Plâtre, Chaux, Mortier. La Palestine est très riche en calcaire et l’on connaissait les fours à chaux (#Esa 33:12), ainsi que la pierre à chaux pulvérisée (#Esa 27:9). Les paroles de la loi furent écrites sur de grandes pierres enduites de chaux et dressées sur le mont Ébal (#De 27:3), probablement selon le procédé employé en Égypte pour les bas-reliefs. La phrase fatidique s’inscrit sous les yeux de Belchatsar « sur la chaux de la muraille du palais royal » (#Da 5:5) ; de là au sens figuré la « muraille blanchie » (#Ac 23:3) et le « sépulcre blanchi » (#Mt 23:27), images de l’hypocrisie qui dissimule derrière une façade correcte son indigence et sa corruption. Les mauvais prophètes couvrent de plâtre la muraille bâtie par le peuple, lorsqu’ils promettent faussement la paix (#Ez 13:10). Le plâtre, la chaux, l’argile servaient à cimenter les briques ou les pierres d’un mur. Le mortier pouvait se composer :
1. de boue ou d’argile sans chaux (#Na 3:14), souvent employée par les paysans palestiniens ;
2. de sable et de chaux mélangés à l’eau, pour construire de meilleures maisons ;
3. dans des régions comme la Babylonie pauvres en chaux et en pierres, on liait les briques avec du bitume (#Ge 11:3). Les murs des maisons étaient (et sont encore) enduits de boue et de mortier, souvent mêlés à de la paille, et à du gravier. Ce torchis protège les murs contre les intempéries (#Lé 14:42). En Égypte, le mortier employé dans ce but se composait de 50 % d’argile, 25 % de chaux et 25 % de cendre et de paille. Voir Chaux.
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