Profane, profaner.

01/10/2017 08:16

Profane, profaner. (Hébreu hôl, dérivé de hâlal, ouvrir, donner accès à ; grec bebêloô, de bainô, marcher : littéralement « où l’on peut marcher », dont l’accès n’est pas interdit). Profane désigne l’opposé au domaine sacré du culte, de Dieu (#Lé 10:10 ; #Ez 22:26; 42:20; 44:23). C’est le pain ordinaire par opposition au pain consacré (#Lé 24:5 et suivants ; #1S 21:5). Profaner c’est souiller, violer (le nom de Dieu, #Mal 1:11-12 ; le lit d’un père, #Ge 49:4 ; le temple, #Ac 24:6 ; le sabbat, #Mt 12:5). Le nom profane a pratiquement le sens d’impur et s’applique à la zone publique de la ville de Jérusalem, par opposition à l’espace pur, réservé au Temple (#Ez 48:15). Il désigne aussi l’impie (#Jér 23:11 ; #1Ti 1:9) et l’adjectif s’applique aux discours des hérétiques (#1Ti 4:7; 6:20 ; #2Ti 2:16). Ésaü est appelé profanateur (#Hé 12:16) parce qu’il a méprisé la mise à part (= sainteté) que lui conférait son droit d’aînesse.

 

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