
PROPHÉTIE 12 SUR JÉSUS-CHRIST Son caractère (Sans péché)
12/07/2015 08:58PROPHÉTIE 12 SUR JÉSUS-CHRIST
Son caractère
(Sans péché)
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Prophéties annoncées
Esaïe 53 : 9 ( environ 700 à 681 avant J.C.)
9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche.
Notes de John Macarthur
les méchants … le riche. Du fait de sa mort ignominieuse, les Juifs auraient l’intention de réserver une sépulture honteuse au « serviteur » en l’associant aux brigands (cf. #Jn 19: 31), mais, au lieu de cela, il serait enterré avec les riches, dans un tombeau honorable, grâce à Joseph d’Arimathée qui lui ferait don de sa propre tombe (#Mt 27:57-60 ; #Mr 15:42-46 ; #Lu 23:50-53 ; #Jn 19:38-40).
point commis de violence … point eu de fraude. L’innocence du « serviteur » signifiait que son exécution serait totalement imméritée. Pierre souligne l’accomplissement de ce v. en #1Pi 2:22.
Autres notes
Au plus fort de ses souffrances, ce miséricordieux Rédempteur ne laissa échapper ni murmures, ni menaces; mais il fut comme l’agneau qu’on mène à la boucherie, comme une brebis sous la main du tondeur (#Esa 53:7). Cependant, l’Éternel, en prolongeant sa durée, même après sa mort, c’est-à-dire en le ressuscitant, a prouvé d’une manière éclatante sa parfaite justice, et par là nous avons la certitude que ce n’est pas pour ses péchés, mais pour les nôtres qu’il fut crucifié (#Esa 53:8). Déjà, lors de sa sépulture, il reçut un beau témoignage de la part du riche Joseph d’Arimathée, qui plaça le corps de Jésus dans le sépulcre de sa propre famille, au lieu de le laisser jeter à la voirie comme celui d’un vil criminel (#Esa 53:9). Et pourtant c’est bien par la volonté de Dieu que le Christ a été frappé et qu’il a mis en oblation, non seulement son corps, mais son âme, et sur la croix et en Gethsémané ; aussi, revenu à la vie après une courte station dans la tombe, il a vu de nombreux disciples adhérer à sa doctrine, et c’est entre ses mains que prospère l’œuvre de la grâce de l’Éternel (#Esa 53:10).
Autres notes
#4-9 Ces versets décrivent les douleurs de Christ : ils détaillent les souffrances qu’Il allait endurer. C’est à cause de nos péchés, que notre Seigneur Jésus a souffert à notre place. Nous avons tous péché, et sommes privés de la Gloire de Dieu.
Les pécheurs se complaisent dans leurs péchés, dans leur mauvais cheminement, qui ne nous procurent que peines et douleurs, les plus terribles qui soient. Quand, par contre, nous « déposons » nos iniquités aux pieds de Christ, nous échappons à la ruine inévitable qui nous attend. L’expiation a été accomplie par notre Sauveur, en vue de nous délivrer de nos péchés : c’est la seule manière d’être sauvé !
Nos péchés étaient les « épines » qui couronnaient la tête de Jésus, les « clous » qui ont percé Ses mains et Ses pieds, la « lance » qui a blessé Son côté. Christ a été livré à la mort pour nos offenses. Par Ses souffrances, Il nous a permis de bénéficier de l’Esprit et de la Grâce de Dieu, pour anéantir notre corruption, qui est véritablement la « maladie » de notre âme. Par le soutien de la Grâce, nous serons alors à même d’endurer nos peines ici-bas : Jésus nous a enseigné de considérer toute chose comme une perte, pour Lui, afin que nous L’aimions, car Il nous a aimés Le premier !
Autres notes
Des méchants ont tout fait pour l’enterrer avec des criminels, mais Dieu a contrecarré leur plan si bien que son tombeau fut celui d’un riche, le tombeau que Joseph d’Arimathée s’était fait creuser. Les hommes voulurent lui réserver des obsèques humiliantes, bien qu’il n’eût commis aucun mal ni prononcé aucun mensonge.
Autres notes
L’abrupte mention d’un riche devait demeurer une énigme jusqu’à l’événement de #Mt 27:57,60, et elle embarrasse encore ceux qui ne peuvent accepter une prédiction détaillée. Mais les anciennes versions et les manuscrits de la mer Morte confirment l’authenticité du mot riche, ces textes corrigeant le pluriel que l’on trouve dans les LXX et rétablissant le singulier comme nous l’avons ici.
Prophéties réalisées
1 Pierre 2 : 21 à 25
21 C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ;
22 « lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude » ;
23 qui, outragé, ne rendait point d’outrage, souffrant, ne faisant point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ;
24 qui lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions pour la justice ; « lui, par les meurtrissures duquel vous avez été guéris ».
