
P13- Retour En de nombreuses phases, comme wadis dans le néguev
21/12/2015 11:04P13- Retour
En de nombreuses phases, comme wadis dans le néguev
Psaumes 126 : 4
¶ Eternel, ramène nos captifs, Comme des ruisseaux dans le midi !
vagues d`immigration.
ramène nos captifs. Prière pour une restauration de la nation à son meilleur niveau.
ruisseaux dans le midi. Allusion à la région aride située au sud de Beer-Schéba (appelée le Néguev), désespérément sèche en été, mais dont les cours d’eau se remplissent rapidement, au point de donner lieu à des inondations au moment des pluies du printemps. Le psalmiste priait donc pour une modification rapide du destin d’Israël, qui le fasse passer de la ruine à l’abondance.
Autres notes
(#Ps 126) Ce psaume pourrait être un psaume prophétique, semblable au psaume 102. On pense plus généralement qu’il fut composé au retour de la captivité de Babylone. Mais cette captivité et ce retour devant être envisagés, non moins que la servitude et la délivrance de l’Égypte, comme un type de notre salut en Jésus-Christ, il nous sera facile de nous faire l’application de ce cantique, si du moins nous sommes de ceux qui, par la foi, ont cessé d’être les captifs du péché. Notre rédemption est une si grande merveille qu’on a de la peine à y croire. De misérables pécheurs tels que nous, héritiers de la gloire éternelle de Dieu par le sang de Jésus-Christ ! Cela ne semble-t-il pas un rêve ! (#Ps 126:1). Et pourtant, c’est une réalité. Réjouissons-nous donc ; réjouissons-nous de telle sorte que les inconvertis le voient, et qu’ils s’en étonnent, et qu’ils soient obligés de dire : « L’Éternel a fait pour ceux-ci de grandes choses » (#Ps 126:2,3). Ce n’est pas sans fatigue et sans tristesse, il est vrai, que se sème le fruit du salut ; mais après le deuil vient l’allégresse (#Ps 126:4-6). Tandis que pour les mondains, hélas, ce sont les grincements de dents après la joie.
Autres notes
Versets 4-6. Nous avons ici une prière pour demander à Dieu de rendre complète la délivrance (#Ps 126:4). Que ceux qui déjà sont de retour dans leur patrie soient délivrés des fardeaux sous lesquels ils gémissent encore. Que ceux qui sont demeurés à Babylone s’empressent de profiter de la liberté qui leur a été accordée. Aussi longtemps que nous vivrons dans ce monde, nous aurons toujours bien des choses à demander à Dieu, lors même que nous serons le plus abondamment pourvus de motifs d’actions de grâces. Comme les torrents des déserts, qui se dessèchent pendant l’été, sont alimentés de nouveau par la saison pluvieuse, ainsi les Juifs qui étaient revenus chez eux, priaient que leurs frères soient ramenés au milieu d’eux, pour repeupler le pays qui avait été si longtemps dans la désolation.
Nous trouvons ici (#Ps 126:5) une promesse encourageante pour les Israélites, puisqu’elle leur donnait l’assurance que, s’ils étaient alors affligés, leur affliction se terminerait d’une manière heureuse. Les saints sont souvent dans les larmes ; ils ont leur part des maux de l’humanité, et ordinairement cette part est plus grande pour eux que pour les autres hommes. Mais, quoiqu’ils soient dans les larmes, cependant ils sèment, c’est-à-dire qu’ils remplissent les devoirs attachés à leur état d’affliction et qu’ils répondent ainsi au but que Dieu se propose à leur égard. Les larmes ne doivent pas nous empêcher de semer. Les temps d’affliction doivent nous disposer à la repentance, à la prière, à l’humiliation. Il y a des larmes qui constituent elles-mêmes la semence que nous devons répandre ; ce sont celles que nous versons sur nos péchés et sur ceux des autres ; les larmes de notre sympathie pour l’Église affligée ; les larmes d’amour que nous répandons dans la prière et sous l’influence de la Parole. Voilà une précieuse semence ; c’est celle que le cultivateur répand lorsqu’il n’a que peu de grain pour sa famille, et qu’il l’enfouit dans la terre, tout en regrettant de s’en séparer, mais dans l’espérance d’en recueillir une abondante moisson. C’est ainsi que le fidèle sème avec larmes.
« Mais ils moissonneront avec chants de triomphe. » Les maux des enfants de Dieu ne dureront pas toujours. Ceux qui sèment avec les larmes d’une sainte douleur, moissonneront avec la joie que procure l’assurance du pardon et d’une paix éternelle. Bienheureux sont ceux qui pleurent, car ils seront consolés ! Quand nous pleurons sur nos péchés, ou que nous souffrons pour l’amour de Christ, nous semons avec larmes pour moissonner ensuite avec chants de triomphe.
Disciple de Jésus, vois ici un emblème de tes peines actuelles et de ta récompense future ! Tu sèmes peut-être avec larmes ; tu remplis tes devoirs au milieu des persécutions, de l’affliction, de la maladie et de l’épreuve ; tu travailles pour l’Église, et on ne te tient aucun compte de ton travail ; mais le jour s’approche où tu moissonneras avec chant de triomphe : ta moisson sera abondante et ta joie dans le Seigneur sera grande {303} !
Et toi, pécheur, réfléchis à la terrible position dans laquelle tu te trouveras, si après avoir considéré ce monde comme le tout de ton existence, tu ne trouves dans l’autre que pleurs et grincements de dents ! Souvenons-nous tous que « Dieu ne peut être moqué ; car ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi. » (#Ga 6:7-9)
Autres notes
#126. 4 Mais c’était un reste pathétique de Juifs qui rentrait au pays, en n’ayant pratiquement que les vêtements qu’ils portaient sur eux. Ils avaient besoin de force, d’argent et de protection. D’où leur prière :
Éternel, ramène nos captifs,
Comme des ruisseaux dans le midi !
Le midi (en hébreu Negev) était le désert au sud du pays. D’habitude il était aride et sec. Mais après les pluies abondantes, les cours d’eau à sec devenaient des ruisseaux impétueux qui faisaient refleurir le désert. Les exilés sur le chemin du retour demandent donc à Dieu que cette poignée de gens qu’ils formaient devienne une multitude jusqu’à ce que les douze tribus soient rassemblées dans le pays de la promesse. Ils demandent au Seigneur de leur donner les moyens de rebâtir et de réparer. Ils le supplient de leur accorder tout le nécessaire pour faire d’eux un peuple heureux et fécond dans le pays.
Autres notes
4-6 Pleurs
4 Mais le peuple se rend vite compte qu’il est autant dans l’épreuve et la dépendance que jamais : une nouvelle situation les trouve dans une nécessité identique ; il a donc de nouveau besoin de restauration. Seul un miracle de la puissance divine y suffira : des ruisseaux dans le Midi (Negeb) ! « des rivières dans le désert brûlé par le soleil du sud, une idée vraiment irréalisable ! » (Weiser). Mais pas avec Dieu !
Accomplissement
De 1882 jusqu`à aujourd`hui : retour en de nombreuses vagues d`immigration
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