PROPHÉTIE 1 : SUR JÉSUS-CHRIST Issu d'une lignée humaine par l`Esprit-Saint

13/05/2015 13:56

PROPHÉTIE 1 : SUR JÉSUS-CHRIST

Issu d'une lignée humaine par l`Esprit-Saint

 

Prophéties annoncées

Gn 3.15  Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.

Notes de John Macarthur

Après avoir maudit le serpent physique, Dieu se tourna vers le serpent spirituel, Satan, le séducteur menteur, pour le maudire.

t’écrasera la tête …  blesseras le talon. Ce « Proto-évangile » annonce prophétiquement la lutte entre « ta postérité » (Satan et les non-croyants, qui sont qualifiés de fils du diable en #Jn 8:44) et « sa postérité » (Christ, un descendant d’Ève, et ceux qui sont en lui) ainsi que son issue. Cette lutte a commencé dans le jardin. Un message d’espérance ressort de ce passage de malédiction: la progéniture de la femme, c’est Christ, qui vaincra un jour le serpent. Satan ne pouvait que « blesser » son talon (le faire souffrir), tandis que Christ « écrasera » la tête du diable (lui portera un coup fatal). Paul, dans un passage qui rappelle fortement #Ge 3, encouragea les croyants de Rome avec ces mots: « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (#Ro 16: 20). Les croyants devraient être conscients qu’ils participent à l’écrasement de Satan car, avec leur Sauveur et grâce à son œuvre accomplie sur la croix, ils sont aussi de la postérité de la femme. A propos de la destruction de Satan, voir #Hé 2:14-15 ; #Ap 20: 10.

Autres notes

Dieu applique sa sentence ; Il commence là où le péché a débuté, par le serpent. Les disciples du Diable doivent partager les punitions qui Lui sont réservées. Sous l’apparence du serpent, le Diable a été découvert par Dieu, et Celui-ci l’a abaissé et puni ; le serpent a été détesté par la race humaine : il sera aussi détruit et ruiné aux derniers jours par le Rédempteur, ce dernier lui brisera la tête. La guerre est déclarée entre la Semence de la femme et celle du serpent.

 

On peut voir dans tout cela les fruits de cette inimitié : il y a une guerre perpétuelle entre la grâce et la corruption, dans les cœurs du peuple de Dieu. Satan, par ses corruptions, ébranle ces cœurs, les passe au crible, et cherche à les dévorer. Les cieux et l’enfer ne pourront jamais être réconciliés, tout comme la lumière et l’obscurité ; il en est de même avec Satan et l’âme sanctifiée. Il y a également, en ce monde, une lutte perpétuelle entre le méchant et l’homme de Dieu. Une promesse pleine de grâce est faite dans ce texte, au sujet de Christ : Il est Celui qui délivre l’homme tombé sous la puissance de Satan. On découvre ici toute la perspective de l’Évangile : dès que la blessure a été faite, le remède a été fourni et révélé. C’est une révélation, pleine de grâce, représentée par un Sauveur, venu de Son plein gré, alors que l’on ne le recherchait même pas. Sans cette révélation de la grâce, qui donne l’espérance et le pardon, le pécheur convaincu sombrerait dans le désespoir et l’endurcissement.

Par la foi en cette promesse, nos premiers parents et les patriarches qui vécurent avant le déluge, étaient justifiés et sauvés.

Des points doivent être remarqués au sujet de Christ.

Premièrement, Son incarnation, ou Sa venue dans la chair. C’est un grand encouragement pour le pécheur de voir que le Sauveur est la Semence de la femme, Il est os de nos os #Hé 2:11,14.

Deuxièmement, Ses souffrances et Sa mort ; la remarque de Satan « qui brise le talon » représente Sa nature humaine meurtrie. Les souffrances de Christ sont prolongées par celles des saints qui souffrent en Son Nom. Le Diable tente le peuple de Dieu, il le persécute et le met à mort ; il en est de même avec les meurtrissures de Christ, affligé par les afflictions des siens. Mais tandis que le talon est brisé ici-bas, la Tête est dans les cieux.

Troisièmement, Sa victoire sur Satan. Christ a réduit à néant la tentation de Satan, en extirpant les âmes de Son pouvoir. Par Sa mort Il a porté un coup fatal au royaume satanique, Il a frappé la tête du serpent d’une blessure inguérissable. Dès que l’Évangile gagne du terrain, l’Ennemi finit par tomber.

