NOUS SOMMES PÈCHEUR, NOUS AUSSI
01/05/2021 00:49NOUS SOMMES PÈCHEUR, NOUS AUSSI
Soyons-en bien convaincus, il n’est aucune oeuvre que nous puissions accomplir qui nous garantisse la faveur de Dieu. Vraiment, ce serait une grande erreur de le croire. Alors, nous nous parerions d’hypocrisie. Nous nettoierions le dehors de la coupe et du plat sans nous mettre en peine de l’intérieur. Sans doute, en arriverions-nous aussi à mépriser notre prochain et à dire avec orgueil : « O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes ! »
Pourtant, voici ce que les Écritures déclarent quant à la justice des hommes : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur […]. » Quelle conclusion tirerons-nous de ceci ? Nulle chair ne sera justifiée par des œuvres de loi. C’est une certitude, l’homme qui s’aventure sur ce terrain finira tôt ou tard par glisser et tomber. C’est une impasse mortelle !
Non, ne nous élevons pas nous-mêmes, ne nous glorifions pas de nos œuvres, car immanquablement nous serions abaissés. Apprenons-le, le pardon des péchés et le salut ne s’obtiennent que par grâce. Alors qu’Il rendait l’esprit, le Seigneur Jésus a dit : « Tout est accompli. » Sa justice est parfaite et, véritablement, c’est celle dont nous avons désespérément besoin. La Parole de Dieu affirme qu’elle n’est imputée qu’à ceux, et celles, qui placent leur foi en Son Nom. C’est pourquoi, qui que nous soyons, et quoi que nous ayons fait, venons à Lui avec humilité. Assurément, le Seigneur n’a que faire de nos artifices. Tout est nu et découvert devant Lui. Approchons comme nous sommes, avec seulement la vérité dans le cœur, et demandons grâce au Seigneur par ces paroles : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! »
Luc 18.11-13
Le pharisien se tenant debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni aussi comme ce péager ; Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur !
—————