25 Car « vous étiez errants comme des brebis » ; mais vous êtes maintenant retournés au berger et gardien de vos âmes.
Notes de John Macarthur
21 c’est à cela. A l’endurance patiente (v. #1P 2:20).
vous avez été appelés. L’« appel », comme toujours dans les épîtres du N.T., est l’appel efficace au salut (v. #1P 2:9 ; #1P 5:10 ; #Ro 8:30). Pierre avertit qu’une personne appelée au salut aura parfois à supporter un traitement injuste. Le chrétien qui se comporte d’une manière louable dans les épreuves en ressortira fortifié et perfectionné dans sa foi (#1P 5:10 ; cf. #Ja 1:2-4), et il pourra glorifier Dieu éternellement (cf. #Mt 20:21-23 ; #2Co 4:17-18 ; #2Ti 2:12).
vous laissant un exemple. Le mot « exemple » signifie littéralement « écriture sous ». C’était l’écriture placée sous la feuille sur laquelle l’élève recopiait les lettres, donc un modèle. Christ, avec sa patience parfaite, est le modèle à suivre pour les chrétiens qui souffrent. Sa mort visait en tout premier lieu l’expiation du péché (#2Co 5:21), mais elle avait aussi valeur d’exemple: elle nous livre un modèle d’endurance dans le cadre d’une souffrance injuste.
2:22 Citation d’#Esa 53:9. Christ est l’exemple parfait de persévérance patiente au sein d’une souffrance injuste car il est resté sans péché, comme l’avait annoncé le prophète. Cf. #1P 1:19.
2:23
injurié. « Injurier », c’est lancer des insultes et des grossièretés à quelqu’un. Bien qu’insulté verbalement, Christ ne répondit ni par des mots ignobles ni par des menaces (#1P 3:9 ; cf. #Mt 26:57-65 ; #Mt 27:12-14 ; #Lu 23:7-11).
s’en remettait. « Remettre » quelque chose signifiait le « mettre dans les mains de quelqu’un pour qu’il le garde ». Christ fut « remis » à Pilate (#Jn 19: 11); Pilate « le remit » aux Juifs (#Jn 19: 16); Christ se « remit » à Dieu en souffrant en silence à cause de sa parfaite assurance de la souveraineté et de la justice de son Père (cf. #Esa 53:7).
a porté … nos péchés. Christ n’a pas souffert simplement pour laisser un exemple (vv. #1P 2:21-23), mais surtout comme substitut du chrétien. En portant nos péchés, il a été puni à notre place (cf. #No 14: 33 ; #Ez 18: 20). Christ a pris sur lui la punition et la peine que nous méritions, satisfaisant ainsi un Dieu saint (#1P 3:18).
Cette grande doctrine de l’expiation substitutive est au cœur de l’Évangile. Suffisante pour les péchés du monde entier, cette expiation a effectivement été opérée pour tous ceux qui croiraient, c’est-à-dire les élus (cf. #Lé 16: 17 ; #Lé 23:27-30 ; #Jn 3:16 ; #2Co 5:19 ; #1Ti 2:6 ; #1Ti 4:10 ; #Tit 2:11 ; #Hé 2:9 ; #1Jn 2:2 ; #1Jn 4:9-10).
morts aux péchés. C’est possible par le miracle que représente le fait d’être en Christ. Nous sommes morts aux péchés dans le sens où nous avons purgé notre peine la mort - en étant en Christ lorsqu’il est mort à notre place.
vivions pour la justice. Non seulement nous avons été déclarés justes, la punition pour nos péchés ayant été payée par sa mort, mais nous sommes aussi ressuscités pour entrer dans une nouvelle vie par la puissance du Saint-Esprit.
lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Tiré d’Es 53:5 {==> "Esa 53:5"}. Par les blessures de Christ à la croix, les croyants sont guéris spirituellement de la maladie mortelle que représente le péché. La guérison physique ne s’accomplira qu’à la glorification, au moment où il n’y aura plus ni douleur physique, ni maladie, ni mort (#Ap 21: 4).
retournés. Le verbe signifie « tourner en direction de » et renvoie à la foi repentante manifestée lors du salut.
le berger et le gardien de vos âmes. Christ n’est pas seulement le modèle de norme chrétienne (vv. #1P 2:21-23) et le substitut (v. #1P 2:24), il est aussi le berger du chrétien (#1P 5:4 ; cf. #Esa 53:6 ; #Jn 10:11). Dans l’A.T., le titre de « berger », lorsqu’il désignait le Seigneur, avait souvent une connotation messianique (#Ez 34:23-24 ; #Ez 37:24 ; cf. #Jn 10:1-18). En outre, « le berger et le gardien de vos âmes » est une description de Christ bien adaptée au but que Pierre se proposait: réconforter les chrétiens persécutés et calomniés (v. #1P 2:12). Ces deux termes désignent aussi des responsables spirituels humains. « Berger » est le mot utilisé pour un pasteur, et l’expression « gardien de vos âmes » pour un évêque (cf. #Ep 4:11 ; #Tit 1:7); les deux renvoient aux mêmes personnes à la tête de l’Église (cf. #Ac 20: 28).
