Parenté ; Parent. Chez les Israélites, la famille avait beaucoup d’importance, car le clan ou la tribu représentait l’unité sociale de base, au moins jusqu’au temps du royaume uni, sous David et Salomon. La famille avait le devoir de protéger ses membres et de les soustraire à l’injustice (#Ge 34:1-31).
Dans la Bible, différent termes hébreux et grecs sont rendus en français par parent : les mots moda’ et moda’at, dérivés de yada’ (= connaître) apparaissent dans #Ru 2:1; 3:2 où Booz est désigné comme le parent de Noémi et de Ruth. che’er basar signifie littéralement de la chair de son corps. On trouve cette expression dans #Lé 18:6; 25:49. Le mot go’el s’applique à de proches parents (#1R 16:11). Il désigne aussi le répondant, c’est-à-dire le parent ayant un droit de rachat. Le droit de rachat obligeait le plus proche parent d’une personne dont les biens étaient devenus la propriété d’un étranger à racheter ces biens pour que le patrimoine reste dans la famille. Dans #Ru 2:20, Booz est l’un de ceux qui ont devoir de rachat envers Noémi et Ruth. Go’el désigne également le vengeur du sang, c’est-à-dire le membre de la famille qui devait venger le meurtre d’un parent (#Ex 21:14 ; #No 35:16-19).
Dans le Nouveau Testament, le mot grec sungenês (#Mr 6:4 ; #Lu 21:16) s’applique en particulier à Élisabeth, la parente de Marie (#Lu 1:36). Dans #Ro 9:3, Paul nomme les Israélites « mes frères, mes parents selon la chair », montrant par là que tous les Hébreux sont unis dans une même famille. Dans #Ro 16:7, Paul appelle Andronicus et Junias « ses parents », ce qui peut signifier ses compagnons juifs ou des membres de sa famille selon la chair. À plusieurs reprises, Jésus affirme la priorité des liens spirituels dans la famille de Dieu sur ceux de la famille naturelle (#Mt 10:37; 19:29 ; #Lu 14:26). Les premiers chrétiens ont reconnu la réalité de ces liens en s’appelant mutuellement frère et sœur. Cependant, ces nouvelles relations ne doivent pas faire oublier aux chrétiens leurs obligations vis-à-vis de leur parenté naturelle (#1Ti 5:8).
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