Autres notes

Cependant les paroles suivantes se rapportent au Diable lui-même. On les a décrites comme le protevangelium, (« le Premier Évangile »), déclaration prophétique de l’hostilité perpétuelle entre Satan et la femme (qui représente toute l’humanité), et entre la postérité de Satan (ses agents) et sa postérité à elle (le Messie). Cette proclamation annonce que la « postérité » de la femme écrasera la tête du Diable, blessure mortelle annonçant sa défaite totale et définitive. Cette blessure fut administrée au Calvaire, quand le Sauveur vainquit de manière décisive le Diable. À son tour, Satan blessera le talon du Messie, blessure annonçant ici sa souffrance et même sa mort, mais non sa défaite finale. Ainsi Christ souffrit sur la croix et même mourut, mais il ressuscita des morts, vainqueur du péché, de l’enfer et de Satan. Le fait qu’on l’appelle la postérité de la femme suggère peut-être sa naissance d’une Vierge. Remarquons la bonté de Dieu manifestée par la promesse de l’avènement du Messie avant même que ne soit prononcée la sentence aux versets suivants.

Autres notes

Je mettrai inimitié entre toi et la femme. La soumission à Satan qui vient de s’effectuer sera de nouveau renversée. Dieu, en souverain, accomplira une réconciliation avec lui-même. Entre ta postérité et sa postérité. Toute la lignée de la véritable humanité, devenant par la foi la postérité spirituelle de la femme, sera perpétuellement en conflit avec la descendance de l’Adam déchu, qui manifeste obstinément une filialité spirituelle avec Satan (cf. #Jn 8:33,44). Cette dernière s’identifie au diable dans le combat et participe donc également à son ultime perdition. Celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. Le « tu », marque d’une longue opposition à venir, s’adresse au travers du simple serpent à Satan. L’accent mis sur un seul individu, engagé dans le combat final et décisif, nous invite à voir en lui, non pas l’ensemble de la postérité de la femme, mais son champion personnel. Segond traduit : celle-ci l’écrasera, ce qui prête à confusion, car en hébreu le mot « postérité » est masculin. La bible de Jérusalem dit plus justement du lignage de la femme : il t’écrasera la tête. À propos du jugement du Malin, le contraste s’établit entre la blessure de la tête et celle du talon. La première, en effet, est fatale, la seconde non. On le voit, toutefois, la victoire de la rédemption implique la souffrance. Quant au plan du salut, il exige pour cadre une histoire universelle de l’homme. Dorénavant, la malédiction de l’alliance rompue (cf. 2.17) prononcée sur les deux coupables représentant toute l’humanité à naître se trouve modifiée (versets 16-19) par le principe de la grâce commune.

 

Autres notes

      « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta descendance et sa descendance. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. » #Ge 3:15

      « Toutes les nations de la terre se béniront en ta descendance, parce que tu as écouté ma voix. » #Ge 22: 18

   Toute la parole de Dieu est inspirée, jusque dans les plus petits détails. Voici deux exemples qui montrent la précision du texte biblique dans le choix des mots :

   Le livre de la Genèse contient en figure, souvent d’une manière voilée, les principes divins de l’œuvre de salut de Dieu envers les hommes. Dans le chapitre 3, Dieu dit au serpent (à Satan) qu’il mettra inimitié entre sa descendance et la descendance (le terme est au singulier) de la femme. Cette sentence est une prophétie très précise, porteuse d’une promesse, celle de la victoire sur Satan. Elle s’est réalisée quand Christ, né de femme (#Ga 4:4), est venu dans notre monde. Il a brisé la tête du serpent et la puissance du mal à la croix, mais au prix du « talon brisé », d’une vie « ôtée de la terre » (#Ac 8:33). Dieu ne parle que de la descendance de la femme, comme si Adam n’intervenait pas. Or Jésus est né d’une vierge, conçu par l’Esprit Saint …  Nous trouvons un second exemple de l’utilisation au singulier de ce terme « descendance » quand Dieu s’adresse à Abraham après qu’il lui a obéi jusqu’à offrir Isaac, son fils unique : « Toutes les nations de la terre se béniront en ta descendance ». L’apôtre Paul remarque : « C’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa descendance. Il ne dit pas : « et aux descendances », comme s’il parlait de plusieurs, mais comme parlant d’un seul : « et à ta descendance » (#Ga 3:16). Il ne s’agit pas d’une succession de générations, mais bien d’un homme, « c’est-à-dire Christ » ajoute l’apôtre, dans lequel seraient bénies toutes les nations.

