MATTHIEU 26 : 46 À 59 ***MATTHEW 26 : 46 À 59 ***

19/11/2014 08:52

MATTHIEU 26 : 46 À 59 ***

46  Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s’approche.

47 ¶  Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple.

48  Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le.

49  Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Salut, Rabbi ! Et il le baisa.

50  Jésus lui dit : Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s’avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent.

51  Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée ; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille.

52  Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée.

53  Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ?

54  Comment donc s’accompliraient les Écritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ?

55  En ce moment, Jésus dit à la foule : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi.

56  Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite.

57 ¶  Ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés.

58  Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du souverain sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait.

59  Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient quelque faux témoignage contre Jésus, suffisant pour le faire mourir.

60  Mais ils n’en trouvèrent point, quoique plusieurs faux témoins se fussent présentés. Enfin, il en vint deux,

61  qui dirent : Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu, et le rebâtir en trois jours.

62  Le souverain sacrificateur se leva, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces hommes déposent contre toi ?

63  Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.

64  Jésus lui répondit : Tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.

65  Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d’entendre son blasphème.

66  Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort.

67  Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets

68  en disant : Christ, prophétise ; dis-nous qui t’a frappé.

69 ¶  Cependant, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui, et dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen.

70  Mais il le nia devant tous, disant : Je ne sais ce que tu veux dire.

71  Comme il se dirigeait vers la porte, une autre servante le vit, et dit à ceux qui se trouvaient là ; Celui-ci était aussi avec Jésus de Nazareth.

72  Il le nia de nouveau, avec serment : Je ne connais pas cet homme.

73  Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait reconnaître.

74  Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta.

75  Et Pierre se souvint de la parole que Jésus avait dite : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.

NOTES DE JOHN MACARTHUR

26:41

la chair est faible. La tendresse de cette supplication est des plus touchantes. Christ était parfaitement conscient des sentiments propres à la faiblesse humaine (#Hé 4:15), il était cependant libre de tout péché. En cet instant précis, il luttait contre les passions humaines qui, sans être un péché en elles-mêmes, doivent être soumises à la volonté divine afin de ne laisser prise à aucun péché.

26:47

Judas, l’un des douze. Voir le v. 14. Les quatre évangélistes désignent tous Judas par cette périphrase (#Mr 14: 10, #Mr 14: 43 ; #Lu 22: 47 ; #Jn 6:71). Elle est utilisée une seule fois pour parler d’un autre disciple (#Jn 20: 24). Les auteurs des Évangiles semblent l’employer pour souligner le caractère insidieux du crime de Judas, particulièrement dans ce passage où la trahison allait être consommée.

26:48-49 Dans la culture du Moyen-Orient, cette sorte de baiser constituait une marque spéciale de respect et d’affection, mais aussi un hommage. Elle possédait un grand nombre de variantes (sur les pieds, le dos de la main, la paume, l’ourlet du vêtement), et Judas choisit de prendre Jésus dans ses bras et de l’embrasser sur la joue. Témoignage de la plus vive affection et de l’amour le plus profond, cette forme de baiser était normalement réservée à une personne avec laquelle on entretenait une relation proche et même intime. Judas n’aurait pas pu choisir façon plus méprisable d’identifier Jésus, car cela constituait une perversion des plus hypocrite et des plus fourbe de sa signification habituelle.

« Donner un baiser » est en grec une forme intensive du verbe traduit identiquement au v. 44; cela dénote une expression fervente et continuelle d’affection (cf. #Lu 7:38, #Lu 7:45 ; #Lu 15: 20 ; #Ac 20: 37). Judas affichait une très vive affection pour Jésus. Il fallait en outre que son baiser dure longtemps pour permettre l’identification de Jésus par ceux qui suivaient le traître.

Rabbi. Littéralement « mon maître ». Titre honorifique conféré par les Juifs à des enseignants respectés. Dans le N.T., il est aussi utilisé pour Jean-Baptiste (#Jn 3:26).

26:50

ami. Ce n’est pas le mot grec habituel pour parler d’un « ami », car il signifie plutôt « camarade ».

26:51

un de ceux. Jean identifie l’homme à l’épée comme étant Pierre et la victime comme Malchus (#Jn 18: 10). Il est évident que Pierre n’avait pas visé l’oreille, mais la tête. Luc est le seul à mentionner le fait que Jésus guérit l’oreille de Malchus

26:52

périront par l’épée. Pierre prit l’initiative de rétablir l’ordre par la force. Même si l’arrestation de Jésus était injuste, il n’avait aucun droit de faire lui-même la loi pour s’y opposer. La réplique de Jésus rappelait le principe de #Ge 9:6: « Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé », une déclaration selon laquelle la peine capitale est la punition applicable en cas de meurtre.

