Non, jamais tout seul!

15/12/2017 05:52

Non, jamais tout seul!

UN MESSAGE D'AMOUR·

 "Psaumes 27" (verset 10 "Quand mon père et ma mère m'auraient abandonné, l'Éternel me recueillera")!

Durant la grande traversée de la vie, nombreux sont les visages que l'on croise et les rencontres qui forment notre histoire. Celles-ci ponctuent notre périple et lui donne tout son intérêt. Toutefois, tôt ou tard, tout le monde finit par quitter la barque. Les êtres chers rejoignent l'autre rive. Quant aux amis, ils vont et viennent. On échange, on partage, on aime, on rit et on pleure ensemble. Aimer les siens, leur témoigner de l'affection, apprécier les instants passés à leur côté ne devrait jamais être remis à plus tard, comme si demain était nôtre (Jacques 4.15). Le temps est compté. Rien ne dure jamais ici-bas. Immanquablement, quoi qu'il fasse, l'homme en vient toujours à souffrir l'abandon, la douloureuse déchirure de la séparation. Alors, bon gré mal gré, il doit poursuivre sa route, il doit se résoudre à continuer son aventure.

Fort heureusement, il y a autre chose pour nous que cette seule triste pensée. Elle laisserait entendre que l'homme est seul au monde (Éphésiens 2.12), qu'il s'y trouve comme un vagabond (Genèse 4.12) sans port d'attache. Ceci est malheureusement vrai de l'homme profane. Sans espérance, il gaspille les quelques jours qui lui sont donnés en divers plaisirs coupables (Hébreux 11.25) puis il repart comme il est venu (Genèse 3.19). Quant à l'homme fidèle, les perspectives sont très différentes. Bien qu'il soit étranger et voyageur en ce monde (1 Pierre 2.11), il n'est cependant pas apatride. Sa patrie est céleste (Philippiens 3.20)...

Naturellement, comme tous les autres, il souffre aussi le manque de ses bien-aimés, il ressent aussi le vide et la solitude que peuvent laisser le départ de l'un d'entre eux. Néanmoins, au fond de son cœur, le croyant sait fort bien qu'il n'est jamais vraiment tout seul. Il se sait aimé du bon et tendre Berger (Jean 10.11). Il sait que Jésus, son Sauveur (1 Jean 4.14), le garde et veille sur lui. Evidemment, le Christ n'est pas présent physiquement, on ne peut pas le toucher. Mais ceux qui espèrent en Lui ne sont pourtant pas orphelins (Jean 14.18). L'Esprit du Seigneur est là, le Consolateur est là (Jean 14.26) et demeure éternellement (Jean 14.16) avec le troupeau béni (Luc 12.32). Certes, c'est une chose grande que la fidélité de Dieu (Lamentations 3.23).

Quant à ceux qui ont fini la course, ceux qui dorment en Christ (1 Thessaloniciens 4.14) et que nous pleurons aujourd'hui, le Seigneur laisse entrevoir une chaleureuse réunion (1 Thessaloniciens 4.17). Les relations chrétiennes ne connaissent pas de point final, seulement une parenthèse. Quant aux chrétiens, il est toujours question d'au-revoir, jamais d'adieu. Un jour, tous réunis dans la présence du Seigneur, ils seront introduits ensemble dans le Royaume (2 Pierre 1.11), dans la cité bienheureuse (Hébreux 12.22) que Dieu a préparée pour Son peuple (Hébreux 11.16). Là-bas, sans nul doute, les mots "séparation" et "abandon" n'auront plus aucune utilité.

Pour l'heure, combien il est doux et rassurant de s'appuyer sur le Rocher (Psaumes 18.32). Du premier souffle jusqu'à la blanche vieillesse (Esaïe 46.4), "Je suis" (Exode 3.14) est là. L'amour de Dieu (Jude 21) ne varie pas (Jacques 1.17). Tout s'envole mais Sa fidélité dure toujours (Psaumes 117.2). Il est, et demeure, un refuge (Psaumes 9.9) quelle que soit la saison et les circonstances de la vie. Oui, avec le psalmiste, le peuple du Seigneur peut l'affirmer: "Quand mon père et ma mère m'auraient abandonné, l'Éternel me recueillera" (Psaumes 27.10)! Quel incomparable repos!

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