Autres notes
(#1P 2:21-25) Jésus-Christ nous est en toutes choses un modèle ; mais il se présente surtout à nous comme le type de la plus admirable abnégation (#Jn 13: 15), ce qui, par le fait, renferme tout le reste, puisque l’abnégation n’est autre chose que la destruction de l’égoïsme. Dans sa perfection, ce modèle d’une sainteté parfaite et bien humaine, a une puissance qui attire, qui soutient, qui transporte, en cela semblable aux chefs-d’œuvre de l’art que créent les artistes. Ce n’est pas de là cependant que provient la patience dans les épreuves de la foi. Quels que soient notre penchant à l’imitation et le pouvoir d’un exemple comme celui de Jésus-Christ, la sainteté du fidèle, dans toutes ses parties, est bien plus le fruit de l’expiation que Christ a faite de nos péchés, il les a portés en son corps sur le bois. De sorte que ce sont nos péchés, notre corps de péché (#Ro 6:6), qui a été crucifié en Christ, et si nous virons maintenant d’une vie nouvelle, c’est par la communication qui nous est faite de la justice de Celui dont la meurtrissure a été notre guérison (#Esa 53:5). Nous étions comme la brebis égarée de la parabole (#Lu 15: 4) ; mais par la foi que le Saint-Esprit produit dans l’âme née de nouveau, nous sommes retournés au bon Berger, à celui qui veille sur nous plus et mieux que nos pasteurs, plus et mieux assurément que nous-mêmes. Sous la houlette de Jésus, revêtus de sa justice, crucifiés avec lui, morts quant au monde et au péché, mais vivifiés par sa Parole et par son Esprit, comment se pourrait-il que nous ne soyons pas, comme lui, patients dans la souffrance et pleins de pardon pour ceux qui nous font souffrir ?
Autres notes
Les serviteurs de cette époque étaient généralement des esclaves, et avaient des maîtres païens, qui les utilisaient souvent avec cruauté ; cependant, l’apôtre les exhorte à être soumis aux maîtres placés sur eux par la Providence, avec la crainte de déshonorer ou d’offenser Dieu. Et pas seulement envers ceux qui sont contents d’un service raisonnable, mais aussi envers les sévères, et ceux qui se fâchent sans cause. L’inconduite coupable d’une relation ne justifie pas le comportement coupable dans l’autre ; le serviteur est destiné à faire son devoir, même si le maître est tatillon et pervers. Mais les maîtres doivent être bons et doux envers leurs domestiques et leurs inférieurs. Quelle gloire, ou quelle distinction y a-t-il, pour ceux qui professent être chrétiens, que d’être patients quand ils sont corrigés pour leurs fautes ? Mais si lorsqu’ils se sont bien tenus ils ont été maltraités par des maîtres païens orgueilleux et passionnés, qu’ils ont supporté sans plaintes grincheuses ou idées de vengeance, et qu’ils ont persévéré dans leur devoir, ceci sera acceptable à Dieu comme un effet caractéristique de sa grâce, et sera récompensé par lui. La mort de Christ a été désignée non seulement comme un exemple de patience sous les souffrances, mais il a porté nos péchés ; il en a porté le châtiment, et a de cette façon satisfait la justice divine. Par cela il a chassé les péchés loin de nous. Les fruits des souffrances de Christ sont la mort du péché, et une nouvelle vie sainte de justice ; et cela nous donne un exemple, des motifs puissants, ainsi que de la capacité à le réaliser également, depuis la mort et la résurrection de Christ. Et notre justification ; Christ a été meurtri et crucifié comme un sacrifice pour nos péchés, et par ses marques de fouet les maladies de nos âmes sont guéries. C’est là le péché de l’homme ; il avance dans l’égarement ; c’est sa propre action. Sa misère ; il s’égare du pâturage, du Berger, et du troupeau, et ainsi s’expose de lui-même à des dangers sans nombre. Là se trouve la récupération par la conversion ; ils sont maintenant revenus comme l’effet de la grâce Divine. Ce retour depuis toutes leurs erreurs et pérégrinations se fait vers Christ. Les pécheurs, avant leur conversion, sont toujours égarés ; leur vie est une erreur permanente.
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