun objet. Jésus ne voulait pas que le parvis continue de servir de raccourci pour porter ustensiles et récipients pleins de marchandises à travers tout Jérusalem. Cette pratique dénotait un total irrespect envers le temple, et finalement envers Dieu lui-même.
17 Et il enseignait et disait: N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs.
Comme ses actions avaient provoqué un attroupement, Jésus se justifia en citant les Ecritures.
maison de prière pour toutes les nations. La véritable raison d’être du temple de Dieu. Marc est le seul à inclure « pour toutes les nations » dans cette citation d’#Esa 56:7, probablement du fait qu’il s’adressait surtout aux non-Juifs. Le parvis des païens constituait la seule partie du temple où ils étaient autorisés à prier et adorer Dieu, et les Juifs les avaient empêchés de prier en faisant de cet endroit un lieu consacré à un commerce cupide.
caverne de voleurs. En choisissant de citer l’expression de #Jér 7:11, Jésus donnait des chefs religieux l’image de brigands qui trouvaient refuge dans les cavernes remplies d’autres malfaiteurs. Le temple était devenu un endroit où le peuple de Dieu n’était plus en mesure d’adorer tranquillement, mais était plutôt victime d’extorsion, et où les coupables étaient protégés.
18 Les principaux sacrificateurs et les scribes, l’ayant entendu, cherchèrent les moyens de le faire périr ; car ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée de sa doctrine.
Les principaux sacrificateurs et les scribes. C’est la première fois que Marc utilise cette combinaison. Ils faisaient partie des principaux dirigeants du sanhédrin.
cherchèrent les moyens de le faire périr. Les chefs parlaient sans cesse de la façon dont ils tueraient Jésus.
19 Quand le soir fut venu, Jésus sortit de la ville.
sortit de la ville. Les trois premiers jours de la semaine de la Passion, Jésus attendit le coucher du soleil pour sortir de Jérusalem. C’était l’heure où les portes de la ville étaient sur le point d’être fermées et où la foule se dispersait.
20 Le matin, en passant, les disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines.
séché jusqu’aux racines. La maladie de l’arbre qui l’empêchait de porter du fruit (v. #Mr 11:14) s’était étendue à tout l’arbre et l’avait tué. Matthieu décrit l’événement d’une manière plus concise, mais son récit s’inscrit dans la même séquence temporelle que celui de Marc
21 Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit a séché.
22 Jésus prit la parole, et leur dit : Ayez foi en Dieu.
Ayez foi en Dieu. Doux reproche pour le manque de foi des disciples dans le pouvoir de sa parole. Cette sorte de foi croit en la vérité révélée de Dieu, en son pouvoir, et s’applique à faire sa volonté (cf. #1Jn 5:14
23 Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir.
cette montagne … dans la mer. Cette expression rappelait une métaphore courante à l’époque, celle des déracineurs de montagne, qui, dans la littérature juive, renvoyait aux grands rabbins et aux chefs spirituels capables de résoudre de difficiles problèmes et qui semblaient en mesure de réaliser l’impossible. Evidemment, Jésus ne déracina pas de montagne au sens littéral. De fait, il refusait d’accomplir des miracles spectaculaires devant les chefs juifs incrédules. Jésus voulait dire que, si les croyants mettent sincèrement leur confiance en Dieu et prennent vraiment conscience de la puissance illimitée qui est disponible à travers la foi en lui, ils verront ses pouvoirs extraordinaires à l’œuvre (cf. #Jn 14:13-14).
24 C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir.
Tout ce que vous demanderez en priant. Cela implique une absence de restrictions à la prière du croyant dans la mesure où elle est faite en accord avec la volonté et l’intention de Dieu. Cela signifie que la foi et la prière de l’homme ne sont pas en contradiction avec la souveraineté de Dieu. En outre, il n’appartient pas au croyant de comprendre comment cela est possible, mais d’accorder foi et obéissance aux enseignements sans ambiguïté au sujet de la prière, tels que Jésus les livre dans ce passage. La volonté de Dieu se révèle tout au long de l’histoire de la rédemption, au moyen des prières de son peuple, au fur et à mesure que son but s’accomplit à travers la foi de ceux qui entendent l’Evangile et se repentent. Cf. #Ja 5:16.
