MARC 5 : 21 À 43 ***MARK 5 : 21 À 43 ***

25/12/2014 10:17

MARC 5 : 21 À 43 ***

21 ¶  Jésus dans la barque regagna l’autre rive, où une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord de la mer.

22  Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, qui, l’ayant aperçu, se jeta à ses pieds,

23  et lui adressa cette instante prière : Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.

24  Jésus s’en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait.

25  Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans.

26  Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu’elle possédait, et elle n’avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant.

27  Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement.

28  Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie.

29  Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.

30  Jésus connut aussitôt en lui-même qu’une force était sortie de lui ; et, se retournant au milieu de la foule, il dit : Qui a touché mes vêtements ?

31  Ses disciples lui dirent : Tu vois la foule qui te presse, et tu dis : Qui m’a touché ?

32  Et il regardait autour de lui, pour voir celle qui avait fait cela.

33  La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui s’était passé en elle, vint se jeter à ses pieds, et lui dit toute la vérité.

34  Mais Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal.

35 ¶  Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent : Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ?

36  Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement.

37  Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques.

38  Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris.

39  Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L’enfant n’est pas morte, mais elle dort.

40  Et ils se moquaient de lui. Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant.

41  Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis.

42  Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement.

43  Jésus leur adressa de fortes recommandations, pour que personne ne sût la chose ; et il dit qu’on donnât à manger à la jeune fille.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

5:21

l’autre rive. Jésus et ses disciples retournèrent sur la rive nord-ouest de la mer de Galilée.

5:22

chefs de la synagogue. Ils présidaient les collèges d’anciens des synagogues locales. Ces groupes d’anciens, composés d’officiels laïcs, étaient chargés d’organiser les cultes et de veiller à la bonne gestion des affaires de la synagogue.

5:25

perte de sang. Signale une hémorragie interne chronique, peut-être due à une tumeur ou à une autre.

L’affliction de cette femme était due non seulement à un dysfonctionnement grave au niveau physique, mais aussi à son état permanent d’impureté rituelle (cf. #Lé 15:25-27). Cela signifiait que tout le monde l’évitait, y compris les membres de sa famille, et qu’elle était exclue du temple aussi bien que de la synagogue.

5:26

beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins. Au temps du N.T. il était courant, en cas de maladie grave, que les patients consultent un grand nombre de médecins, qui leur prescrivaient une série de traitements différents. Ces prétendus traitements étaient contradictoires, des escroqueries qui, la plupart du temps, ne faisait qu’aggraver l’état du malade au lieu de l’améliorer. Luc, le médecin, suggéra en #Lu 8:43 que cette femme n’avait pas été soignée car son cas était réputé incurable.

5:28

Si je puis seulement toucher ses vêtements. La foi de cette femme dans les pouvoirs de guérison de Jésus était très grande: elle croyait que même un contact indirect à travers ses vêtements suffirait.

5:29

la perte de sang. Littéralement « la source de son sang », c’est-à-dire l’origine de son saignement.

5:30

qu’une force était sortie de lui. La « force » de Christ, sa capacité à effectuer son ministère et à faire des choses surnaturelles, procédait de lui sous le contrôle de sa volonté souveraine.

Qui a touché mes vêtements? Ce n’est pas parce qu’il ignorait la réponse à sa question qu’il la posa, mais pour que la femme sorte de la foule et loue Dieu pour ce qui lui était arrivé.

5:34

ta foi t’a sauvée. Déclaration publique de Jésus au sujet de la foi de cette femme (exprimée aux vv. 28, 33) et de ses résultats. La forme du verbe grec traduit par « t’a sauvée », qu’on pourrait aussi traduire par « t’a préservée », indique que la guérison était totale. C’est le terme habituel dans le N.T. pour exprimer le salut par rapport au péché, ce qui suggère fortement que la foi de cette femme l’a aussi conduite au salut spirituel.

5:36

crois seulement. Il s’agit d’une attitude à adopter au moment même et à conserver: Jaïrus devait garder en lui la foi dont il avait fait preuve au départ en venant vers Jésus. Christ savait qu’il n’y avait pas d’autre solution à la situation désespérée de Jaïrus, et il avait confiance dans l’issue qu’apporterait sa foi (cf. #Lu 8:50).

5:37

à Pierre, à Jacques, et à Jean. C’est la première fois que Marc reconnaît un statut spécial à ces trois disciples. Les Écritures n’expliquent pas pourquoi ces hommes furent autorisés à être les témoins d’événements auxquels les autres ne pouvaient assister (cf. #Mr 9:2 ; #Mr 14: 33), mais il est certain que ce trio constituait un groupe particulier au sein des douze. Même la grammaire grec implique l’existence de ce groupe à l’intérieur du groupe, du fait que leurs trois noms dépendent, dans certains manuscrits, d’un seul article défini.