   Alors, lisons avec attention la parole de Dieu en utilisant les versions qui rendent avec précision le texte original, lisons-la avec d’autant plus de soin quand il s’agit de prophéties et de promesses qui concernent notre Seigneur Jésus Christ. Nous y découvrirons des richesses insoupçonnées.

  La sentence prophétique du chapitre du livre de la Genèse devient si claire à la lumière du N.T. qu’elle a reçu le nom de « Proto-évangile » (ou « Évangile primitif »). C’est la première prophétie de toute la Bible, c’est aussi la première annonce de la Rédemption !

 

Jésus le vainqueur (1)

      « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta descendance et sa descendance. elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. » #Ge 3:15

   À quel moment Satan s’est-il élevé contre Dieu pour essayer d’être, dans un orgueil insensé, égal à son créateur ? Nous ne le savons pas. Mais le fait est certain : Satan s’est opposé à Dieu et il a entraîné dans sa révolte non seulement des anges comme lui, mais aussi toute la race humaine lorsqu’Adam et Ève succombèrent à sa tentation.

   Qui va vaincre ce destructeur, ce diviseur qui a séparé l’homme d’avec Dieu et qui divise les hommes entre eux pour mieux les conduire dans le malheur ?

   Le second homme, le dernier Adam, Jésus le Fils de Dieu qui s’est fait homme, apparaît sur la terre où Satan exerce son pouvoir. Dans un désert, affaibli par la faim, le Seigneur reçoit les assauts du diable. Ce dernier sait que Dieu a prononcé une sentence contre lui et qu’elle sera exécutée par Jésus, le descendant de la femme, qui lui brisera la tête.

   Aussi va-t-il user de « toute tentation » pour essayer de faire tomber le Serviteur de Dieu chargé de le combattre (#Lu 4:13). L’homme parfait remporte une victoire complète en maniant efficacement « l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (#Ep 6:17). Le diable est contraint d’abandonner la place pour un moment et Jésus va exploiter sa victoire en « guérissant tous ceux que le diable avait asservis à sa puissance » (#Ac 10:38).

   Mais voici qu’il lui est permis de lancer un nouvel assaut. « Le chef du monde vient », annonce le Seigneur à ses disciples, « et il n’a rien en moi » (#Jn 14: 30). La rencontre a lieu au jardin de Gethsémané ; aucune aide humaine pour Jésus dont les disciples se sont endormis ; un combat au cours duquel il prend la mesure de l’amertume infinie des trois heures de l’expiation. Une nouvelle fois, il sort vainqueur dans une soumission entière à la volonté de son Père.

   Satan se déchaîne ensuite par le moyen des hommes de toutes conditions pour accuser, condamner, torturer et crucifier le Seigneur en espérant une défaillance du serviteur fidèle. Mais Jésus, en déclarant : « C’est accompli », constate que l’œuvre de la rédemption est certes terminée, mais aussi que la victoire sur le diable est remportée.

 

Autres notes

La promesse de Dieu

      « L’Éternel Dieu dit au serpent : …  je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta descendance et sa descendance. Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon. » #Ge 3:15

      « Aujourd’hui, dans la cité de David, vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » #Lu 2:11

  Au début de la Genèse, tant que Dieu est seul sur la scène de la création, tout est parfait. Il crée un paradis dans lequel l’homme pourrait vivre parfaitement heureux, en harmonie avec son créateur. Mais le serpent intervient ; Ève et Adam l’écoutent ; ils pèchent contre Dieu et perdent leur heureuse relation avec Lui. Tout est gâté, tout est perdu.

   Mais Dieu est amour et se plaît à rendre heureux. Aussi, dans ce désastre et avant même de prononcer la sentence de jugement contre Adam et Ève, introduit-il une promesse, celle d’un sauveur, qui brisera la tête du serpent.

   Par la foi, Abel, Hénoc et beaucoup d’autres entrent en relation avec Dieu, sont sauvés et recueillis auprès de lui. Le reste des hommes devient extrêmement méchant et Dieu décide de les détruire par le déluge …  mais, là encore, Dieu montre ce qu’il est : il ne peut anéantir la race humaine à cause de sa promesse de lui donner un sauveur. Noé, vraisemblablement le seul avec ses fils à avoir la foi, trouve grâce devant Dieu et survit au jugement.

   Mais, hélas ! tel est l’homme, il recommence à pécher : Noé, sorti de l’arche, s’adonne à ses sens et s’enivre ; un de ses descendants s’attire la malédiction paternelle et celle de Dieu. Peu après, la tour de Babel apporte la preuve que, toujours, l’homme se méfie de Dieu, et par orgueil s’éloigne de lui.

