Ophir ; Ofir

18/09/2019 13:03

Ophir (SEGOND, JÉRUSALEM) ; Ofir (Français Courant, T.O.B.). Tribu issue de Yoqtân (#Ge 10:29 ; #1Ch 1:23), et la contrée qu’elle occupait ; région célèbre à cause de son or (#1Ch 29:4 ; #Job 22:24; 28:16 ; #Ps 45:10 ; #Esa 13:12). Hiram et Salomon envoyèrent une flotte d’Etsyôn-Guéber à Ophir (#1R 9:26-28) elle ramena des bois d’essences rares (peut-être du santal) outre de l’or (#1R 10:11), et probablement aussi de l’argent, de l’ivoire, des singes, des paons (#1R 10:22 ; cf. #1R 22:49). Josaphat tenta d’imiter cette entreprise, mais ses vaisseaux firent naufrage à Etsyôn-Guéber (#1R 22:49). Cette localité étant sur le golfe d’Akaba, la route d’Ophir passait donc par la mer Rouge, non par la Méditerranée. À cette époque, l’aller et le retour des navires, exposés aux vents de la mer Rouge, duraient sans doute 3 ans, en comptant la relâche dans les ports (#1R 10:22 ; cf. #1R 22:49) ; voir Mer Rouge. Ophir n’a pas été localisée de façon certaine ; Josèphe l’assimile à la « Terre de l’or », aux Indes (Antiquités 8.6.4), et dit qu’il s’agit peut-être du bassin de la rivière Cophènes (Antiquités 1.6.4). C’est pourquoi on a pensé à l’embouchure de l’Indus, à la région de l’Abhira. On a suggéré aussi l’Arabie méridionale, et le golfe Persique, en Arabie orientale. Mais Ophir était peut-être en Afrique, dans les Somalis.

 

      Note archéologique.

 

      En 1946 à Tell Qasile (Apheq ?), au nord-est de Tel Aviv, un ostracon fut trouvé, qui portait l’inscription : « or d’Ophir pour Bet-Horôn : 30 sicles ». L’exactitude de l’Ancien Testament pour ce qui concerne les quelque douze références parlant de « l’or d’Ophir » est ainsi confirmée, même si on ne sait pas encore où se trouve Ophir.

 

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