25 Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.
debout faisant votre prière. Posture de prière traditionnelle des Juifs (cf. #1S 1:26 ; #1R 8:4, #1R 8:22 ; #Né 9:4 ; #Mt 6:5 ; #Lu 18:11, #Lu 18:13). En des circonstances exceptionnelles ou pour des besoins urgents, on priait à genoux ou face contre terre (cf. #1R 8:54 ; #Esd 9:5 ; #Da 6:10 ; #Mt 26:39 ; #Ac 7:60).
quelque chose contre quelqu’un. Cette déclaration exhaustive inclut aussi bien les péchés que les simples aversions, à cause desquels le croyant garde un grief contre quelqu’un. « Quelqu’un » comprend aussi bien les incroyants que les croyants.
pardonnez. Jésus insiste sur le devoir permanent du croyant d’adopter une attitude de pardon. L’exaucement d’une prière exige le pardon autant que la foi.
26 Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses.
C’est la seule fois que Marc emploie le mot « offenses », terme dénotant une chute de côté ou l’abandon du chemin de la vérité et de la droiture.
27 ¶ Ils se rendirent de nouveau à Jérusalem, et, pendant que Jésus se promenait dans le temple, les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens, vinrent à lui,
temple. Il s’agit de nouveau du parvis des païens ; plus spécifiquement cette fois-ci du portique de Salomon ou du portique royal sur le côté sud du parvis (cf. v. #Mr 11:11 ; #Jn 10:23 ; #Ac 5:12).
principaux sacrificateurs. Le groupe qui rencontra Jésus comprenait sans doute Caïphe et Anne, qui officièrent ensemble pendant quelques années (#Lu 3:2). Du fait de l’importance d’une telle confrontation, le capitaine du temple, le second des responsables les plus importants, était sans doute lui aussi présent.
28 et lui dirent : Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné l’autorité de les faire ?
Par quelle autorité. Les chefs voulaient connaître les références dont pouvait se prévaloir Jésus rabbin sans formation académique, non reconnu officiellement et apparemment autoproclamé - pour se croire autorisé à agir comme il le faisait. Ils se relevaient à peine du choc initial provoqué par les événements de la veille et étaient devenus agressifs dans leur exigence d’explications ; cf. #Jn 2:18).
ces choses. En premier lieu, allusion à son acte de purification au temple. Mais la nature vague et indéfinie de cette expression permet d’y inclure tout ce qu’il avait fait et enseigné pendant son ministère public.
29 Jésus leur répondit : Je vous adresserai aussi une question ; répondez-moi, et je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses.
30 Le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ? Répondez-moi.
baptême de Jean Jésus les renvoya à une position défensive et fit de leur évaluation de l’autorité de Jean un test de ce qu’ils pensaient de sa propre autorité.
venait-il du ciel, ou des hommes? Jésus ne donna pas d’autre alternative aux chefs juifs pour se déclarer au sujet de l’autorité de Jean, et par extension de la sienne. Il forçait en fait ces hommes à tenir leur rôle de guides religieux du peuple et à déclarer officiellement leur évaluation du ministère de Jean et de Jésus.
Répondez-moi. Ce défi lancé par Jésus n’apparaît que chez Marc. Il implique que les Juifs n’avaient pas le courage de répondre honnêtement à ses questions.
31 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ?
32 Et si nous répondons : Des hommes … Ils craignaient le peuple, car tous tenaient réellement Jean pour un prophète.
33 Alors ils répondirent à Jésus: Nous ne savons. Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
ALLER À MARC 12 dieu-avant-tout-com.cms.webnode.fr/news/marc-12-1-a-44/
JOUR 40 DE 287 : NOUVEAU TESTAMENT
MARC 10
ALLER À MARC 11
—————