MARC 2 : 1 À 12 ***MARK 2 : 1 À 12 ***

09/12/2014 16:33

MARC 2 : 1 À 12 ***

1 ¶ Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison,

2 et il s’assembla un si grand nombre de personnes que l’espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole.

3 Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.

4 Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.

5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.

6 Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux:

7 Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?

8 Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit : Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ?

9 Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ?

10 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés:

11 Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.

12 Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant : Nous n’avons jamais rien vu de pareil.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

2:1

il était à la maison. Une meilleure traduction serait « il était chez lui ». Il s’agissait probablement de la maison de Pierre où Jésus avait élu temporairement domicile (cf. #Mt 4:13).

2:2

la parole. La bonne nouvelle de l’Évangile, selon laquelle le salut est accordé par grâce uniquement, au moyen de la foi, pour le pardon des péchés.

2:3

un paralytique. Cet homme étant allongé sur un lit, sa paralysie devait être grave; peut-être était-il même tétraplégique.

2:4

ils découvrirent le toit. La majorité des maisons en Israël avaient des toits plats où l’on pouvait se reposer à la fraîcheur du soir et dormir quand les nuits étaient chaudes. Généralement, un escalier extérieur y conduisait. Souvent, comme c’est le cas ici, le toit était constitué de plaques d’argile cuite ou séchée, posées sur des poutres de soutènement dont les extrémités reposaient elles-mêmes sur les murs de part et d’autre. Le maçon étalait alors par-dessus les plaques d’argile dure, sèche, une couche d’argile mouillée, fraîche, qui rendait la maison étanche à la pluie. Les amis du paralytique le transportèrent sur le toit d’une maison de ce type et retirèrent la couche d’argile, creusant plusieurs de ces plaques jusqu’à dégager un trou suffisamment grand pour le faire descendre en présence de Jésus.

2:5

Jésus, voyant leur foi. Les efforts et la persévérance des amis du paralytique étaient une preuve visible de leur foi en la puissance de guérison de Jésus.

Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. A l’époque, beaucoup de Juifs pensaient que les maladies ou les souffrances ne pouvaient provenir que des péchés que l’on avait commis. Ce paralytique le croyait peut-être lui aussi; c’est pourquoi il devait considérer comme normal que le pardon de ses péchés précède sa guérison. Le mot grec pour « pardonnés » signifie « envoyés » ou « chassés au loin » (cf. #Ps 103:12 ; #Jér 31:34 ; #Mi 7:19). Ainsi, Jésus débarrassait l’homme de son péché et le libérait de la culpabilité qu’il en ressentait.

2:6

quelques scribes. Principalement des pharisiens, qui faisaient autorité dans les questions relatives à la loi juive. Parfois appelés « docteurs de la loi », ils étaient des professionnels spécialisés dans l’explication de la loi et son application. Ils connaissaient exactement le lieu de naissance du Messie (v. #Mt 2:5), mais ils manquaient de foi pour accompagner les mages.

2:7

cet homme …  blasphème. Les scribes avaient raison de dire que seul Dieu peut pardonner les péchés, mais tort de dire que Jésus blasphémait. Ils refusaient de reconnaître que la puissance de Jésus lui venait de Dieu, et ils acceptaient encore moins l’idée qu’il puisse être Dieu.

2:8

par son esprit. Il n’est pas question ici du Saint-Esprit, mais de l’esprit omniscient du Sauveur.

2:9

Lequel est le plus aisé. Il est bien plus facile de dire: « Tes péchés sont pardonnés. » Il est en effet impossible à l’homme d’apporter la preuve que cela s’est effectivement produit, puisque cela se passe dans le monde invisible. Commander à un paralytique de se lever serait bien plus difficile à dire de façon convaincante car, par ses actes, le paralytique pourrait immédiatement donner la preuve de l’efficacité d’un tel commandement.

2:10

afin que vous sachiez. En montrant qu’il avait la puissance de guérir les infirmités physiques du paralytique, Jésus prouvait aussi la véracité de sa déclaration et son pouvoir de pardonner les péchés.

Fils de l’homme. Jésus se désignait ainsi pour mettre en évidence l’abaissement qui était le sien. Cette expression apparaît 14 fois chez Marc (vv. #Mr 2:10, #Mr 2:28 ; #Mr 8:31, #Mr 8:38 ; #Mr 9:9, #Mr 9:12, #Mr 9:31 ; #Mr 10:33, #Mr 10:45 ; #Mr 13: 26 ; #Mr 14: 21, #Mr 14: 41, #Mr 14: 62).