26:53

plus de douze légions. Une légion romaine se composait de 6000 soldats, le nombre invoqué représentait donc un total de plus de 72 000 anges. En #2R 19: 35, un seul ange tua plus de 185 000 hommes en une seule nuit. Un tel rassemblement d’anges aurait constitué une armée redoutable.

26:54

s’accompliraient les Écritures. Dieu lui-même avait préparé la mort de Jésus dans les moindres détails (#Ac 2:23 ; #Ac 4:27-28). La mort de Christ fut l’acte de soumission ultime à l’égard du Père et de sa volonté. Jésus lui-même restait parfaitement maître de la situation (#Jn 10:17-18). Pourtant, ce ne fut pas lui seul, mais aussi tous ceux qui l’entouraient  y compris ses ennemis - qui accomplirent les prophéties de l’A.T. dans le moindre détail. Cela démontre sa divine souveraineté.

26:57

le souverain sacrificateur Caïphe.  #Jn 18: 13 précise que Christ fut d’abord emmené vers Anne (le souverain sacrificateur précédent et beau-père de Caïphe) avant d’être envoyé lié dans la maison de Caïphe (#Jn 18: 24). La conspiration était parfaitement planifiée, car « les scribes et les anciens » (les membres du sanhédrin, étaient déjà « assemblés » dans la maison de Caïphe, prêts à juger Jésus. On se situait alors entre minuit et le premier chant du coq (v. #Mt 26: 74). Un tel interrogatoire était illégal à maints égards: les procès criminels ne devaient pas avoir lieu la nuit; de plus, les procès pouvant entraîner une condamnation à mort devaient se tenir dans le temple et en public pour la chronologie des événements qui ont conduit à la crucifixion.

26:59

le sanhédrin. Le sanhédrin, le tribunal suprême d’Israël, était constitué de 71 membres sous la présidence du souverain sacrificateur. Ce tribunal se réunissait chaque jour au temple, excepté les jours de sabbat et d’autres jours festifs. En principe, il n’avait pas le pouvoir de condamner à la peine capitale (#Jn 18: 31), mais, comme dans le cas d’Étienne, cette restriction n’empêchait pas les lapidations d’avoir lieu (cf. #Ac 6:12-14 ; #Ac 7:58-60). Les gouverneurs romains trouvaient souvent leur intérêt à ignorer de tels incidents. Dans le cas de Jésus, les hommes qui le jugeaient étaient ceux-là mêmes qui avaient préalablement comploté contre lui (cf. #Jn 11:47-50).

26:60

ils n’en trouvèrent point. Même si de nombreuses personnes étaient prêtes à se parjurer, le sanhédrin ne réussit pas à trouver de chef d’accusation suffisamment crédible pour inculper Jésus. De toute évidence, les « faux témoins » n’arrivaient pas à faire concorder leurs dépositions.

26:61

détruire le temple de Dieu. Voir #Jn 2:19-21. Le récit des témoins déformait le sens des paroles de Jésus. #Mr 14: 58 offre un rapport plus complet de leur témoignage.

26:63

Je t’adjure. Caïphe tentait de briser le silence de Jésus (v. #Mt 26:62). Le serment était censé le placer sous l’obligation légale de répondre. La réponse de Jésus (v. #Mt 26:64) impliquait l’acceptation de ce serment.

26:64 Cette image est empruntée au #Ps 110:1 et à #Da 7:13.

26:65

le souverain sacrificateur déchira ses vêtements. Ce geste était normalement l’expression d’une profonde douleur (#2R 19:1 ; #Job 1:20 ; #Jér 36:24). Le souverain sacrificateur n’avait pas le droit de déchirer ses vêtements (#Lé 10:6 ; #Lé 21:10), mais le Talmud accordait une exception pour les souverains sacrificateurs qui étaient témoins d’un blasphème. La douleur affichée de Caïphe était aussi fausse que l’accusation de blasphème portée contre Jésus; en réalité, il jubilait à l’idée d’avoir enfin trouvé un prétexte pour l’accuser (v. #Mt 26:60).

26:74

il se mit à faire des imprécations et à jurer. Prenant Dieu à témoin, il déclara: « Je ne connais pas cet homme! » et prononça sur lui-même une sentence de mort de la main de Dieu si ses paroles n’étaient pas vraies. Les quatre Évangiles rapportent le reniement de Pierre. Cf. vv. #Mt 26:31-35.