   Mais le Dieu auquel nous avons le bonheur d’avoir à faire, aime à bénir et à rendre les hommes heureux. Il accomplit son plan éternel de bénédiction, envoie le sauveur annoncé, son Fils bien-aimé, « le second homme », « le dernier Adam » (#1Co 15:45-47).

   Ce sauveur, Jésus Christ, entièrement confiant en Dieu, est cet homme de la promesse de Dieu, celui qui, par son obéissance indéfectible, écrase la tête du serpent à la croix, et qui, par sa mort, nous ouvre les portes d’un nouveau paradis : « le paradis de Dieu » (#Ap 2:7) ; une nouvelle création de laquelle chaque croyant - par pure grâce - fait partie en Christ, pour le temps et l’éternité.

 

 

Prophéties réalisées

Luc 2 : 6, 7 et 16

6  Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, 7  et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.

premier-né. Marie eut d’autres enfants par la suite. Ce sont de véritables frères (demi-frères) de Jésus. Matthieu les relie clairement à Marie, soulignant par là qu’il ne s’agit pas de cousins ou de fils de Joseph issus d’un mariage précédent, comme certains Pères de l’Église l’ont avancé. Ils sont mentionnés dans tous les Évangiles (#Mr 3:31 ; #Lu 8:19-21 ; #Jn 7:3-5). Matthieu et Marc fournissent les noms de 4 frères de Jésus et précisent qu’il avait aussi des sœurs (#Mt 13: 55  #Mr 6:3).

l’emmaillota. La layette de l’époque consistait en bandes de tissu dont on enveloppait serré le bébé, ses mains le long du corps et ses jambes droites. Ainsi, l’enfant ne risquait pas de se blesser le visage ou les yeux avec ses propres ongles (souvent pointus); en outre, la coutume y voyait un moyen de fortifier les membres. Cette tradition perdure dans certaines cultures orientales. L’absence de langes dénotait un état de pauvreté ou un manque de soin parental (#Ez 16: 4).

crèche. Une mangeoire pour animaux. C’est ce mot, et lui seul  en l’absence d’autres indications dans l’Écriture - qui est à l’origine de l’idée que Christ est né dans une étable. Selon une ancienne tradition, il serait né dans une grotte (qui pouvait servir d’abri pour animaux). Cependant, le récit ne fournit aucune description de l’endroit.

il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. Probablement en raison du grand nombre de personnes qui retournaient dans cette ville ancienne pour s’inscrire dans le cadre du recensement.

16  Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche.

 

Luc 3 : 38  fils d’Énos, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.

La généalogie de Luc remonte en arrière, partant de Jésus pour aller jusqu’à Adam. Celle de Matthieu suit au contraire un ordre chronologique, elle part d’Abraham pour aboutir à Joseph. Chez Luc, la partie comprise entre Joseph et David est entièrement différente de la section analogue chez Matthieu. Les deux listes peuvent être facilement harmonisées, si l’on considère que Luc présente la généalogie de Marie et Matthieu celle de Joseph. Ainsi, Jésus est héritier de la lignée royale par son père légal, tandis que la preuve qu’il est physiquement un descendant de David passe par Marie. Contrairement à Matthieu, Luc ne mentionne aucune femme dans sa généalogie, pas même Marie. Joseph devint « fils d’Héli » par mariage (Héli n’ayant eu aucun fils), c’est pourquoi il a sa place en tant que représentant de la génération de Marie (v. #Lu 3:23). Un précédent pour ce genre de substitution avait été établi par Moïse lui-même en #No 27:1-11 ; #No 36:1-12. Les noms des hommes mentionnés entre Héli (v. #Lu 3:23) et Rhésa (v. #Lu 3:27) ne se trouvent nulle part ailleurs dans l’Écriture. Zorobabel et Salathiel (v. #Lu 3:27) sont les deux seuls personnages de cette liste qui correspondent à celle de la généalogie de Matthieu entre David et Jésus.

 

Galates 4.4  mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi,

lorsque les temps ont été accomplis. Conformément au calendrier de Dieu, au moment où les conditions religieuses, culturelles et politiques voulues ont été réunies, Jésus est venu dans le monde.