MARK 2 : 1 À 12 ***

1 ¶ A few days later, Jesus returned to Capernaum. We learned that he was at home,
2 and he assembled a large number of people that the space before the door could not contain them. He spoke the word.
3 People came to him, bringing a paralytic carried by four men.
4 And when they could not come because of the crowd, they uncovered the roof of the house where he was, and they let down the bed on which opening the paralytic lay.
5 When Jesus saw their faith, he said to the paralytic, Son, your sins are forgiven.
6 There were some of the scribes, who were seated, and is said within themselves:
7 How doth this man thus speak blasphemies? He blasphemy. Who can forgive sins, but God alone?
8 Immediately Jesus knew in his spirit that they so reasoned within themselves, said to them: Why do you have these things in your hearts?
9 Which is easier, to say to the paralytic, 'Your sins are forgiven,' or to say, Arise, take up thy bed, and walk?
10 But that you may know that the Son of Man has authority on earth to forgive sins
11 I command you, 'he said to the paralytic, Arise, take up thy bed, and go home.
12 And at the moment, he got up, took his bed, and went forth before them all, so that they were all amazed, and glorified God, saying, We never saw anything same.
NOTES JOHN MACARTHUR

2: 1
he was at home. A better translation would be "he was home." It was probably Peter's house where Jesus had an address temporarily (see #Mt 4:13).
2: 2

speech. The good news of the gospel, that salvation is by grace alone, through faith, for the forgiveness of sins.
2: 3

paralytic. This man is lying on a bed, his paralysis was to be serious; Perhaps it was even a quadriplegic.
2: 4

they uncovered the roof. The majority of homes in Israel had flat roofs where you could rest at cool evening and sleeping when the nights were warm. Generally, an exterior staircase leading to it. Often, as is the case here, the roof consisted of clay plates or dried, placed on the support beams, the ends themselves based on the walls of both sides. Mason then spread over the hard, dry clay plates, wet clay layer, fresh, which made airtight house to rain. Friends of the paralytic carried him to the roof of a house of this type and withdrew the clay layer, digging more of these plates to clear a hole large enough to take him down in the presence of Jesus.
2: 5

When Jesus saw their faith. The efforts and perseverance of friends of the paralytic were visible evidence of their faith in Jesus' healing power.
My son, your sins are forgiven. At the time, many Jews believed that the disease or suffering could only come from the sins they had committed. Paralytic thought maybe too; that is why it was considered normal for the forgiveness of sins before healing. The Greek word for "forgiven" means "sent" or "chased away" (cf. #PS 103: 12; Jer 31:34 #; #Mi 7:19). Thus, Jesus rid man of his sin and freed from the guilt he felt.
2: 6

scribes. Mainly the Pharisees, which were authoritative in matters relating to Jewish law. Sometimes called "doctors of the law", they were professionals specialized in the explanation of the law and its application. They knew exactly the place of birth of the Messiah (v #Mt. 2: 5), but they lacked the faith to accompany the Magi.
2: 7

this man ... blasphemy. The scribes were right in saying that only God can forgive sins but wrong to say that Jesus blasphemed. They refused to recognize the power of Jesus came to him from God, and they accepted even less the idea that it could be God.
2: 8

his spirit. There is no question here of the Holy Spirit, but the omniscient mind of the Savior.
2: 9

Which is easier. It is much easier to say, 'Your sins are forgiven. "It is indeed impossible for man to prove that it actually happened, as it happens in the invisible world. Order a paralytic to get up would be much more difficult to say convincingly because by his actions, the paralytic could immediately provide proof of the effectiveness of such a command.
2:10

so you know. Showing that he had the power to heal physical infirmities of the paralytic, Jesus also proved the truth of his statement and his power to forgive sins.
Son of man. Jesus is thus meant to highlight the cut that was his. This phrase appears 14 times in Mark (vv #Mr 2:10 #Mr 2:28; 8:31 #Mr, #Mr 8:38; #Mr. 9: 9, 9:12 #Mr, #Mr 9: 31; #Mr 10:33, 10:45 #Mr; #Mr 13: 26; #Mr 14: 21 #Mr 14: 41 #Mr 14: 62).

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