5:38

pleuraient et poussaient de grands cris. C’était, dans cette culture, le signe certain qu’un décès venait de se produire. Comme l’enterrement devait se faire le plus rapidement possible après la mort, les gens n’avaient que cette occasion pour pleurer leur mort en public. Les pleurs devaient être très forts et des pleureuses salariées s’en chargeaient le plus souvent.

5:39

pas morte, mais elle dort. Par cette expression figurée, Jésus voulait dire que cette petite fille n’était pas morte au sens normal du terme, car son état n’était que temporaire et allait changer cf. #Jn 11:11-14 ; #Ac 7:60 ; même phénomène en grec en #Ac 13:36 ; #1Co 11:30 ; #1Co 15:6, #1Co 15:18, #1Co 15:20, #1Co 15:51 ; #1Th 4:13-14).

5:40

se moquèrent de lui. Ou « rirent de lui avec mépris » ou « lui rirent au nez ». Ils prenaient les paroles de Jésus au sens littéral, et pensaient qu’elles étaient absurdes. « Se moquer de lui » évoque donc des éclats de rire répétés, dans le but d’humilier le Seigneur. Leur réaction, tout irrespectueuse et superficielle qu’elle ait été, indique en tous cas que les personnes présentes étaient persuadées du caractère irréversible de la mort de la petite fille, et cela souligne la réalité du miracle que Jésus était sur le point d’accomplir.

fait sortir tout le monde. Il s’agit d’une expulsion exécutée de force et avec emphase, par l’autorité de Jésus, du fait que les incrédules s’étaient disqualifiés eux-mêmes. Ils n’avaient donc plus le droit d’assister à la résurrection de la fillette.

5:41

Talitha koumi. Marc est le seul évangéliste à reproduire les mots de Jésus, qui s’exprimait en araméen « Talitha » est la forme féminine d’« agneau » ou de « jeune ». « Koumi » est un impératif signifiant « lève-toi ». Comme en d’autres circonstances, Jésus ne s’adressa pas seulement au corps mort, mais aussi à la personne de celui qu’il ressuscitait (cf. #Lu 7:14 ; #Jn 11:43).

5:43

que personne ne sache. La notoriété d’un tel miracle ne pouvait être complètement évitée. Mais Christ tenait à ce que cela ne s’ébruite qu’après son départ de la région concernée. Il savait que cela risquait, autrement, d’inciter ses nombreux opposants juifs à l’attaquer et le tuer prématurément. Son but premier était de répandre l’Évangile, bien plus que de passer pour un faiseur de miracles. Jésus voulait certainement éviter aussi que les parents et la petite fille ne deviennent l’objet d’une curiosité excessive et d’un sensationnalisme embarrassant.

 

MARK 5 : 21 À 43  ***

21 ¶ Jesus in the boat returned to the other side, a large crowd gathered near him. It was on the edge of the sea.

22 Then came one of the rulers of the synagogue named Jairus, who, having insight, fell at his feet,

23 and gave him this urgent request: My little daughter is at the end, come, he lays his hands so she may be healed and live.

24 Jesus went with him. A large crowd followed and pressed it.

25 Now there was a woman with an issue of blood twelve years.

26 She had suffered many things of many physicians, and had spent all that she had, and she had nothing bettered, but rather grew worse was.

27 Having heard of Jesus, came in the press behind, and touched his garment.

28 For she said, If I just touch his clothes, I shall be whole.

29 And immediately the blood loss stopped and she felt in her body that she was healed of her affliction.

30 Jesus, immediately knowing in himself that virtue had gone out of him; and, turning to the crowd, he said, Who touched my clothes?

31 His disciples said unto him, Thou seest the multitude thronging thee, and sayest thou, Who touched me?

32 And he looked around to see who had done it.

33 But the woman fearing and trembling, knowing what had happened to her, came and fell at his feet and told him the whole truth.

34 Jesus said to her, Daughter, your faith has saved you; go in peace, and be whole of thy plague.

35 ¶ While he yet spake, there came from the ruler of the synagogue's which said, Thy daughter is dead; Therefore the Master any further?

36 But Jesus, regardless of these words, said to the ruler of the synagogue: Fear not, only believe.

37 And he allowed no one to accompany him, except Peter, Jacques and John the brother of Jacques.

38 They came to the house of the ruler of the synagogue, and seeth the tumult, and people weeping and wailing.

39 He went in and said to them, Why do ye this ado, and why are you crying? The child is not dead but asleep.

40 And they laughed at him. Then, having made all out, he taketh the father and the mother of the child, and those who were with him, and went in where the child was.

