
Porte
27/12/2017 11:59Porte. Dans la Bible, la porte peut être l’entrée d’une tente (#Ge 18:1), d’une maison (#Jug 19:22 ; #Mr 1:33 ; #Lu 16:20) ou d’une ville (#Os 2:17 ; #Hé 13:12). C’est aussi une place publique où l’on traite les affaires et où l’on rend la justice (#Ge 34:20 ; #Ex 32:26 ; #De 21:19 ; #Ru 4:1 ; #2S 15:2 ; #Pr 31:23 ; #Am 5:12 ; #Za 8:16).
Les portes étaient de bois ou de métal ; parfois l’entrée était simplement fermée par une toile ou une peau de bête.
Jérusalem comportait de nombreux portes ou entrées : la porte de l’angle (#2R 14:13), la porte de Benjamin (#Jér 37:13), la porte des brebis (#Né 3:1,32), la belle porte (#Ac 3:2,10), la porte des chevaux (#Né 3:28), la porte des coureurs (#2R 11:19), la porte des eaux (#Né 3:26), la porte d’Éphraïm (#2R 14:13), la porte du fumier (#Né 2:13), la porte du milieu (#Jér 39:3), etc.
Le mot porte est souvent employé au sens figuré : dans #Ge 4:7, le péché se tient à la porte, c’est-à-dire qu’il est semblable à une bête féroce qui n’attend que le moment favorable pour s’emparer de sa proie. Ainsi, être à la porte signifie être proche (#Ac 5:9). Jésus-Christ ressuscité se tient à la porte et frappe (#Ap 3:20). La porte du royaume des cieux est étroite (#Lu 13:24). Dans #Ac 14:27, Paul et Barnabas, qui annoncent l’Évangile, ouvrent la porte de la foi aux païens : ils leur permettent d’accéder au royaume de Dieu. Jésus-Christ est la porte des brebis, c’est-à-dire le bon Berger (#Jn 10:7). Il semble qu’en Orient, le berger se couchait parfois en travers de l’ouverture de l’enclos où il parquait les brebis pour la nuit. Ainsi il constituait effectivement la porte. Jésus-Christ seul a le pouvoir d’ouvrir ou de fermer la porte du royaume céleste (#Ap 3:7). Voir Cité.
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