Piété, du latin pietas : vénération, faite d’affection et de respect, envers Dieu et les parents. En s’écriant : « J’aime la piété, et non les sacrifices, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes ! » (#Os 6:6), le Seigneur réclame un élan du cœur, un don de l’être tout entier, au lieu d’une religion formaliste accomplissant mécaniquement les sacrifices ordonnés par la Loi. Paul, qui affectionne ce terme, écrit à Timothée : « Exerce-toi à la piété … la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir » (#1Ti 4:7-8). L’incarnation et la glorification du Christ sont le grand mystère de la piété (#1Ti 3:16). La saine doctrine est « selon la piété », car les 2 sont inséparables (#1Ti 6:3). La piété est notre plus grande source de gain ici-bas (#1Ti 6:6), et nous devons la rechercher ardemment (#1Ti 6:11), pour vivre vraiment « selon la piété » (#1Ti 2:2 ; #Tit 2:12 ; cf. #2P 1:6). La marque de l’apostasie est de « garder l’apparence de la piété, mais de renier ce qui en fait la force » (#2Ti 3:5). Nous devons donc rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable « avec piété et avec crainte » (#Hé 12:28).
L’homme pieux des Psaumes est l’objet de la bénédiction et de la protection du Seigneur (#Ps 4:4; 32:6; 86:2). Les Juifs et les prosélytes pieux accueillent avec bonheur la prédication de l’Évangile (#Lu 2:25 ; #Ac 2:5; 8:2; 10:2; 13:43). De nos jours comme autrefois, « tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (#2Ti 3:12). Mais notre choix est fait : Dieu lui-même nous donne tout ce qui contribue à la vie et à la piété, et il ne manquera pas de délivrer de l’épreuve tous les hommes pieux (#2P 1:3; 2:9).
La piété s’exerce aussi au sein de la famille et envers les parents : elle devient la piété filiale, particulièrement agréable à Dieu. Car si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, il est pire qu’un infidèle (#1Ti 5:4,8).
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