41 He took her by the hand, and said, Talitha koumi, which means Little girl, get up, I tell you.

42 And straightway the damsel arose, and walked; for she was twelve years old. And they were greatly astonished.

43 And he charged them straitly that no man should know something; and he told them to give food to the girl.

NOTES JOHN MACARTHUR

5:21

the other side. Jesus and his disciples went back on the northwestern shore of the Sea of Galilee.

5:22

rulers of the synagogue. They presided by former colleges of local synagogues. These alumni groups, composed of lay officials were responsible for organizing worship and ensure proper management of the affairs of the synagogue.

5:25

blood loss. Indicates a chronic internal bleeding, maybe due to a tumor or another.

The affliction this woman was not only due to a serious malfunction physically, but also to its permanent state of ritual impurity (see # Lev 15: 25-27). This meant that everyone was avoiding him, including his family, and was excluded from the temple as well as the synagogue.

5:26

suffered many things of many physicians. At the time of the NT it was common in cases of serious illness that patients consult a number of doctors who prescribed them a series of different treatments. These so-called treatments were contradictory scams that, most of the time, only aggravated the patient's condition rather than improve it. Luke, the physician, suggested in #Lu 8:43 that this woman was not treated because his case was deemed incurable.

5:28

If I just touch his clothes. The faith of this woman in Jesus' healing powers was very large: she believed that even indirect contact through her clothes enough.

5:29

blood loss. Literally "the source of the blood," that is to say, the source of his bleeding.

5:30

that power had gone out from him. The "strength" of Christ, his ability to perform his ministry and do supernatural things proceeded from him under the control of his sovereign will.

Who touched my clothes? This is not because he did not know the answer to his question he put it, but the woman out of the crowd and praising God for what had happened to him.

5:34

your faith has saved you. Public statement of Jesus about the faith of this woman (expressed in vv. 28, 33) and its results. The form of the Greek verb translated "saved you," which could also be translated as "preserved thee," said the healing was complete. This is the usual term in the NT to express the salvation from sin, which strongly suggests that the faith of this woman was also conducted to spiritual salvation.

5:36

only believe. This is an attitude to be adopted at the same time and to keep: Jairus had to keep him in the faith he had shown from coming to Jesus. Christ knew that there was no other solution to the plight of Jairus, and he had confidence in the outcome qu'apporterait his faith (cf. #Lu 8:50).

5:37

Peter, Jacques and John. This is the first time that Marc recognizes a special status to these three disciples. The Scriptures do not explain why these men were allowed to witness events that the others could not attend (see #Mr 9: 2; #Mr 14: 33), but it is certain that this trio was a group particularly within the twelve. Even the Greek grammar implies the existence of this group within the group, because their three names depend to some manuscripts, one definite article.

5:38

weeping and wailing loudly. It was, in this culture, a sure sign that a death had occurred. As the funeral was to take place as soon as possible after death, people only had the opportunity to mourn their dead in public. The tears had to be very strong and salaried mourners loaded in most often.

5:39

not dead, but sleeping. By this figurative expression, that Jesus said that this little girl was not dead in the normal sense of the term, because his condition was only temporary and would change cf. #Jn 11: 11-14; #AC 7:60; same phenomenon in Greek #AC 1:36 p.m.; # 1 Corinthians 11:30; # 1 Corinthians 15: 6, 1 Cor 3:18 p.m. #, # 1Co 3:20 p.m., 3:51 p.m. # 1 Corinthians; # 1 Thessalonians 4: 13-14).

5:40

mocked him. Or "laughed at him with contempt" or "laughed in her face." They took Jesus' words literally, and thought they were absurd. "Making fun of it" evokes laughter repeated in order to humiliate the Lord. Their reaction, while disrespectful and shallow it was, in any case indicates that those present were convinced the irreversible nature of the death of the little girl, and this points to the reality of the miracle that Jesus was about to perform .

brought out everyone. This is a forced eviction executed and with emphasis, by the authority of Jesus, that unbelievers were disqualified themselves. So they no longer had the right to attend the resurrection of the little girl.

5:41

Talitha koumi. Mark is the only evangelist to reproduce the words of Jesus, speaking Aramaic, "Talitha" is the feminine form of "lamb" or "young". "Kumi" is an imperative meaning "get up". As on other occasions, Jesus spoke not only to the dead body, but also the person to whom he resurrected (see #Lu 7:14; #Jn 11:43).

5:43

anyone knowing. The reputation of such a miracle could not be completely avoided. But Christ was concerned that it gets out after his departure from the region concerned. He knew that it might otherwise encourage its many Jewish opponents to attack and kill it prematurely. Its primary purpose was to spread the gospel, much more than going for a miracle. Jesus would certainly prevent parents and the little girl from becoming the subject of excessive curiosity and an embarrassing sensationalism.

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