MARC 12: 13 À 17 ***MARK 12 : 13 À 17 ***

03/02/2015 16:49

MARC 12: 13 À 17 ***

13 ¶  Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles.

14  Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t’inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?

15  (12-14) Devons-nous payer, ou ne pas payer ? (12-15) Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie.

16  Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils.

17  Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

12:13-17 Cette section présente la deuxième d’une série de questions par lesquelles les chefs juifs espéraient piéger Jésus en le poussant à afficher des visées insurrectionnelles (cf. #Mr 11:28). Cette question-ci concerne la question controversée du paiement des impôts à Rome.

12:13

des pharisiens et des hérodiens. Matthieu indique que les disciples des pharisiens accompagnaient les hérodiens. Les pharisiens espéraient peut-être ainsi que Jésus ne les reconnaîtrait pas et répondrait sans méfiance à leurs questions. Les hérodiens étaient un parti politique de Juifs soutenant Hérode Antipas, lui-même une marionnette à la solde de Rome.

12:14

ne t’inquiètes de personne. Il est question ici d’impartialité, d’absence de favoritisme. Ces propos correspondaient certes à de la flagornerie dans la bouche des pharisiens et des hérodiens, mais il n’en reste pas moins vrai que Jésus ne se laissait pas influencer par la puissance, le prestige ou la position sociale de qui que ce soit.

tribut à César. Le mot grec pour « tribut » était emprunté au latin, au mot qui a donné le français « recensement ». Les Romains faisaient le compte de tous les citoyens et obligeaient chacun à payer une taxe annuelle d’un denier par tête.

12:15

hypocrisie. Pharisiens et hérodiens affichaient un intérêt qui n’était que feint pour les enseignements de Jésus de façon à cacher leurs véritables intentions: le faire tomber dans leur piège. Mais Jésus percevait leurs réelles motivations (cf. #Jn 2:25).

Pourquoi me tentez-vous? La réponse de Jésus dévoilait les vraies motivations des pharisiens et des hérodiens et mettait leur hypocrisie en lumière.

denier. Cette petite pièce de monnaie, battue par l’empereur romain, valait l’équivalent d’une journée de travail d’un ouvrier agricole ou d’un soldat.

12:16

l’effigie. L’une des faces du denier portait sans doute l’image de l’empereur de l’époque, Tibère, bien qu’à cette date cela ait aussi bien pu être celle d’Auguste, puisque les deux pièces étaient en circulation en même temps. C’est toutefois probablement Tibère qui figurait sur celle-ci, puisque la réponse, « César », désignait l’empereur alors au pouvoir plutôt que le précédent.

l’inscription. Si la pièce avait bien été battue sous Tibère, l’une des faces devait porter l’inscription: « Tibère César Auguste, fils du divin Auguste » et l’autre: « souverain pontife ».

12:17

Rendez à César. Le mot grec pour « rendre » signifie « restituer », ce qui implique une dette. Tous ceux qui vivaient sous la domination de l’empereur étaient obligés de lui verser l’impôt qui lui était dû. Ce n’était pas facultatif. Jésus déclarait ainsi que tous les citoyens ont l’obligation de payer l’impôt au gouvernement qui les dirige, quel qu’il soit (cf. #Ro 13:1-7 ; #1Pi 2:13-17 .

 

MARK 12 : 13 À 17  ***

13 ¶ And they send unto him certain of the Pharisees and of the Herodians, to catch him in his words.

14 And they came to him, Master, we know that thou art true, and thou person you worry; for you do not regard the person of men, and teach the way of God in truth. Is it lawful or not to pay taxes to Caesar?

15 (12-14) Should we pay or not to pay? (12-15) Jesus, knowing their hypocrisy, said unto them, Why tempt ye me? Bring me a denarius, that I may see.

16 And they brought it; And he saith unto them, Whose is this image and superscription? Caesar, they replied.

17 And he said unto them, Render to Caesar what is Caesar's and to God what is God's. And they marveled at him in astonishment.

NOTES JOHN MACARTHUR

12: 13-17 This section presents the second in a series of questions by which the Jewish leaders hoped to trap Jesus by pushing it to display insurrectionary aims (see #Mr 11:28). This question is concerned with the controversial question of paying taxes to Rome.

12:13

Pharisees and Herodians. Matthew says that the Pharisees disciples accompanied the Herodians. The Pharisees may have hoped as Jesus would not recognize and respond to their questions unsuspecting. The Herodians were a political party supporting Jews Herod Antipas, himself a puppet in the pay of Rome.

12:14

do you worry anyone. This is about fairness, freedom from favoritism. These words certainly corresponded to sycophancy in the mouth of the Pharisees and Herodians, but it remains true that Jesus was not swayed by the power, prestige or social status of anyone.

tribute to Caesar. The Greek word for "tribute" was borrowed from Latin, the word which gave the "census" French. The Romans on behalf of all citizens and forced everyone to pay an annual tax of one penny per head.

12:15

hypocrisy. Pharisees and Herodians showed an interest that was only pretended to Jesus' teachings in order to hide their true intentions: do fall into their trap. But Jesus perceived their real motives (cf. #Jn 2:25).

Why tempt ye me? The answer of Jesus revealed the true motives of the Pharisees and of the Herodians and put their light hypocrisy.

denarius. This small coin, beaten by the Roman emperor, was worth the equivalent of a day's work of an agricultural worker or soldier.

12: 16

the effigy. One of the faces of the denier was probably the image of the emperor of the time, Tiberius, although at that time it has as well have been that of Augustus, as the two pieces were in circulation at the same time. However, it is likely that Tiberius was on this one, since the answer, "Caesar" meant the emperor then in power rather than the last.

registration. If the room had been beaten under Tiberius, one side had to carry the inscription "Tiberius Caesar Augustus, son of the divine Augustus" and the other "pontiff".

24:17

Give to Caesar. The Greek word for "make" means "return", which implies a debt. All those who lived under the rule of the emperor were forced to pay the tax that was due to him. It was not optional. Jesus claimed and all citizens have the obligation to pay taxes to the government that directs whatsoever (cf. #Ro 13: 1-7; 1 Peter 2 #: 13-17.

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