MATTHIEU 18 : 23 À 35 ***MATTHEW 18 : 23 À 35 ***
06/10/2014 16:02MATTHIEU 18 : 23 À 35 ***
23 C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
25 Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu’il avait, et que la dette fût acquittée.
26 Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
27 Ému de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
28 Après qu’il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l’étranglait, en disant : Paie ce que tu me dois.
29 Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
30 Mais l’autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu’à ce qu’il eût payé ce qu’il devait.
31 Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit : Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette, parce que tu m’en avais supplié ;
33 ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi ?
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il eût payé tout ce qu’il devait.
35 C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur.
NOTES DE JOHN MACARTHUR
18:23
serviteurs. Étant donné la grande quantité d’argent en jeu, il est probable que ces « serviteurs » soient des gouverneurs provinciaux redevables au roi de l’argent des impôts.
18: 24
dix mille talents. C’est-à-dire une somme énorme. Le talent était l’unité la plus élevée de calcul de monnaie et « dix mille », dans le langage courant, signifiait un nombre infini.
18: 25
qu’il soit vendu. Un moyen pour le roi de couvrir ses pertes consistait à vendre les membres de la famille du débiteur comme esclaves.
18: 27
lui remit la dette. Cette attitude symbolise le pardon généreux de Dieu. Le Seigneur est rempli de compassion envers le pécheur qui implore le pardon pour une dette qu’il n’est pas en mesure de payer. Cf. #Col 2: 14.
18: 28
cent deniers. Cette somme l’équivalent de trois mois de salaire - n’était pas négligeable en soi, mais elle était dérisoire en comparaison de ce qui avait été remis au serviteur.
18: 29
Aie patience … je te paierai. Cf. v. #Mt 18: 26. L’homme pardonné entendit la supplique qu’il avait lui-même formulée devant son maître, mais il ne manifesta pas la moindre compassion (v. #Mt 18: 30).
18: 31
Ses compagnons … attristés. Un manque de pardon constitue une offense à l’égard d’autres croyants. Il est surtout un outrage à l’égard de Dieu, qui châtie sévèrement ses enfants qui ne pratiquent pas le pardon (vv. #Mt 18:32-34).
18: 34
son maître, irrité. Dieu est juste et saint. Le péché provoque toujours sa colère, même lorsqu’il s’agit des péchés de ses enfants (cf. #Hé 12: 5-11).
bourreaux. Des tortionnaires, non des exécuteurs. La discipline est sévère, mais elle ne va pas jusqu’à la condamnation ultime.
tout ce qu’il devait. La dette initiale demeurait impossible à payer, et l’homme n’avait pas plus de ressources. Il semble donc peu probable que l’esclave soit à nouveau chargé de la dette qui lui avait déjà été remise. On peut penser qu’à présent son maître le châtie pour obtenir son dû: jusqu’à ce qu’il accepte de pardonner aux autres.
MATTHEW 18 : 23 À 35 ***
23 Therefore, the kingdom of heaven is like a king who wanted to settle accounts with his servants.
24 When he began to reckon, one was brought unto him, which owed him ten thousand talents.
25 As he did not pay, his lord commanded him to be sold, he, his wife, his children, and all that he had, and payment to be made.
26 The servant therefore fell down, and worshiped him, saying, Lord, have patience with me, and I will pay thee all.
27 Moved with compassion the master of that servant let him go and forgave him the debt.
28 After he had gone, the servant found one of his companions who owed him a hundred denarii. He grabbed him and choked him, saying: Pay what you owe me.
29 So his fellow servant fell down and begged him, saying, Have patience with me, and I will pay you.
30 But the other would not: but went and cast him into prison, till he should pay what he owed.
31 So when his fellow servants saw what had happened, they were very sorry, and came and told their master everything that had happened.
32 Then his lord called him, said unto him, O thou wicked servant, I forgave thee all that debt because you begged me;
33 Should not you also have had mercy on your fellow servant just as I had mercy on you?
34 And his lord was wroth, and delivered him to the torturers until he should pay back all he owed.
35 So also my heavenly Father will treat you if you do not each forgive your brother from your heart.
NOTES JOHN MACARTHUR
18: 23
servants. Given the large amount of money involved, it is likely that these "servants" are of provincial governors accountable to the king of tax money.
18: 24
ten thousand talents. That is to say, a huge sum. The talent was the highest computational unit of currency and "ten thousand", in common parlance, meant an infinite number.
18: 25
it is sold. A way for the king to cover its losses was to sell the family members of the debtor as slaves.
18: 27
forgave him the debt. This attitude symbolizes the generous forgiveness. The Lord is full of compassion for the sinner who seeks forgiveness for a debt that is not able to pay. #Col Cf. 2: 14.
18: 28
hundred pence. This sum equivalent to three months' salary - was not insignificant in itself, but it was insignificant compared to what it was back to the attendant.
18: 29
Have patience ... I will pay you. See verse. #Mt 18: 26. forgiven man heard the petition that he himself had made to his master, but he did not show any compassion (v #Mt 18. 30).
18: 31
His companions ... saddened. A lack of forgiveness is an offense against other believers. It is especially an outrage against God, which severely punishes children who do not practice forgiveness (vv #Mt 18. 32-34).
18: 34
anger his master. God is just and holy. Sin always causes anger, even when it comes to the sins of his children (cf. Hey # 12: 5-11).
executioners. Torturers, not executioners. Discipline is harsh, but it does not go to the ultimate conviction.
all he had. The initial debt remained unaffordable, and the man had no more resources. It therefore seems unlikely that the slave be reloaded debt that had already been submitted. One might think that now his master chastises for his due: until he agreed to forgive others.
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