26:75

Et Pierre se souvint. #Lu 22: 61 signale que le regard de Jésus croisa celui de Pierre à cet instant précis. Chez le disciple, cette circonstance ne put qu’alourdir le sentiment de honte insoutenable. « Et étant sorti »  il quitta certainement la maison de Caïphe - « il pleura amèrement ». La véritable nature de Pierre se manifeste non dans son reniement, mais dans sa repentance. Ce récit nous rappelle non seulement nos propres faiblesses, mais aussi la richesse de la grâce divine (voir aussi #Jn 21:15-19).

 

MATTHEW 26 : 46 À 59  ***

 

46 Arise, go; Behold, he who betrays me is at hand.

47 ¶ While he yet spake, behold, Judas, one of the twelve, came, and with him a great multitude with swords and staves, from the chief priests and elders of the people.

48 And he that betrayed him gave them a sign, saying, Whomsoever I shall kiss, that same is he; enter it.

49 Immediately he came to Jesus, he said: Hi, Rabbi! And kissed him.

50 Jesus saith unto him, Friend, what you came to do, do it. Then they came and laid hands on Jesus and took him.

51 And behold, one of those who were with Jesus stretched out his hand and drew his sword; struck the servant of the high priest and took his ear.

52 Then said Jesus unto him, Put up thy sword into his place; For all who take the sword will perish by the sword.

53 Do you think I can not call on my Father, give me the moment more than twelve legions of angels?

54 How then will the Scriptures be fulfilled, and that it must be so?

55 In that hour Jesus said to the crowd: Have you come out as against a robber, with swords and clubs to seize me. I sat daily with you teaching in the temple, and you did not arrest me.

56 But this happened so that the scriptures of the prophets might be fulfilled. Then all the disciples forsook him, and fled.

¶ 57 Those who had arrested Jesus took him to Caiaphas the high priest, where the scribes and the elders were assembled.

58 And Peter followed him afar off unto the high priest, went in and sat with the servants to see the end.

59 The chief priests and all the council sought false testimony against Jesus to put him to death.

60 But they found none, though many false witnesses came forward. Finally, there came two

61 who said: It said: I can destroy the temple of God and rebuild it in three days.

62 The high priest stood up and said: Do you answer nothing? What do these witness against thee?

63 But Jesus remained silent. And the high priest, speaking, and said: I beseech thee by the living God, tell us if you are the Christ, the Son of God.

64 Jesus answered him, Thou hast said. Furthermore, I tell you, you will see the Son of Man sitting at the right hand of power, and coming on the clouds of heaven.

65 Then the high priest tore his clothes, saying, He hath spoken blasphemy; Why do we still need witnesses? Behold, you have heard his blasphemy.

66 What do you think? They answered: He deserves death.

67 Whereupon they spit in his face, and gave punches and bellows

68 saying: Christ, prophesy; tell us who hit you.

69 ¶ Now Peter was sitting outside in the courtyard. A servant came to him and said, Thou also wast with Jesus of Galilee.

70 But he denied before them all, saying, I do not know what you mean.

71 As he walked toward the door, another maid saw him, and said to those who were there; He was also with Jesus of Nazareth.

72 He denied it again, with an oath, I do not know this man.

Shortly after 73, those who were there, for he approached and said to Peter, Surely thou also of those people, for your speech betrays you.

74 Then began he to curse and to swear, I do not know this man. Immediately the cock crowed.

75 And Peter remembered the word that Jesus had said, Before the cock crow, thou shalt deny me thrice. And he went out and wept bitterly.

NOTES JOHN MACARTHUR

26:41

the flesh is weak. The tenderness of this supplication is most touching. Christ was fully aware of human weakness to own feelings (# Hey 4:15), yet he was free from all sin. In that moment, he struggled against human passions without being sinful in themselves, must be submitted to the divine will to leave any sin not taken.

26:47

Judas, one of the twelve. See v. 14. All four Evangelists designate Judas by this circumlocution (#Mr 14: 10 #Mr 14: 43; #Lu 22: 47; #Jn 6:71). It is used only once for about another disciple (#Jn 20: 24). The authors of the Gospels seem to use it to emphasize the insidious nature of the crime of Judas, particularly in this passage when treason was to be consumed.

26: 48-49 In the culture of the Middle East, this sort of kiss was a special mark of respect and affection, but also a tribute. She had a large number of variants (on the feet, back of the hand, palm, the hem of the garment) and Judas chooses to Jesus in his arms and kissing her on the cheek. Testimony of the deepest affection and deepest love, this kind of kiss was usually reserved for a person with whom a close relationship is maintained and even intimate. Judas could not choose a more despicable identify Jesus as it was a perversion of the most hypocritical and most cunning of its usual meaning.