Dieu a envoyé son Fils. De même qu’un père décide du jour de la cérémonie prévue pour que son fils passe au statut d’adulte, c’est à ce moment précis que Dieu a envoyé son Fils pour sortir tous ceux qui croient de l’esclavage de la loi. Jésus affirma maintes fois cette vérité (#Jn 5:30, #Jn 5:36-37 ; #Jn 6:39, #Jn 6:44, #Jn 6:57 ; #Jn 8:16, #Jn 8:18, #Jn 8:42 ; #Jn 12:49 ; #Jn 17: 21, #Jn 17: 25 ; #Jn 20: 21). Le fait que le Père envoya Jésus dans le monde enseigne la préexistence de celui-ci en tant que deuxième personne de la Trinité.

né d’une femme. Cela souligne la pleine humanité de Jésus, et pas seulement sa conception virginale (#Esa 7:14 ; #Mt 1:20-25). Il fallait que Jésus soit pleinement Dieu pour que son sacrifice possède la valeur infinie nécessaire à la rédemption du péché. Il devait aussi être pleinement homme pour pouvoir légitimement prendre sur lui le châtiment du péché en se substituant à l’homme. Voir #Lu 1:32, #Lu 1:35 ; #Jn 1:1, #Jn 1:14, #Jn 1:18.

sous la loi. Comme n’importe quel homme, Jésus était tenu d’obéir à la loi. Au contraire de tout homme, il l’a parfaitement respectée (#Jn 8:46 ; #2Co 5:21 ; #Hé 4:15 ; #Hé 7:26 ; #1Pi 2:22 ; #1Jn 3:5). Du fait qu’il n’a commis aucun péché, il a pu servir de sacrifice saint pour les péchés, être celui qui accomplit toute la justice, c’est-à-dire celui qui obéit à Dieu en tout. C’est cette même justice parfaite qui est imputée à ceux qui croient en lui.

 

Philippiens 2 : 7  mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ;

il s’est dépouillé lui-même. Littéralement « il s’est vidé lui-même ». De ce verbe grec vient le terme théologique de « kénose » qui correspond à la doctrine selon laquelle Christ se serait vidé de lui-même lors de l’incarnation. Mais en réalité, il s’agit d’un renoncement à soi-même; Christ ne s’est pas vidé de sa divinité, pas plus qu’il n’a échangé sa divinité contre son humanité. En revanche, il a bien renoncé à ses privilèges, ou les a mis de côté, dans plusieurs domaines:

1° la gloire céleste  pendant son séjour sur la terre, il a abandonné la gloire d’une relation en face-à-face avec Dieu ainsi que la manifestation permanente et visible, tout comme la jouissance personnelle, de cette gloire (cf. #Jn 17: 5);

2° l’indépendance de son autorité  pendant son incarnation Christ s’est totalement soumis à la volonté de son Père;  cf. #Mt 26:39 ; #Jn 5:30 ; #Hé 5:8);

3° ses prérogatives divines  il a renoncé à la démonstration de ses attributs divins et s’est soumis à la direction du Saint-Esprit (cf. #Mt 24: 36 ; #Jn 1:45-49);

4° les richesses éternelles  sur terre, Christ a vécu dans la pauvreté, ne possédant pratiquement rien (cf. #2Co 8:9);

5° une relation avec Dieu où il jouissait de sa faveur  à la croix, il a porté la colère divine du Père envers le péché (cf. #Mt 27:46)

forme de serviteur. De nouveau, Paul utilise un mot grec qui indique l’essence. En authentique serviteur, Jésus a accompli dans un esprit de soumission la volonté de son Père (cf. #Esa 52:13-14).

semblable aux hommes. Christ n’a pas seulement été Dieu dans un corps d’homme: il a adopté tous les attributs essentiels de l’humanité (#Lu 2:52 ; #Ga 4:4 ; #Col 1:21), à tel point qu’il a expérimenté les besoins humains de base et toutes nos faiblesses (cf. #Hé 2:14, #Hé 2:17 ; #Hé 4:15). Il est devenu le Dieu-homme: totalement Dieu et totalement homme.

il a paru comme un vrai homme. Ce n’est pas la simple répétition de l’expression précédente, mais le passage d’une perspective céleste à un point de vue humain: l’humanité de Jésus est maintenant décrite d’après ce qu’en voyaient ceux qui le côtoyaient. Paul suggère donc que, même s’il avait l’apparence d’un simple homme, Christ était bien plus que ce que la plupart des gens reconnaissaient naturellement en lui (cf. #Jn 6:42 ; #Jn 8:48). 



En savoir plus : https://www.chercherjesus-christ.com/news/a1-issu-dune-lignee-humaine/

https://cms.dieu-avant-tout-com.webnode.fr/

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