
Passereau. Moineau
11/12/2018 11:12Passereau. Moineau. Hébreu tsippor, celui qui pépie (#Ps 84:4; 102:8 ; #Pr 26:2). Ce mot, rendu souvent par oiseau, a fréquemment le sens général de volatile (#Ps 8:9; 148:10 ; #Ez 17:23). Le terme dénote parfois un oiseau de proie (#Jér 12:9 ; #Ez 39:17), un corbeau, une corneille, qui sont de l’ordre des passereaux, bien qu’ils se nourrissent de charognes. Mais le mot hébreu peut aussi désigner un oiseau rituellement pur, et assez gros pour servir de nourriture (#Lé 14:4 ; #Né 5:18). Son habitat est la montagne ou la ville (#Ps 11:1; 84:4). Il bâtit son nid dans les arbres, à terre, ou contre les maisons (#De 22:6 ; #Ps 84:4). L’expression englobe colombes et pigeons (#Ge 15:9,10). L’étymologie indique qu’il s’agit surtout d’oiseaux qui pépient ou gazouillent, comme les moineaux et pinsons.
Dans le Nouveau Testament, passereau traduit le grec strouthion, désignant n’importe quel oiselet, surtout du genre passereau, que l’on vendait pour la consommation (#Mt 10:29 ; #Lu 12:6,7).
Le moineau franc (Passer domesticus) se rencontre en Europe, au nord de l’Afrique, et en Asie occidentale ; il est fort répandu dans les villes du littoral palestinien. Le moineau italien (Passer italiae) et le passereau des marais (Passer hispaniolensis), originaires de l’Europe méridionale et apparentés au moineau franc, se trouvent aussi en Palestine, où le passereau des marais se rencontre surtout dans la vallée du Jourdain. Il abonde dans les arbrisseaux épineux. Le friquet (Passer montanus) proche parent du moineau franc, est peut-être le passereau en question. Des auteurs qui font autorité ont assimilé les passereaux de la colline du Temple et ceux du mont des Oliviers aux friquets. Une autre variété de passereau (Passer moabiticus) se rencontre parfois, mais rarement, à proximité de la mer Morte. Le passereau des rochers (Petronia stulta) fort commun dans les montagnes du centre de la Palestine, ne hante jamais les lieux habités. Thomson dit que le passereau qui a perdu sa femelle se tient sur le toit et pousse des cris plaintifs (#Ps 102:8). Tristram incline à voir dans ce passage une allusion à la grive bleue (Monticola cyanus) oiseau solitaire, perchant sur les toits ; il émet un son monotone.
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