"Giving a kiss" is an intensive form of the Greek verb translated identically in v. 44; this indicates a fervent expression and continual affection (cf. #Lu 7:38, 7:45 #Lu; #Lu 15: 20; #AC 20: 37). Judas showed a very strong affection for Jesus. It was also his last kiss long to enable the identification of Jesus with those who followed the traitor.

Rabbi. Literally "my master." Honorary title conferred by the Jews respected teachers. In the NT, it is also used for Jean-Baptiste (#Jn 3:26).

26:50

friend. This is not the usual Greek word to refer to a "friend", rather because it means "friend."

26:51

one of those. John identifies the man with the sword as Peter and Malchus as the victim (#Jn 18: 10). It is clear that Peter had not referred the ear, but the head. Luke is the only one to mention the fact that Jesus healed the ear of Malchus

26:52

perish by the sword. Pierre took the initiative to restore order by force. Although Jesus' arrest was unjust, he had no right to himself to oppose the law. The reply of Jesus reminded the principle of #Ge 9: 6: "Whoever sheds the blood of man, by man shall his blood be shed," a statement that the death penalty is the punishment if applicable murder.

26:53

more than twelve legions. A Roman legion consisted of 6,000 soldiers, the number cited thus a total of more than 72,000 angels. # 2R in 19: 35, one angel killed more than 185,000 people in one night. Such a gathering of angels would have been a formidable army.

26:54

Scripture would be fulfilled. God himself had prepared the death of Jesus in every detail (#AC 2:23; #AC 4: 27-28). The death of Christ was the ultimate act of submission in respect of the Father and His will. Jesus himself remained in complete control of the situation (#Jn 10: 17-18). Yet it was not only him, but also all those around him including his enemies - who fulfilled the prophecies of the OT in detail. This demonstrates his divine sovereignty.

26:57

the high priest Caiaphas. #Jn 18: 13 says that Christ was first taken to Anne (the high priest and former father-in-law of Caiaphas) before being sent bound in the house of Caiaphas (#Jn 18: 24). The conspiracy was planned perfectly because "the scribes and elders" (the members of the Sanhedrin, were already "assembled" in the house of Caiaphas, ready to judge Jesus. It then was between midnight and cockcrow (v .. #Mt 26: 74) such an examination was illegal in many respects: the criminal trial should not take place at night, in addition, the trial may lead to a death sentence should stand in the temple and to the public chronology of events that led to the crucifixion.

26:59

the council. The Sanhedrin, the supreme court of Israel, consisted of 71 members under the chairmanship of the high priest. The court met every day at the temple, except on the Sabbath and other festive days. In principle, he did not have the power to sentence to death (#Jn 18: 31), but, as in the case of Stephen, this restriction did not prevent the stoning to take place (see # Acts 6: 12-14; #AC 7: 58-60). Roman governors often found their interest to ignore such incidents. In the case of Jesus, the men who were considered even those who had previously conspired against him (cf. #Jn 11: 47-50).

26:60

they found none. Although many people were willing to perjure themselves, the council failed to find enough credible leader of charge to indict Jesus. Obviously, the "false witnesses" could not reconcile their evidence.

26:61

destroy the temple of God. See #Jn 2: 19-21. The story of the witnesses distorted the meaning of the words of Jesus. #Mr 14: 58 provides a more complete report of their testimony.

26:63

I charge you. Caiaphas was trying to break the silence of Jesus (v. #Mt 26:62). The oath was supposed to be placed under a legal obligation to respond. The answer of Jesus (v. #Mt 26:64) implied acceptance of the oath.

26:64 This image is taken from #PS 110: 1 and 7:13 #Da.

26:65

the high priest tore his clothes. This gesture was normally an expression of deep pain (2R # 19: 1; #Job 1:20; Jer 36:24 #). The priest had no right to rip her clothes (# Lev 10: 6; Lev 9:10 p.m. #), but the Talmud granted an exception to the high priests who were witnesses of blasphemy. Pain displayed Caiaphas was as false as the blasphemy charge against Jesus; in fact, he was jubilant at the idea of having finally found an excuse to accuse him (v. #Mt 26:60).

26:74

he began to curse and swear. Taking God to witness, he said: "I do not know this man! "And pronounced upon himself a sentence of death by the hand of God if his words were not true. The four Gospels report Peter's denial. Vv. #Mt 26: 31-35.

26:75

And Peter remembered. #Lu 22: 61 indicates that Jesus' gaze met that of Peter at that moment. The disciple, that fact could only add the unbearable shame. "And he went out," he certainly left the house of Caiaphas - "wept bitterly." The true nature of Pierre manifests itself not in his denial, but his repentance. This story reminds us not only of our own weaknesses, but also the richness of God's grace (see also #Jn 21: 15-19).

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